UPAC : Encore trop de questions sans réponses


 Publié le 31 octobre 2017

Bien qu’ils prennent acte de la déclaration du député Guy Ouellette à l’Assemblée nationale et du point de presse du commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, et le porte-parole caquiste en matière de sécurité publique, André Spénard, réitèrent leur demande de mise sur pied d’une commission parlementaire afin de faire toute la lumière sur les événements des derniers jours, mais aussi sur les allégations graves qui pèsent toujours contre l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

De trop nombreuses questions demeurent en suspens et l’UPAC a attendu beaucoup trop longtemps avant de fournir des explications aux Québécois, ont regretté les caquistes. Ces derniers ont réitéré leur souhait d’entendre en commission parlementaire le député de Chomedey, Guy Ouellette, l’ex-analyste au Ministère des Transports, Annie Trudel, ainsi que des dirigeants de l’UPAC, notamment le commissaire associé aux vérifications de l’intégrité des entreprises à l’UPAC, Marcel Forget.

François Bonnardel et André Spénard ont dénoncé le fait qu’après 14 ans au pouvoir, les libéraux n’ont toujours pas compris que la transparence est essentielle dans des situations semblables, après que ceux-ci aient refusé leur demande. Ils ont aussi déploré le refus du premier ministre Couillard de renforcer l’indépendance de l’UPAC.

Rappelons que François Legault talonne Philippe Couillard en chambre depuis la semaine dernière pour exiger que le poste de commissaire à la lutte contre la corruption soit soumis à l’avenir à un vote des deux tiers de l’Assemblée nationale et qu’un comité de surveillance de l’UPAC soit mis en place.