Uber : Le Parti libéral est déconnecté
Publié le 26 septembre 2017
Le Québec est en voie de devenir le premier État en Amérique du Nord à mettre Uber à la porte, ont déploré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et son porte-parole en matière d’économie collaborative, François Bonnardel.
Philippe Couillard peut bien parler de « transformer » le Québec, mais la réalité est que par son entêtement, il va chasser du Québec un service de transport qui est apprécié par les consommateurs et qui est présent dans des centaines de villes dans le monde. François Legault a dit craindre surtout le message envoyé par le gouvernement libéral aux entreprises du secteur de l’innovation : si vous innovez trop, le Québec ne veut pas faire affaire avec vous, a-t-il dénoncé, soulignant par le fait même que les jeunes du Parti libéral s’opposent également à cette vision déconnecté du premier ministre.
Le leader parlementaire de la CAQ et porte-parole en matière d’économie collaborative, François Bonnardel, a de son côté vanté les bénéfices que les Québécois ont tiré du service Uber depuis son arrivée au Québec. Depuis la mise en place du projet pilote il y a près d’un an, on recense 8 millions de courses, 900 000 téléchargements de la plateforme, l’ajout d’environ 10 000 partenaires chauffeurs, soit l’équivalent de 3 000 emplois à temps plein. Ce bilan démontre clairement que l’économie collaborative peut fonctionner au Québec, a ajouté le député de Granby.