Patients orphelins : La cible de Gaétan Barrette ne sera pas atteinte, dévoile la CAQ


 Publié le 28 août 2017
 

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne pourra pas tenir sa promesse d’offrir un médecin de famille à tous les Québécois qui en cherchent un d’ici le 31 décembre 2017, a révélé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, flanqué de son porte-parole en matière de santé, François Paradis.

La CAQ a obtenu de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), qui démontrent l’échec du plan du ministre Barrette. En effet, en date du 3 juillet 2017 :

* 76,2 % des Québécois ont un médecin de famille, alors que la cible établie par Gaétan Barrette doit être de 85 % d’ici les 6 prochains mois. Les médecins doivent inscrire 8,8 % de la population d’ici le 31 décembre 2017, ce qui est impossible ;
* Même si dans 32 régions, la cible de 85 % d’inscription a été dépassée, 46 500 patients sont encore orphelins.

Résultat : des dizaines de milliers de patients resteront orphelins d’un médecin de famille d’ici la fin de l’année, malgré la promesse solennelle de Gaétan Barrette. Le député de Lévis, François Paradis cite en exemple la région de Chaudière-Appalaches, où il y a actuellement 11 500 patients qui cherchent un médecin de famille, alors que 89,6 % de la population est inscrite à un médecin de famille.

Pour remédier à la situation, la CAQ demande au ministre Barrette de changer immédiatement la cible fixée dans l’entente signée avec la FMOQ afin que tous les patients qui cherchent un médecin de famille puissent en trouver un. Le gouvernement libéral doit également revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins de famille, afin de récompenser la prise en charge complète des patients plutôt que de rémunérer la quantité des actes médicaux effectués.

Le chef caquiste, François Legault, a également annoncé que son député et porte-parole en santé, François Paradis, effectuera dans les prochains mois une tournée dans plusieurs régions du Québec pour rencontrer les acteurs et les spécialistes du réseau de la santé afin de proposer des solutions précises en vue des élections générales de 2018.