Élargissement de l’aide médicale à mourir : La CAQ continue son combat pour un débat transpartisan


 Publié le 19 juin 2017

La Coalition Avenir Québec demande des consultations publiques sur l’élargissement de l’aide médicale à mourir afin de déterminer s’il est possible d’y inclure la notion de demande anticipée. Accompagnés d’Yvon Cournoyer, un patient atteint de la sclérose latérale amyotrophique, les députés François Bonnardel et François Paradis ont appelé le gouvernement libéral à répondre à la volonté des Québécois d’être consultés.

Sachant qu’il s’agit d’une question extrêmement délicate, François Bonnardel a souligné que bien que le Québec ait été un précurseur dans le dossier des soins de fin de vie, il reste beaucoup de travail à faire et de pistes à éclaircir, notamment en ce qui concerne les cas de personnes atteintes de démence et d’Alzheimer sévère. Le député de Granby convient que ces questions ne sont pas faciles à aborder, mais elles nécessitent tout de même une action concrète.

Le député de Lévis, François Paradis, a invité le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à répondre aux inquiétudes de M. Cournoyer et de plusieurs autres Québécois, en amenant la réflexion sur la place publique. La tenue de consultations, de façon totalement non partisane, permettrait à la société québécoise de voir concrètement jusqu’où elle souhaite aller dans l’application de l’aide médicale à mourir pour améliorer la vie de ceux qui sont aux prises avec cette souffrance dans leur famille, a estimé M. Paradis.

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