Prostitution juvénile : les libéraux refusent une commission parlementaire


 Publié le 6 juin 2017
 

Le gouvernement libéral ne veut rien savoir d’une commission parlementaire pour convenir de pistes de solution pour éradiquer la prostitution juvénile, malgré les nombreux cas tragiques révélés ces dernières années, a déploré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de condition féminine, Lise Lavallée.

Mardi, Mme Lavallée a réitéré sa demande auprès du gouvernement Couillard pour la tenue immédiate d’une consultation transpartisane sur ce fléau de notre société, alors que Montréal accueillera vendredi le Grand Prix de Formule 1 où des cas de prostitution juvénile sont rapportés année après année. Le ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, a refusé la main tendue de la CAQ, préférant se réfugier derrière les plans d’action des 15 dernières années libérales, qui n’ont visiblement pas eu les résultats escomptés.

Le phénomène de la prostitution juvénile mérite pourtant l’attention de tous les élus de l’Assemblée nationale, a poursuivi Lise Lavallée. Il est urgent de convenir d’une stratégie de prévention auprès de nos jeunes, en plus d’évaluer l’efficacité des programmes actuels et des budgets actuellement injectés pour parer à cette problématique.