Prostitution juvénile et Grand Prix de Montréal : La CAQ veut une commission parlementaire pour contrer le fléau


 Publié le 4 juin 2017

À quelques jours de la tenue du Grand Prix de Formule 1 à Montréal, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de condition féminine, Lise Lavallée, réclame la tenue d’une commission parlementaire pour que les députés de l’Assemblée nationale puissent convenir d’un plan d’action pour freiner la prostitution juvénile et le proxénétisme qui affligent de plus en plus de femmes au Québec.

Selon Lise Lavallée, il est urgent de débattre de ces fléaux, qui font les manchettes année après année lors du Grand Prix sans qu’aucun geste ne soit réellement posé par le gouvernement libéral. L’épisode douloureux des fugues dans les centres jeunesse est encore frais dans l’esprit des Québécois et à l’approche de cet événement sportif d’envergure, la députée caquiste estime qu’il faut rassurer les pères et les mères de famille qui s’inquiètent face aux dangers de la prostitution juvénile.

Une commission parlementaire permettra aux parents et aux experts qui le souhaiteront de venir faire part aux députés de toutes les formations politiques de leurs points de vue et de soumettre des pistes de solutions pour réduire les méfaits de cette pratique criminelle. Lise Lavallée espère qu’un tel exercice aura pour effet d’adopter un plan élaboré pour contrer le phénomène de la prostitution juvénile, faire de la prévention auprès de nos jeunes, en plus d’évaluer si les budgets dédiés aux ressources existantes sont suffisants pour parer à ces problèmes.