Écoles religieuses illégales : La CAQ veut faire intervenir la DPJ


 Publié le 1 juin 2017

La Coalition Avenir Québec a déposé, jeudi à l’Assemblée nationale, le projet de loi 897 afin de donner plus de mordant à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et lui permettre d’intervenir pour assurer à tous les enfants, peu importe la religion de leur parent, une scolarisation qui répond aux valeurs québécoises et aux normes du ministère de l’Éducation.

Selon les députés Jean-François Roberge et Sébastien Schneeberger, instigateurs du projet de loi, les concepts de négligence et de scolarisation prévue actuellement dans la Loi sur la protection de la jeunesse sont trop flous et donnent carte blanche à certains milieux religieux pour scolariser des enfants sans suivre le cursus scolaire conforme aux exigences du gouvernement et valeurs québécoises.

Roberge et Schneeberger demandent au gouvernement libéral de saisir cette opportunité et d’enfin régler le problème grandissant des écoles religieuses clandestines. La solution du Parti libéral, qui a été de conclure des ententes avec certaines de ces écoles afin que les enfants puissent être scolarisés à la maison, ne fonctionne visiblement pas, puisque les cas d’enfants privés d’une éducation de qualité ne cessent de se multiplier.