Intégrité : Philippe Couillard défend le système d’influence libéral


 Publié le 3 mai 2017

Le premier ministre Philippe Couillard ne peut pas se laver les mains de l’héritage de Jean Charest, puisque 31 députés libéraux actuels, dont 15 ministres, étaient en poste sous l’ère Charest, a souligné le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Ils étaient donc tous là lorsque Violette Trépanier communiquait directement avec des cabinets de ministres pour influencer des projets du gouvernement Charest, a indiqué M. Legault.

Le député Éric Caire, de son côté, a tenté de savoir combien de ministres actuels du gouvernement Couillard ont fait des nominations sousrecommandation de l’ex-directrice du financement du Parti libéral, Violette Trépanier. Pour cela, le caquiste a réclamé une vérification indépendante de toutes les nominations libérales.

Nathalie Roy a quant à elle demandé au premier ministre Couillard s’il avait fait les vérifications qui s’imposent, près d’une semaine après les déclarations fracassantes d’Yves Francœur sur une enquête criminelle bloquée impliquant un membre actuel du caucus libéral. La députée de Montarville a constaté que M. Couillard n’avait même pas demandé à son caucus si quelqu’un a été avisé qu’il a fait l’objet d’une écoute électronique lors d’une enquête criminelle, procédure prévue par la loi.

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