Victimes d’agressions sexuelles : Les libéraux refusent d’abolir les délais de prescription


 Publié le 13 avril 2017

Alors qu’on apprend jeudi que la révision des dossiers effectués par les divers corps policiers en matière d’agressions sexuelles s’est limitée à une simple reclassification, le gouvernement Couillard a refusé une fois de plus d’abolir les délais de prescription pour les victimes d’agressions sexuelles.

Il y a un an, la CAQ déposait un projet de loi pour abolir définitivement ces délais dans le système judiciaire québécois, afin que les victimes de faits commis avant 2010 aient l’opportunité de se tourner vers les tribunaux. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, ne veut malheureusement rien savoir.

Selon le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, ces délais constituent un frein à leur dénonciation et ne font que placer des obstacles devant les victimes. Pour la porte-parole en matière de condition féminine, Lise Lavallée, l’abolition des délais de prescription serait un incitatif important et permettrait à ces victimes de regagner confiance en elles et au système de justice.

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