Taux de décrochage scolaire : La CAQ dénonce la méthodologie trompeuse du gouvernement


 Publié le 16 février 2017
 

« Les libéraux se pètent les bretelles, se félicitent, se donnent des tapes dans le dos… mais il n’y a pas de quoi se réjouir. Le gouvernement refuse d’admettre que son bilan en éducation est exécrable. Pour faire croire aux Québécois que tout va bien, le ministère de l’Éducation fait de la comptabilité créative », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Tout récemment, on apprenait que dans le réseau public, seulement 70 % des jeunes obtiennent un diplôme du secondaire, même après 7 ans d’études. Dans le cas des garçons, le taux de diplomation chute à 63 %. Pour le député de la CAQ, derrière les chiffres, se cache un véritable « drame national ». « Les parents du Québec sont en colère. D’un côté, Philippe Couillard augmente toujours plus leurs taxes, mais de l’autre, il coupe les services en éducation pour leurs enfants. Et la cerise sur le sundae, il essaie de cacher le véritable portrait du décrochage scolaire au Québec », a soutenu Jean-François Roberge.

« En additionnant les certificats de formation à un métier semi-spécialisé, les attestations de compétence, les formations préparatoires au travail et toute sorte de qualifications dont certaines n’équivalent pas à un secondaire 2, le gouvernement arrive à un taux de réussite de 78,8 %. Forcément, il préfère cette donnée à la réalité ! Le ministre de l’Éducation devrait passer moins de temps à essayer de sauver la face et plus de temps à sauver des élèves du décrochage scolaire. Pour les élèves vulnérables HDAA, le ministère nous dit que le taux de réussite est de 48 %, mais ça aussi, c’est faux : le vrai taux de diplomation des élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage est de 28 %. Quand le gouvernement va-t-il nous donner les chiffres réels ? » a lancé Jean-François Roberge, qui a eu droit en réponse à des phrases creuses du ministre Sébastien Proulx.

Le député de Chambly a poursuivi en indiquant qu’on ne peut tout simplement plus faire confiance aux libéraux. Après 13 années de gouvernement libéral, seulement 63 % des garçons qui vont à l’école publique obtiennent leur diplôme. Un échec, a estimé M. Roberge. « Qu’a fait le gouvernement depuis 13 ans ? Au-delà des forums, des consultations, des discours, est-ce qu’il a agi ? Maintenant, c’est à lui de démontrer qu’il a à cœur la réussite de nos jeunes. Le ministre Sébastien Proulx doit s’engager immédiatement à corriger le tir », a conclu Jean-François Roberge.