Les libéraux refusent d’étendre le programme RénoVert sur une plus longue période, déplore François Bonnardel


 Publié le 8 février 2017
 

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, a profité de la période des questions à l’Assemblée nationale, mercredi, pour proposer au ministre des Finances, Carlos Leitão, de reconduire le programme RénoVert et de l’étendre sur une plus longue période. Le refus du ministre de s’engager inquiète toutefois M. Bonnardel, qui déplore l’incertitude que cela risque de créer chez les familles du Québec qui veulent planifier des travaux de rénovation.

« Les crédits à la rénovation, tels que RénoVert, LogiRénov et ÉcoRénov, ont connu un immense succès au cours des dernières années. Environ 200 000 contribuables ont réclamé les crédits ÉcoRénov et LogiRénov. Leurs réclamations se sont élevées à 320 millions de dollars. Mais ces programmes ont toujours une date d’expiration. Le ministre des Finances est incapable de garantir que l’actuel programme RénoVert sera reconduit, au grand bénéfice des contribuables. Cette hésitation soulève beaucoup d’incertitude pour les ménages et familles, qui souhaitent entreprendre des travaux pour la prochaine année », se désole François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ ajoute que le secteur de la construction au Québec connaît un ralentissement. En effet, la Commission de la construction du Québec anticipe une baisse des heures travaillées de près de 2 % dans l’industrie. Non seulement RénoVert doit être reconduit, mais une modernisation des règles doit être entreprise pour assurer sa vitalité et sa popularité auprès des familles québécoises. « Depuis 2013, il y a eu trois programmes de rénovation différents, avec trois noms différents et des règles différentes. Pourquoi ne pas mettre en place un seul programme, sur une plus longue période, avec plus de prévisibilité et moins d’incertitude pour les familles québécoises et l’industrie de la construction ? Le ministre ne peut pas ignorer la question ! » conclut François Bonnardel.