Maltraitance envers les aînés : La CAQ exige la dénonciation obligatoire


 Publié le 17 janvier 2017
 

« La CAQ va se battre pour inclure dans le projet de loi 115 l’obligation de dénoncer la maltraitance envers les aînés, une disposition qui se retrouvait dans l’ancien projet de loi 399 de Marguerite Blais, mais qui vient d’être abandonnée par le Parti libéral du Québec. » Voilà ce qu’a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, à l’occasion de l’ouverture de la commission parlementaire visant à étudier le projet de loi 115 pour contrer la maltraitance envers les aînés.

Ce projet de loi manque de mordant et ne contient que des principes généraux, déplore François Paradis. « Nous nous attendions à un plan d’action plus costaud, plus ambitieux, avec des moyens concrets. Même l’ex-députée libérale Marguerite Blais, qui a fait du bien-être des aînés la raison de son engagement politique, reste sur sa faim ! Son projet de loi d’octobre 2013 allait déjà bien plus loin », souligne le député de Lévis.

La CAQ entend mettre de l’avant des mesures pour combler ce vide et assurer la sécurité de nos aînés. Elle proposera, entre autres :
– L’obligation de dénoncer toute forme de maltraitance envers les aînés ;
– Le dépôt immédiat du règlement et des modalités entourant l’installation des caméras de surveillance, afin de guider les résidents qui désirent en placer dans leur chambre ;
– L’assurance que toutes les ressources seront disponibles dans les établissements de santé pour que la loi puisse être appliquée ;
– L’ajout d’amendes pour tous ceux qui contreviennent à la loi.

Aujourd’hui, d’autres groupes exigent aussi que la dénonciation de la maltraitance envers les ainés soit inscrite dans le projet de loi. C’est le cas du Conseil pour la protection des malades, de l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs publics et parapublic et de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées, se réjouit François Paradis. « Fini les promesses non tenues et les paroles dans le vide : je veux des gestes concrets. Nos aînés doivent être traités avec toute l’attention, le respect et la dignité qu’ils méritent. La maltraitance commise envers nos personnes aînées est un véritable fléau social qui doit être détecté précocement, pour ensuite l’éradiquer complètement. Travaillons ensemble pour que plus aucun cas ne survienne au Québec », conclut le député de Lévis.