Exploration sur l’île d’Anticosti Jean-François Lisée n’a plus aucune crédibilité


 Publié le 16 décembre 2016
 

« À force de faire des mamours à Québec solidaire, Jean-François Lisée perd la tête et oublie que son parti a personnellement donné le feu vert à l’exploration pétrolière et gazière sur l’île d’Anticosti! Voir le Parti québécois réclamer la fin de l’entente avec Pétrolia qu’il a lui-même signée, c’est le comble du cynisme », a fustigé la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’énergie, Chantal Soucy.

Jeudi, les péquistes ont interpellé le gouvernement libéral afin que ce dernier déchire en morceau le contrat signé par Pauline Marois, qui a lancé l’exploration pétrolière et gazière sur Anticosti en 2014 sans aucune évaluation environnementale. La demande du PQ est d’une hypocrisie déconcertante, a souligné la députée Chantal Soucy, qui dénonce un autre recul majeur du PQ depuis que M. Lisée a pris la tête du parti.

« Jean-François Lisée a complètement perdu la boussole depuis qu’il est prêt à tout pour plaire à Québec solidaire. Pourtant, la réalité, c’est qu’il est l’un des instigateurs du projet Anticosti. Aujourd’hui, parce qu’il cherche à conquérir la gauche, M. Lisée se forge un nouveau visage, s’achète une conscience environnementale et se défile en faisant porter la responsabilité sur ses adversaires. Le PQ ferait mieux d’être consistant lorsqu’il prend des positions plutôt que de tout virer de bord pour simplement plaire à Québec solidaire », a déclaré la caquiste Chantal Soucy.

La députée de Saint-Hyacinthe a poursuivi en affirmant que la CAQ est la seule formation politique qui fait preuve de réalisme et de pragmatisme dans ses positions énergétiques. Le dossier Anticosti en est l’exemple parfait : pendant que Philippe Couillard fait tout en son possible pour que le projet ne voit pas le jour et que Jean-François Lisée fait marche arrière, seule la CAQ tient parole et souhaite aller au bout de l’exploration sur Anticosti pour avoir un portait complet et juste du potentiel dont regorge l’île.

« Jean-François Lisée et ses députés n’ont plus aucune crédibilité. Il y a une époque où ils se battaient pour avoir toutes les informations en main, mais comme dans plusieurs autres dossiers, le PQ est vert à temps partiel. Quand il est au pouvoir, il veut exploiter les hydrocarbures, mais une fois dans l’opposition, il retourne sa veste. Il est important d’aller au bout de la phase d’exploration, afin de prendre une décision éclairée par la suite. Il n’est pas question de donner carte blanche à l’exploitation sans cette étape préalable, mais le Québec ne peut pas passer à côté d’un gisement pétrolier qui pourrait représenter des milliards de dollars. Si on veut créer de la richesse, lutter contre le décrochage scolaire, donner un répit fiscal aux Québécois, ce n’est pas en adoptant une position radicale comme Philippe Couillard ou en reniant ses engagements comme Jean-François Lisée qu’on y parviendra », a conclu Chantal Soucy.