Refus du PQ de rembourser les dons illégaux : La CAQ somme le PQ de placer l’argent en fiducie


 Publié le 14 décembre 2016
 

Puisque le Parti québécois (PQ) s’obstine à ne pas rembourser rubis sur l’ongle les 194 950 $ de dons illégaux et accepte même de traîner devant les tribunaux le Directeur général des élections (DGEQ), la Coalition Avenir Québec exige au chef péquiste Jean-François Lisée de mettre en fiducie l’argent sale réclamé, le temps que le litige trouve son dénouement.

Le porte-parole de la CAQ en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, a vivement dénoncé l’entêtement du PQ, qui ose remettre en question les preuves présentées par le DGEQ face aux contributions non conformes amassées par la formation au cours des dernières années. Cet argent sale, qui a servi notamment à payer des élections partielles et qui dort toujours dans les coffres du PQ, doit être remboursé dans les plus brefs délais, a insisté Benoit Charette.

« Le PQ force le DGEQ à le traîner en cour en refusant de rembourser leurs dons illégaux. Après tout ce que les Québécois ont vu et entendu en matière de corruption, quand le DGEQ te demande de montrer patte blanche, le premier réflexe doit être de collaborer, non pas de résister. Le PQ doit rembourser l’argent sale ou du moins mettre les sommes en fiducie le temps que l’affaire se règle. Une chose est certaine : M. Lisée doit cesser de se défiler et faire face à la musique, comme les autres partis », a déclaré Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes a poursuivi en indiquant que comme le PQ prétend ne pas avoir les fonds pour rembourser l’argent sale, il devra rendre des comptes sur toutes ses dépenses. Selon lui, il est inacceptable que le PQ, qui reçoit une subvention publique, ait mené des élections partielles avec de l’argent sale, continue de dépenser pour des campagnes de mauvais goût comme « L’Autre 150e », qui vise à ridiculiser le 150e anniversaire de la Confédération canadienne, et procède à l’embauche de conseillers spéciaux à même les fonds du PQ, comme c’est le cas de Paul Saint-Pierre Plamondon. « C’est une question de principe. Le PQ, tout comme la CAQ et le PLQ, a une responsabilité face aux Québécois : assurer une démocratie en santé, nettoyée de toute corruption. En refusant de rembourser l’argent sale, M. Lisée envoie un mauvais message à la population et alimente le cynisme. Qu’il cesse de trouver des excuses auprès du DGEQ et qu’il passe à la caisse, une bonne fois pour toutes », a conclu Benoit Charette.