Le PLQ défend toujours la bureaucratie et les élections scolaires


 Publié le 8 décembre 2016
 

Depuis 2 ans, le gouvernement Couillard a dépensé un demi-million de dollars pour une vingtaine d’élections scolaires partielles, dont toutes se sont déroulées avec des taux de participation ridicules, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Contrairement au Parti libéral, la CAQ estime que ces élections n’ont pas leur place. « Cet argent serait beaucoup mieux investi en services aux élèves que dans des élections bidon », a lancé François Legault.

Pourtant, il y a un an, presque jour pour jour, c’est un ancien ministre de l’Éducation libéral qui déposait un projet de loi pour abolir les élections scolaires, a rappelé M. Legault, avant de reculer. C’est simple : Philippe Couillard a cédé au lobby des commissions scolaires.

« Le premier ministre faisait le constat, comme beaucoup de gens du milieu de l’éducation, qu’avec un taux de participation de seulement 5 %, la démocratie scolaire ne fonctionne plus. Malheureusement, son nouveau ministre de l’Éducation a reculé. Il a fait adopter un autre projet de loi qui n’abolit pas les élections scolaires. Un taux de participation de seulement 2,5 %, comme ce fut le cas à la Commission scolaire des Découvreurs par exemple, ce n’est pas de la démocratie ! » a déclaré François Legault, qui évalue à 20 millions de dollars les économies dont le Québec tirerait profit de l’abolition des élections scolaires.

De son côté, le député de Chambly, Jean-François Roberge, a interpellé le ministre de l’Éducation au sujet de trois commissions scolaires qui recommandent à leurs enseignants de ne pas enseigner l’ensemble du programme éducatif prévu par le ministère de l’Éducation. En Chambre, le ministre a refusé de donner une directive aux commissions scolaires et a accusé la CAQ de vouloir être trop autoritaire avec ces dernières. Pourtant, un document dont la CAQ a obtenu copie incite clairement les enseignants à faire du nivellement vers le bas. « Le ministre Sébastien Proulx n’a pas le courage de mettre au pas les commissions scolaires qui refusent d’enseigner le programme du ministère. Quel manque de courage ! Les libéraux défendent toujours la bureaucratie scolaire plutôt que l’intérêt des élèves », a conclu le député caquiste.