Neutralité religieuse de l’État : Les Québécois ont sanctionné Philippe Couillard


 Publié le 6 décembre 2016
 

Au lendemain de quatre élections partielles très difficiles pour le Parti libéral du Québec (PLQ), le premier ministre, Philippe Couillard, est d’avis que son gouvernement a pourtant « littéralement sauvé le Québec » et que les Québécois ne comprennent pas son message. Pour le chef de la CAQ, François Legault, c’est plutôt Philippe Couillard qui refuse de comprendre que les Québécois sont tannés que leur gouvernement regarde de haut leurs préoccupations, notamment concernant le port de signes religieux par des employés de l’État en position d’autorité.

« Ce qui dérange le plus les Québécois, c’est l’approche intransigeante du premier ministre qui refuse un compromis responsable. C’est sa tendance à s’attaquer à tous ceux qui sont en désaccord avec lui sur les signes religieux des personnes qui occupent des postes d’autorité, soit la grande majorité de Québécois. Est-ce qu’aujourd’hui, le premier ministre est ouvert à revoir sa position sur les signes religieux pour les personnes en position d’autorité ? » a questionné M. Legault.

En Chambre, le premier ministre Couillard a préféré nier l’existence du problème, plutôt que de s’engager à agir. Il a prétendu qu’aucun employé de l’État en position d’autorité ne porte de signes religieux, alors qu’il est de notoriété publique que des enseignantes portent le voile, par exemple. « Malgré la colère qui gronde dans la population, Philippe Couillard continue de regarder de haut ses préoccupations. Il va même jusqu’à nier l’existence des problèmes soulevés par les Québécois, comme le port de signes religieux par les employés de l’État en position d’autorité. M. Couillard doit se reconnecter sur la volonté du peuple, le temps commence à presser », a conclu François Legault.