Annonce improvisée à la veille des partielles : Une opération de relations publiques pour faire diversion


 Publié le 5 décembre 2016

« Le bilan économique du gouvernement libéral se résume facilement : beaucoup de paroles et pas de résultats concrets. Cette tentative de sauvetage médiatique ne changera rien. Tout le monde voit très clair dans cette opération marketing, à quelques heures des élections partielles », s’est emporté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, convaincu que les Québécois ne se laisseront pas berner.

François Bonnardel juge pathétique l’annonce du gouvernement libéral, dimanche, qui se vante faussement de sa performance économique. Il a tenu à remettre les pendules à l’heure. D’abord, la diminution du taux de chômage au Québec est en bonne partie attribuable à la baisse de la population active, et non à une amélioration de la situation économique. Ensuite, le 1,7 milliard de dollars de surplus réalisé par le gouvernement a été fait sur le dos des Québécois, par des hausses de taxes et tarifs à n’en plus finir. Le leader de la CAQ rappelle que cet exploit ne leur sera même pas récompensé, puisque les libéraux refusent de leur accorder des baisses d’impôts.

« C’est une tentative de diversion, une pauvre opération de relations publiques du gouvernement libéral, qui essaie de faire oublier son triste bilan à l’aube des élections partielles. Philippe Couillard mérite d’être sanctionné sévèrement pour sa piètre performance économique et son manque d’éthique et d’intégrité. Les Québécois ne se laisseront pas acheter par des paroles creuses ! Ils savent que sous les libéraux, la croissance économique demeure très faible, les investissements privés sont en chute libre et leur fardeau fiscal n’a fait qu’augmenter. Les libéraux sont morts de rire et pensent que les Québécois n’y voient que du feu », a déclaré le caquiste François Bonnardel, rappelant que le Québec enregistre une croissance économique de seulement 1,4 % cette année, comparativement à 2,5 % pour l’Ontario.

Le leader parlementaire de la CAQ souligne que les chiffres sont têtus : si le Québec avait connu depuis 2014 une croissance économique aussi soutenue que l’Ontario, nous aurions reçu 2,4 milliards de dollars de plus en revenus annuels. « Rien que cette année, le Québec aurait pu enregistrer 650 millions de dollars de plus dans son budget. Quel manque d’ambition ! On ne peut pas se réjouir d’une aussi faible croissance », a poursuivi le député de Granby.

« Comme le dit mon chef François Legault depuis des mois déjà : le Québec peut et doit faire mieux. Le revenu disponible des Québécois démontre que le vrai problème demeure : il n’y a pas assez de bons emplois à 30-40-50 $ de l’heure. J’invite Philippe Couillard à se mettre réellement au travail au lieu de tenter de sauver les meubles à la veille d’élections où les Québécois voudront le punir sévèrement », a conclu François Bonnardel.