Scandale à la SIQ : Carlos Leitão refuse toujours d’admettre que les Québécois ont été floués


 Publié le 1 décembre 2016
 

Le ministre des Finances, Carlos Leitão, refuse de faire amende honorable et de retirer ses propos inquiétants des derniers jours, selon lesquels le gouvernement libéral a fait un bon coup dans la transaction immobilière entre la Société immobilière du Québec (SIQ) et George Gantcheff.

Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, il n’y a aucun doute : les Québécois ont été floués et 3 rapports le démontrent noir sur blanc. Il a invité une fois de plus Carlos Leitão à reconnaître publiquement qu’il s’agit d’un scandale majeur, le plus grand de l’histoire récente au Canada. En réponse, le ministre s’est lancé dans des attaques futiles en traitant les députés de la CAQ d’« idiots ».

« Ce qui est idiot, ce sont les millions de dollars qu’ont perdus les Québécois dans ce scandale sans précédent. Les libéraux veulent le balayer en dessous du tapis, mais ils ne pourront se défiler longtemps. D’abord, l’émission Enquête a démontré que les collecteurs de fonds libéraux Franco Fava, Charles Rondeau et William Bartlett devaient recevoir des millions de dollars en commission en lien avec ces transactions. Puis, on apprend que les trois immeubles vendus à George Gantcheff et au consortium dont faisait partie Tony Accurso l’ont été bien en bas du prix du marché. Finalement, la CAQ a révélé que le gouvernement libéral a loué des immeubles en s’engageant à payer 21 millions de dollars en rénovations majeures dans des locations que le ministre des Finances considère comme un bon coup. Rien n’est plus faux ! » s’est exclamé François Legault.

Le chef de la CAQ a souligné que même le président de la Société québécoise des infrastructures – qui a remplacé la défunte SIQ –, Luc Meunier, a admis au quotidien Le Devoir que la clause de rénovations, « c’est un scandale qu’elle soit là ». « Faut-il comprendre que le ministre des Finances n’est pas d’accord avec le président de la SQI ? Philippe Couillard a dit de son gouvernement qu’il était irréprochable en matière d’intégrité et qu’il serait le plus transparent de l’histoire. C’est rire des Québécois ! Les Québécois ont le droit de savoir pourquoi Philippe Couillard protège toujours le Parti libéral », a conclu François Legault.