Élargissement de l’autoroute 15 : Bruno Laroche lance un cri d’alarme


 Publié le 24 novembre 2016
 

Accompagné du député de Groulx et porte-parole de la CAQ en transports, le candidat pour l’élection partielle dans Saint-Jérôme, Bruno Laroche, a lancé un cri d’alarme au gouvernement libéral jeudi. Il réclame la concrétisation, dans les plus brefs délais, du projet d’élargissement de l’autoroute des Laurentides permettant l’ajout d’une voie réservée au transport collectif et le covoiturage.

Bruno Laroche rappelle qu’une étude se penchant sur l’aménagement d’une voie réservée pour le transport en commun a été présentée en 2012 au MTQ. Les coûts estimés étaient alors d’environ 47 millions de dollars, soit moins que le montant de 50 millions pour être inscrit au Plan québécois des infrastructures 2014-2024.

Le candidat caquiste est catégorique : le gouvernement délaisse la région des Laurentides. « Les automobilistes et les usagers du transport en commun de la rive-nord de Montréal vivent un véritable calvaire pour se rendre dans la métropole le matin et en ressortir le soir. Il y a des bouchons de circulation monstres. La région a subi une explosion démographique. Que fait la ministre responsable de la région, Christine Saint-Pierre? Elle se promène aux quatre coins de la planète, mais est complètement invisible dans sa région! De mon côté, je m’engage à oeuvrer avec le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, pour que ce projet se réalise enfin. Travaillons ensemble afin que les Jérômiens aient enfin une qualité de vie digne de ce qu’ils méritent. C’est pour changer le quotidien des Jérômiens que je me suis lancé en politique! », soutient-il.

Le député de Groulx, Claude Surprenant, explique pour sa part que la voie réservée, aménagée sur le terre-plein déjà existant, permettrait de favoriser le transport en commun et le covoiturage. « De cette façon, on réduirait la congestion et les gaz à effet de serre. Au total, il n’y aurait que 11 km de route à construire entre les kilomètres 19 et 8. Il ne faut pas oublier que 180 000 véhicules circulent sur cette autoroute quotidiennement. Visiblement, ce projet semble perdu dans les limbes et n’est pas une priorité pour le gouvernement », conclut-il.