Permis d’école à la Mission de l’Esprit-Saint : Les libéraux se font complices d’enseignements absurdes


 Publié le 15 novembre 2016
 

La Coalition Avenir Québec dénonce vivement la décision du gouvernement libéral d’octroyer un permis d’enseignement au groupe religieux la Mission de l’Esprit-Saint, qui a pu rouvrir ses portes en septembre dernier malgré sa fermeture en 2004 et un verdict ferme de la Cour supérieure en 2007.

Le porte-parole en matière d’éducation, Jean-François Roberge, rappelle que depuis son élection, le gouvernement libéral parle beaucoup dans le dossier des écoles religieuses illégales, mais au moment d’agir, il se ramollit et plie sous la pression. Le député caquiste de Chambly entend cette fois-ci faire entendre raison au ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, puisque la Mission de l’Esprit-Saint transmet des valeurs totalement absurdes et des connaissances erronées à sa clientèle.

« Il s’agit d’une école où on propage de la désinformation scientifique. Comment le gouvernement peut-il donner un permis à une école où on enseigne le matin que la terre est ronde, pour ensuite enseigner l’après-midi que la terre est en forme de poire ? Une étudiante a courageusement accepté de dénoncer la pression mise sur les jeunes filles. Elle a dit : “À 14 ans, on nous prépare à avoir des enfants”. À l’école de la Mission de l’Esprit-Saint, on force les jeunes filles à faire des enfants, on leur enseigne que la terre est en forme de poire, et pour le ministre, tout va bien ! Comment peut-on autoriser une école comme celle-là ? » a lancé Jean-François Roberge, qui a eu droit à des réponses laconiques du ministre Proulx.

En restant les bras croisés devant ce phénomène, le gouvernement libéral semble vouloir passer un message dangereux dans la société : il est normal de cautionner la marginalisation et la ghettoïsation des jeunes et de favoriser leur exclusion sociale, déplore le député de Chambly. « Le Parti libéral est prêt à accepter n’importe quoi au nom du multiculturalisme ! Le ministre doit revenir sur sa décision et révoquer le permis de cette école où on enseigne aux enfants que la mort d’un policier en 1925 est l’incarnation du Saint-Esprit », a conclu Jean-François Roberge.