Fin des opérations pour traiter le cancer des poumons à Drummondville : Un coup dur pour le Centre-du-Québec


 Publié le 9 novembre 2016

Au lieu de renverser sa décision bureaucratique, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, maintient le cap et compte toujours envoyer les patients de Drummondville atteints d’un cancer des poumons se faire soigner à l’extérieur de la région du Centre-du-Québec, ont déploré les députés de la Coalition Avenir Québec, Sébastien Schneeberger et André Lamontagne.

Environ 40 patients atteints du cancer devront maintenant faire deux heures de voiture aller-retour pour se faire soigner à Trois-Rivières, a indiqué Sébastien Schneeberger, député deDrummond–Bois-Francs.

« Le ministre de la Santé vit vraiment dans une bulle bien loin de la réalité des patients et ce n’est pas juste dans le Centre-du-Québec. En gros, il dit à 40 patients atteints du cancer des poumons : “même si vous êtes gravement malade, vous ferez des allers-retours de 2 heures à Trois-Rivières !” Le maire de Drummondville, avec qui j’ai parlé ce matin, est inquiet. Le médecin, qui traite les patients, est lui aussi choqué par cette décision bureaucratique froide. Comment le ministre de la Santé peut-il non seulement approuver, mais justifier, la décision de couper les chirurgies du cancer des poumons à Drummondville ? C’est inacceptable », a vivement dénoncé Sébastien Schneeberger.

Pour le député de Johnson André Lamontagne, cette décision malavisée de couper les chirurgies du cancer des poumons à Drummondville est un autre exemple de la centralisation des services de santé vers les grandes villes, donc au détriment de la proximité. « Dans le Centre-du-Québec, d’autres services de santé seront bientôt coupés. En janvier prochain, on va couper 6 services à l’hôpital de Nicolet. Il y aussi le projet Optilab qui va frapper les hôpitaux de Victoriaville et de Drummondville. Pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à couper les soins de santé dans le Centre-du-Québec? Pourquoi traiter les gens du Centre-du-Québec comme des citoyens de seconde zone ? » a lancé André Lamontagne.