Agrandissement de l’hôpital de Saint-Jérôme : Les libéraux reportent le projet aux calendes grecques, déplore Benoit Charette


 Publié le 8 novembre 2016
 

Alors que l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme déborde continuellement et que les patients sur civière sont contraints d’attendre plus de 24 heures, le nouveau pavillon de santé mentale, promis par les libéraux et les péquistes, ne verra pas le jour de sitôt si l’on se fie aux réponses évasives du ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région des Laurentides, Benoit Charette, dénonce que le projet ne soit pas encore commencé alors que l’ex-ministre libéral de la Santé, Yves Bolduc, avait annoncé son ouverture en 2014. En effet, rappelons que M. Bolduc avait prévu d’ouvrir les portes du pavillon dès 2014.

« C’est inacceptable que 32 mois après son élection, le gouvernement n’ait toujours pas annoncé que le projet sera enfin réalisé. Ça n’excuse pas non plus le Parti québécois qui a annoncé la construction du pavillon en santé mentale en 2014 sans même déposer de crédits budgétaires. Résultat : ce projet est au stade de planification depuis 2013 dans le Plan québécois des infrastructures. Les Québécois de Saint-Jérôme et des Laurentides attendent depuis des années la construction d’un nouveau pavillon, qui doit comprendre 96 lits d’hospitalisation. Aujourd’hui, ils ne connaissent même pas la date de la première pelletée de terre et encore moins le moment de son ouverture », peste Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes souligne que la construction du pavillon en santé mentale est plus que justifiée, vu la situation alarmante à l’urgence de Saint-Jérôme. « Il y a des lits occupés à l’urgence de Saint-Jérôme par des gens qui ne devraient pas s’y retrouver. Le nouveau pavillon pourra réduire la pression sur l’urgence. Ça doit être une priorité pour le gouvernement. Les citoyens de Saint-Jérôme méritent plus que d’attendre plus de 24 heures, l’une des pires performances au Québec », déplore Benoit Charette.