Hausse des tarifs d’électricité : Un autre cadeau des libéraux, dénonce la CAQ


 Publié le 27 octobre 2016
 

Depuis le dépôt du projet de loi 106 en juin dernier, la députée de la Coalition Avenir Québec, Chantal Soucy, a tenté tant bien que mal de faire entendre raison au ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, quant à l’augmentation des tarifs d’Hydro-Québec qu’il accorde personnellement, puisqu’il compte utiliser Hydro-Québec pour financer des projets d’infrastructures liés à l’électrification du transport collectif.

Rencontres privées, questions au Salon bleu, présentation d’amendements : la porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy, a talonné le gouvernement libéral jusqu’à la toute fin. Malheureusement, les libéraux ont forcé l’adoption des articles qui donnent le pouvoir à Hydro-Québec d’accorder des aides financières pour l’électrification des transports et de refiler l’ensemble de ces nouvelles dépenses aux Québécois.

« Le gouvernement libéral a d’abord nié mes soupçons. Par la suite, Hydro-Québec a confirmé que pour couvrir ces dépenses, “il faut ajuster les tarifs d’un certain pourcentage”. La porte était grande ouverte, mais aujourd’hui, elle est défoncée et il n’y a pas de retour en arrière. Parce qu’il n’a aucun plan économique, parce qu’il n’a aucune vision, le Parti libéral veut refiler la facture aux familles québécoises, déjà étouffées par leurs factures d’électricité. Le ministre Arcand veut le beurre et l’argent du beurre. Aujourd’hui, les libéraux démontrent une fois de plus leur vrai visage », s’est offusquée la députée Soucy, rappelant que le projet de loi 106 vise notamment le futur projet de train électrique montréalais de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

La députée de Saint-Hyacinthe a dénoncé également la tentative du ministre Pierre Arcand, qui tente de faire croire à la population que la CAQ se prononce contre le projet de la Caisse, contre les transports collectifs, contre les énergies vertes et contre toute innovation. « La coupe est pleine ! Le gouvernement fait dérailler le débat. Ce que fait le gouvernement, c’est se laver les mains de toute décision budgétaire, pour ensuite poser avec le sourire aux lèvres dans les photos lors de cérémonies d’inauguration et s’en tirer en prenant tout le crédit. C’est de la vieille politique. Les Québécois s’en souviendront », a conclu Chantal Soucy.