Baisse d’impôts : François Legault talonne Philippe Couillard en chambre


 Publié le 18 octobre 2016
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, exige une baisse d’impôts immédiate pour les Québécois et demande à Philippe Couillard de financer cette mesure essentielle pour l’économie québécoise en puisant dans les surplus budgétaires.

Le gouvernement libéral génère actuellement des surplus de 2 milliards de dollars, versés directement au Fonds des générations, alors que les prévisions de croissance économique des institutions financières sont constamment revues à la baisse. Il s’agit donc d’une « fausse bonne idée », a qualifié François Legault, qui souhaite que le premier ministre Couillard utilise une partie de ces surplus pour une réduction du fardeau fiscal des Québécois dès la prochaine mise à jour économique, en novembre.

« Ça fait des mois que je répète au premier ministre que la croissance économique est faible et qu’on peut faire mieux au Québec. Sur le terrain, les Québécois nous disent qu’ils n’arrivent plus, que leurs taxes, leurs tarifs et leurs impôts augmentent plus vite que leur salaire. Si on veut réduire notre endettement, il faut aussi relancer l’économie. Je suis d’accord pour respecter l’équilibre budgétaire, mais dégager des surplus de 2 milliards de dollars cette année avec les taxes, les tarifs et les impôts que paient les Québécois est une mauvaise décision économique », a déclaré François Legault

Le député de L’Assomption a rappelé que Desjardins prévoit maintenant pour l’année courant une croissance de seulement 1,2 %, au même moment où plusieurs experts, incluant le Fonds monétaire international, demandent aux gouvernements occidentaux d’agir pour stimuler l’économie. Pour la CAQ, c’est clair : la priorité est de donner de l’oxygène aux familles québécoises, en leur accordant une baisse de 1 000 $ en impôts. « J’invite le premier ministre à parler plus souvent à des familles qui ont de la misère à joindre les deux bouts, avec des salaires qui augmentent moins vite que le coût de la vie », a conclu François Legault.