Rapport du Protecteur du citoyen : Philippe Couillard refuse de s’excuser auprès des plus vulnérables


 Publié le 4 octobre 2016
 

Malgré les conclusions accablantes et sans appel du Protecteur du citoyen, Philippe Couillard persiste à refuser de reconnaître que les choix de son gouvernement ont affecté les services directs aux citoyens, notamment les plus vulnérables, déplore François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec. Pire : il refuse de retirer ses propos maladroits tenus la semaine dernière, où il affirmait que les discours sur les personnes vulnérables et des finances publiques déséquilibrées « ce n’est que du vent, ça ne veut rien dire pour la population ».

« Jamais Robert Bourassa n’aurait prononcé de telles paroles. Les aînés, les patients et les personnes handicapées savent que les coupures dans certains services, ce n’est pas du vent. La moindre des choses aurait été que le premier ministre reconnaisse que les services aux citoyens ont été touchés. Le Protecteur du citoyen a confirmé ce qu’on reprochait au gouvernement libéral depuis deux ans et demi : il a choisi la voie facile pour équilibrer le budget, c’est-à-dire couper des services », a réaffirmé François Legault.

Bien que favorable au retour à l’équilibre budgétaire, le chef caquiste critique une fois de plus l’insensibilité de Philippe Couillard qui, au lieu de reconnaître ses torts et s’excuser, met toute son énergie à nier une évidence. « Le premier ministre peut bien nous faire la morale, mais les faits sont têtus : les actions de son gouvernement ont touché les plus vulnérables. Refuser de le reconnaître, ce n’est pas un symbole de force, c’est le symbole d’un premier ministre déconnecté qui défend l’indéfendable », note François Legault.