Réduisons dès maintenant le nombre d’appareils de loterie vidéo, réclame François Legault


 Publié le 28 septembre 2016
 

Talonné par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le premier ministre s’est finalement rendu à l’évidence et a accepté que les 375 appareils de loterie vidéo actuellement non utilisés ne soient pas replacés. Malgré cette avancée, Philippe Couillard a refusé de garantir le respect de la limite de 5 machines par établissement, comme c’est le cas depuis nombre d’années au Québec.

M. Legault a rappelé que la CAQ propose depuis plusieurs mois le retrait de 1 600 appareils de loterie vidéo en circulation dans les bars et un meilleur contrôle sur la location de ceux-ci en milieux défavorisés. Il est temps de cesser d’exploiter la misère humaine par l’entremise de ces machines, qui appauvrissent les Québécois et encouragent le jeu pathologique, a plaidé le chef caquiste.

« Les drames humains causés par ces appareils sont connus et maintenant très bien documentés. Des mères, des pères se ruinent pour jouer. Le gouvernement nous a dit le printemps dernier qu’il était ouvert à notre suggestion, mais encore une fois, il dit une chose et fait le contraire. On apprend qu’il va laisser Loto-Québec ne pas respecter la limite de 5 appareils par établissement… une limite que s’est pourtant fixée le Québec depuis plusieurs années. Il faut agir pour réduire ces appareils de loterie vidéo qui brisent des vies », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a qualifié ces machines de loterie vidéo de véritable fléau social, un cancer pour la société. « Nous sommes tous responsables d’avoir toléré ces appareils de loterie vidéo pendant des années. Maintenant, il faut agir. Des personnes dépensent toutes leurs économies et celles de leur famille dans ces machines. Le premier ministre a eu quelques jours de réflexion pour se faire un jugement. Est-ce que le premier ministre peut-il faire preuve de leadership et nous assurer que la limite de 5 appareils par bar sera respectée? » a tenté de savoir François Legault.