Formation médicale en anglais en Outaouais : Les libéraux doivent imposer le français, exige Claire Samson


 Publié le 21 septembre 2016
 

« Avec les libéraux, le diable est toujours dans les détails! » Voilà ce qu’a déclaré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et promotion de la langue française, Claire Samson, en révélant lors de la période des questions que la moitié des cours qui seront offerts dans la nouvelle faculté de médecine satellite en Outaouais le seront uniquement en anglais durant la première année et demie de formation.

Pour la députée caquiste, cette situation est inacceptable puisque dans les autres facultés de médecine du Québec, les cours sont offerts en français. Il n’y aucune raison valable selon laquelle l’Outaouais échapperait à la règle. Surtout, Mme Samson a tenté de savoir pourquoi le gouvernement libéral a omis de mentionner ce détail important lors de l’annonce de l’implantation de cette faculté en collaboration avec l’Université McGill, il y a quelques semaines. Elle a invité le gouvernement à se tenir debout et à imposer la primauté du français au Québec.

« Le Parti libéral minimise toujours la défense du français. Il trouve toujours des excuses. Aujourd’hui, la CAQ exige du gouvernement qu’il corrige son erreur et qu’il offre des cours en français lors de l’inauguration de la faculté de médecine, dès 2020. Pourtant, en 2014, les libéraux avaient déclaré publiquement que les étudiants de l’Outaouais auraient le droit de recevoir un enseignement complètement en français. Ils ont trois ans pour le faire. C’est un effort raisonnable, légitime, qui renforcera le statut français au Québec », a déclaré Claire Samson.

La députée d’Iberville a indiqué que ce choix politique forcera un étudiant francophone québécois qui désire s’inscrire à la faculté de médecine de l’Outaouais d’être nécessairement parfaitement bilingue. « Il faut faire du français une condition non négociable. Si l’Université McGill est incapable de franciser ses cours pendant la première année et demie de formation d’ici 3 ans, le gouvernement doit se retourner vers une autre faculté de médecine francophone capable de le faire », a conclu Claire Samson.