Affaire Nadeau : Le vérificateur général doit enquêter, réclame la CAQ


 Publié le 20 septembre 2016
 

La Coalition Avenir Québec demande que le Vérificateur général du Québec enquête sur le processus ayant mené à l’octroi d’une subvention de 3 millions de dollars à l’entreprise Pyrobiom Énergies, propriété de Yvon Nadeau, un ex-employé du ministre Laurent Lessard.

Simon Jolin-Barrette, critique de la CAQ en matière de justice et député de Borduas, s’étonne encore de l’octroi de cette subvention, puisque M. Nadeau était conseiller de M. Lessard, alors ministre des Forêts au moment de la demande par son employé. Depuis deux semaines, l’actuel ministre des Transports est sur la sellette et il n’a toujours pas clarifié le dossier, martèleSimon Jolin-Barrette.

« Il y a plusieurs zones d’ombres autour de l’octroi de cette subvention et il est primordial que le Vérificateur général enquête sur cette subvention octroyée à un proche ami du gouvernement. Ce n’est pas anodin : Yvon Nadeau a demandé, et obtenu, une subvention du gouvernement qui l’embauche! Il est urgent de connaître le processus qui a mené à cette décision d’accorder 3 millions de dollars à Pyrobiom, qui s’avère en plus être la somme maximale admissible au programme dont il était question. La population a le droit de savoir la contribution, l’implication et le rôle précis de l’actuel ministre des Transports dans ce processus », estime Simon Jolin-Barrette.

Mardi, le député de Borduas a demandé au ministre Lessard de reconnaitre au moins son manque de jugement dans cette affaire… chose qu’il a refusée de faire. Le député caquiste a aussi réclamé la publication de l’avis du commissaire à l’éthique qu’il dit avoir obtenu en 2014. « Les Québécois méritent des réponses claires et de la transparence de leur gouvernement. Malheureusement, on voit que peu importe les changements apportés par le premier ministre à son conseil des ministres, les mêmes problèmes persistent toujours : un manque flagrant d’intégrité, d’éthique et de jugement. On veut l’heure juste », réclame Simon Jolin-Barrette.