Accès à un médecin de famille


 Publié le 9 septembre 2016
 

« Actuellement, 1 patient sur 4 quitte l’urgence sans avoir vu de médecin, ce qui représente environ 16 000 personnes par année! Si tous les Lanaudois(es) étaient pris en charge, on règlerait une grande partie du problème d’engorgement à l’urgence », soutient Mathieu Lemay.

Alors que le premier ministre a admis que l’accès aux soins de santé dans la région de l’Outaouais était «long», les députés de la Coalition Avenir Québec dans Lanaudière souhaitent rappeler au premier ministre que la région de Lanaudière fait également les frais depuis les 10 dernières années de la mauvaise gestion libérale, avec seulement 73,4% de la population qui a accès à un médecin de famille.

« Le gouvernement libéral s’est traîné les pieds dans la prise en charge des patients par les médecins et tente de nous faire croire que le problème sera réglé avec une nouvelle structure comme les supercliniques. Si les médecins de famille acceptaient de prendre en charge plus de patients en groupe 7 jours sur 7, on n’aurait pas besoin d’une nouvelle structure. La population de Lanaudière n’a pas le luxe d’attendre les solutions magiques, elle mérite plus de leadership », a dénoncé le député de L’Assomption et chef de la CAQ, François Legault.

Mathieu Lemay, député de Masson et porte-parole de la région de Lanaudière pour la CAQ, rappelle que l’Hôpital Pierre-Le Gardeur connaît l’un des pires temps d’attente à l’urgence au Québec et l’un des plus hauts taux d’occupation. « Actuellement, 1 patient sur 4 quitte l’urgence sans avoir vu de médecin, ce qui représente environ 16 000 personnes par année! Si tous les Lanaudois(es) étaient pris en charge, on règlerait une grande partie du problème d’engorgement à l’urgence », a-t-il ajouté.

Pour Lise Lavallée, députée de Repentigny, le taux de croissance démographique important et le vieillissement de la population incitent à l’urgence d’agir. « D’ici les 15 prochaines années, la population du sud de Lanaudière augmentera de 24 % et le nombre de personnes âgées à plus de 150%. Les Lanaudois(es) méritent leur juste part, sans compter que notre région souffre d’iniquité interrégionale dans le financement des services en santé et services sociaux », a-t-elle conclu.