Épidémie de feu bactérien : Le gouvernement doit aider tous les producteurs affectés, dit la CAQ


 Publié le 2 septembre 2016
 

Au terme d’une rencontre avec Pierre Paradis et des producteurs de pommes dans des vergers affectés de Saint-Joseph-du-Lac, la députée de Mirabel pour la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, presse le ministre de l’Agriculture à trouver rapidement une sortie de crise et de ne pas être à la remorque du gouvernement fédéral.

Sylvie D’Amours juge totalement inacceptable la décision du gouvernement libéral d’attendre un accord avec Ottawa avant d’aider financièrement tous les producteurs de pommes aux prises avec la brûlure bactérienne. Des gestes concrets et des mesures financières pour les soulager doivent être mis en place dans les plus brefs délais. « Il est hors de question d’attendre plus longtemps. Ma patience, mais surtout celle des producteurs agricoles, a ses limites. Je ne vois pas pourquoi il faudrait attendre qu’Ottawa donne son aval pour que Québec puisse aider nos producteurs agricoles. Quand ce sont nos producteurs qui sont en difficulté, le gouvernement a toujours tendance à se traîner les pieds. Pierre Paradis doit faire preuve de leadership et agir, maintenant », exige Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel persiste et signe : la facture liée au combat du feu bactérien, qui ravage actuellement de nombreux vergers dans la région des Laurentides, ne doit pas être refilée aux pomiculteurs. D’ailleurs, ce ne sont pas tous les agriculteurs qui sont inscrits au programme ASREC, rappelle Mme D’Amours, réclamant ainsi du ministre Paradis qu’il n’abandonne pas la majorité des producteurs agricoles touchés. « Actuellement, il n’y a que 38 producteurs sur 131 qui sont déjà assurés via le programme ASREC. Avec une si faible participation, cela prouve que le programme d’assurance stabilisation pour les producteurs de pommes est non seulement inefficace, mais mal adapté à la réalité. Le ministre ne doit pas abandonner la majorité des agriculteurs pris avec ce fléau. Pour le bien de cette industrie, je demande à Pierre Paradis de faire son bout de chemin et d’indemniser l’ensemble des producteurs touchés », conclut la députée de Mirabel.