Mise en marché des petits fruits : « Le gouvernement libéral doit prioriser le Québec avant les États-Unis » – Sylvie D’Amours


 Publié le 3 août 2016
 

Le gouvernement libéral met en péril l’industrie québécoise des petits fruits par son inaction à trouver des solutions afin que les produits puissent se retrouver sur les tables des Québécois. La députée de Mirabel et porte-parole de la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, dénonce ainsi l’indifférence du gouvernement libéral qui se montre incapable de protéger l’industrie des petits fruits et d’en faire la promotion au lieu de laisser toute la place aux produits importés. En pleine saison des récoltes, la porte-parole caquiste en matière d’agriculture, pêcherie et alimentation réclame des actions immédiates pour les producteurs et productrices de petits fruits.

« Que ce soit avec les fraises, les framboises ou les bleuets, l’industrie québécoise des petits fruits n’est pas en mesure d’atteindre directement les consommateurs et de vendre le fruit des récoltes. Il s’agit d’un scandale estival qui se répète et s’aggrave d’année en année. Pendant que le ministre de l’Agriculture s’occupe des produits de deuxième catégorie, que fait-il pour ceux de première catégorie? Il n’a encore posé aucun geste pour permettre aux producteurs agricoles de simplement rejoindre davantage les familles québécoises qui ne demandent pas mieux que de manger des fruits et légumes frais du Québec. Pierre Paradis est en poste depuis 2 ans et non seulement rien n’a changé, mais certains producteurs de petits fruits risquent de perdre leurs récoltes et leurs revenus faute d’une présence suffisante dans les supermarchés », souligne Madame D’Amours.

La députée caquiste de Mirabel invite le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, à visiter les épiceries et supermarchés du Québec. Il y constatera que les produits du Québec se font rares et sont loin d’occuper une place de choix. « Le ministre ne défend pas les producteurs du Québec qui devraient être les grands pourvoyeurs de notre garde-manger. Les familles québécoises veulent des produits locaux sur leur table à tous les repas. Que fait le gouvernement libéral? Quand va-t-il finalement agir pour soutenir, développer et surtout stabiliser l’agriculture au Québec ? À la CAQ, nous voulons une agriculture québécoise forte pour tous les Québécois », conclut Madame D’Amours.