Aide médicale à mourir : Ne pas prolonger la souffrance


 Publié le 19 juillet 2016

Le député François Paradis invite les gouvernements fédéral et provincial à trouver une solution pour arrimer leurs lois sur l’aide médicale à mourir et ainsi «respecter l’esprit et le consensus exprimé par les Québécois».

TVA Nouvelles nous apprenait hier que le sous-ministre en matière de Santé, Michel Fontaine, a envoyé une lettre envoyée aux directeurs d’établissement de santé précisant les nouvelles modalités de l’administration de l’aide médicale à mourir.

Il précise notamment que dorénavant, il devra s’écouler une période de dix jours entre le moment où un patient demande l’aide médicale à mourir et celui où elle est administrée, afin de se conformer à la nouvelle loi fédérale.

Pour François Paradis, les nouvelles directives risquent de mettre les patients dans des situations difficiles et délicates : celles de prolonger une souffrance.

« 10 jours est un délai beaucoup trop long lorsqu’on souffre. Ce n’est pas une situation idéale, tant pour les patients que pour leurs proches. Il faut que les deux gouvernements trouvent une solution pour arrimer les deux lois, afin de respecter l’esprit et le consensus exprimé par les Québécois », soutient le député de Lévis.