Écoles à vocation particulière : La CAQ réclame que le ministre Proulx rétablisse le transport scolaire


 Publié le 22 juin 2016
 

La Coalition Avenir Québec demande à ce que les services de transport scolaire qui ont été coupés dans certaines écoles à vocation particulière de Montréal soient rétablis pour tous les parents, sans que la facture leur soit refilée, comme envisage de le faire la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

Mercredi, le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge, était accompagné de représentants des parents aux prises avec cette situation injustifiable. Il a lancé un appel à l’action au gouvernement libéral, alors que les 700 élèves de trois écoles montréalaises – Atelier, Fernand-Seguin et FACE – risquent fort bien d’être privés de transport scolaire dès la prochaine rentrée scolaire, à moins que leurs parents ne déboursent 600 $.

« Faute d’avoir une oreille attentive au gouvernement, la CSDM propose de faire payer près de 600 $ par famille pour transporter les élèves dans trois écoles à vocation particulière. Il est inadmissible que du jour au lendemain, un élève admis dans une école publique à vocation particulière ne puisse plus y aller, simplement parce que ses parents n’auraient pas les moyens de payer cette nouvelle taxe au transport scolaire. Je n’arrive pas à croire que le ministre Sébastien Proulx n’ait pas encore levé le petit doigt pour défendre le droit de ces enfants d’aller à l’école. Le gouvernement libéral est vraiment le champion de l’improvisation en éducation », a déclaré le caquiste Jean-François Roberge.

Pour le député de Chambly, tant le Parti libéral que le Parti québécois sont à blâmer pour la situation actuelle. Les deux vieux partis ont en effet imposé depuis 2012 des compressions de plusieurs millions de dollars au réseau de l’éducation, qui sont à l’origine de ce manque à gagner, a-t-il rappelé. Or, faire payer le transport aux parents d’enfants fréquentant ce type d’école est une mesure injuste, puisque les familles plus démunies ne pourront plus les y envoyer.

« C’est une question d’équité. Tout cela démontre une fois de plus à quel point les libéraux n’ont pas de vision pour assurer la réussite de nos enfants. Depuis deux ans, le gouvernement n’a même pas couvert l’inflation dans les budgets de l’éducation, mais plutôt coupé dans les services directs aux élèves. Qu’est-ce que ça va prendre au ministre Sébastien Proulx pour qu’il se réveille et réalise que l’éducation n’est pas une dépense comme les autres, mais le meilleur investissement pour notre avenir? » a conclu Jean-François-Roberge.