« Qu’est-ce que Philippe Couillard a à cacher? » -François Legault


 Publié le 20 avril 2016
 

Talonné par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a finalement admis du bout des lèvres qu’une vérification interne était en cours dans son parti au sujet du financement politique illégal. Le chef libéral ne s’est toutefois pas engagé à rendre publics les résultats de cette vérification et à rembourser les sommes illégales pour les 20 dernières années.

Le chef caquiste a exigé que les conclusions de cette vérification interne soient rendues publiques. Il a également accepté la proposition de Philippe Couillard de passer au peigne fin le financement de tous les partis politiques, y compris celui de la CAQ et de l’ADQ depuis 1996. Toutefois, les modalités entourant cette enquête demeurent floues et le premier ministre n’a pas profité de la période des questions pour préciser ses intentions. La pire chose qu’il pourrait arriver est qu’il improvise ou qu’il recule pour sauver les intérêts du Parti libéral, a prévenu François Legault.

« Depuis des mois, nous voulons que le Directeur général des élections puisse enquêter sur les pratiques de financement des partis lors des 20 dernières années. Les mêmes règles qui s’appliquent aux firmes de construction doivent aussi s’appliquer aux partis politiques. Il faut agir rapidement et faire enfin la lumière sur les 20 dernières années noires du financement politique illégal. Depuis son retour en politique, le premier ministre sait que le Parti libéral est lié à de nombreuses histoires de financement illégal depuis 1996. La première action qu’il aurait dû prendre en devenant chef du Parti libéral aurait été de mener une vérification interne pour faire le ménage. Quel échéancier se donne-t-il pour sa vérification interne? Plutôt que d’être le garant de l’intégrité, le premier ministre est devenu le gardien des phrases floues. Il doit nous démontrer que son ouverture soudaine n’est pas celle d’un chef qui cherche à gagner du temps pour les intérêts du Parti libéral », a mentionné le chef de la CAQ.