Le gouvernement Couillard s’est écrasé devant Justin Trudeau


 Publié le 18 mars 2016
 

L’annonce de deux nouveaux sénateurs québécois, nommés par le premier ministre Justin Trudeau sans même que les Québécois n’aient eu un seul mot à dire, est une triste opportunité ratée pour le gouvernement Couillard, a vivement dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et député de Borduas, Simon Jolin-Barrette.

Pour le député caquiste, le gouvernement de Philippe Couillard a laissé passer une occasion historique de faire faire des gains au Québec au sein de la fédération canadienne. L’immobilisme libéral et l’abdication volontaire et assumée du premier ministre sur tous les dossiers identitaires face à Ottawa empêchent notre nation d’avancer.

« Une fois de plus, Philippe Couillard rate une belle occasion de poser un geste fort d’affirmation nationale. Malgré la volonté claire de la grande majorité des Québécois, il passe son tour, abdique devant le premier ministre Justin Trudeau. C’est simple : les Québécois veulent faire des gains, ils veulent que leur gouvernement fasse valoir et défende ses intérêts à l’intérieur du Canada. Philippe Couillard n’est tout simplement pas à la hauteur, il n’a aucune sensibilité nationaliste et nous en avons la preuve flagrante aujourd’hui », a déclaré Simon Jolin-Barrette, à la suite de la nomination, vendredi matin, de deux nouveaux sénateurs pour le Québec.

Le fédéralisme du statu quo des libéraux est purement idéologique, a fait savoir M. Jolin-Barrette. En effet, malgré les nombreuses perches tendues au gouvernement Couillard, le ministre Jean-Marc Fournier a fermé tous les canaux de communication. « Nous ne remettons aucunement la qualité et le parcours important des personnes qui ont été nommées aujourd’hui. Le problème, c’est que l’Assemblée nationale n’a pas été impliquée dans ces nominations », a expliqué le député du parti de François Legault.

Rappelons que pas plus tard que la semaine dernière, Simon Jolin-Barrette déposait un projet de loi visant justement à doter l’Assemblée nationale d’un comité de sélection non partisan, composé de représentants de chacune des formations politiques, dont la mission serait de soumettre au fédéral une liste des candidats pour les postes de sénateurs représentant le Québec à la Chambre haute. Aussitôt proposé, aussitôt rejeté par les libéraux, a déploré le critique de la CAQ.