Canaux de communication coupés avec Pétrolia: L’ingérence et l’exagération de Philippe Couillard


 Publié le 15 février 2016
 

La Coalition Avenir Québec déposera une motion mercredi afin de forcer les députés et ministres libéraux à se prononcer en leur âme et conscience sur le respect du contrat avec Pétrolia concernant le développement des hydrocarbures sur l’île d’Anticosti. C’est ce qu’a annoncé lundi le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault.

Pour M. Legault, il est tout à fait irresponsable et inacceptable que le gouvernement libéral refuse toute rencontre et discussion avec son partenaire d’affaires depuis que le premier ministre a participé à la Conférence de Paris, en décembre dernier. « À ma connaissance, ce qui se produit est du jamais-vu : un partenaire d’affaires du gouvernement doit tenir un point de presse pour demander une rencontre avec le gouvernement. Est-ce comme ça que M. Couillard travaille avec ses partenaires d’affaires? Est-ce que je dois lui rappeler que les Québécois ont investi des millions de dollars dans ce partenariat? Ce sont eux qui paieront la facture si le gouvernement est poursuivi par ses partenaires. Il y a des limites à jouer avec l’argent des Québécois en raison des sautes d’humeur de M. Couillard », a déclaré François Legault.

« D’un côté, le gouvernement Couillard coupe les canaux de communication avec son partenaire d’affaires. De l’autre, il ouvre les canaux de communication avec les groupes d’activistes environnementaux. On sait que pour M. Couillard les chiffres ne sont pas importants, mais ses actions vont faire perdre des millions de dollars aux Québécois. Avons-nous un premier ministre qui veut plaire à Québec Solidaire ou un premier ministre qui s’occupe des vraies affaires? » s’est interrogé François Legault.

Rappelons que la valeur des actions de Pétrolia a chuté de manière importante depuis les déclarations du premier ministre à Paris. Ce matin, le PDG de l’entreprise a déclaré ne pas exclure des recours judiciaires contre le gouvernement.