« Gaétan Barrette n’est pas l’homme des résultats qu’il prétend être » – François Paradis


 Publié le 2 février 2016
 

Le porte-parole de la CAQ en matière de Santé, François Paradis, a révélé mardi que la hausse des délais d’attente pour chirurgies et échographies se poursuit depuis l’arrivée de Gaétan Barrette comme ministre de la Santé.

Depuis le retour des libéraux au pouvoir, le nombre de patients en attente d’une chirurgie ne diminue pas, bien au contraire. Selon les plus récentes données disponibles, on parle d’une augmentation de près de 1000 personnes qui attendent depuis plus de six mois. Du côté des échographies, les données de l’an dernier, soit les plus récentes disponibles, démontrent que le portrait s’assombrit. Au cours des huit premiers mois de M. Barrette comme ministre, on parle d’une hausse de 56 % pour les échographies mammaires, soit 3 300 femmes de plus qui vivent l’incertitude face à un diagnostic.

« Gaétan Barrette n’est pas l’homme des résultats qu’il prétend être. Les données, issues de son propre ministère, confirment qu’il est incapable de tenir parole, mais surtout de renverser la tendance à la hausse qu’on observe depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux en 2003. Malheureusement pour lui, Gaétan Barrette doit porter le fardeau du triste bilan libéral », a déclaré François Paradis.

Le député de la CAQ rappelle que lors de la dernière campagne électorale, Gaétan Barrette a promis l’accès gratuit aux examens de scan, d’échographie et de résonance magnétique, effectués dans une clinique privée. Pour faire la lumière sur cette promesse en voie d’être brisée, François Paradis réclame la divulgation de l’entente signée avec les médecins spécialistes en lien avec la loi 20.

« Il y a actuellement plus de 21 000 patients qui attendent depuis plus de 6 mois pour se faire opérer. Combien y en aura-t-il en 2018? Quelle est la cible du ministre? Ceux qui souffrent et qui croupissent sur une liste d’attente ne peuvent plus endurer les effets pervers du monopole libéral sur le réseau de la santé », a conclu François Paradis.