Lock-out à l’UQTR : La CAQ réclame une loi spéciale si le dossier ne se règle pas dans les prochaines 24 heures


 Publié le 14 mai 2018
 

L’ultimatum lancé par la ministre de l’Enseignement supérieur Hélène David a échoué : le conseil d’administration et le recteur de l’UQTR ont ignoré l’appel de la ministre et rendent le président du syndicat responsable de lever ou non le lock-out, en acceptant la dernière proposition de l’établissement. Si la situation perdure encore 24 heures, le député de Nicolet-Bécancour pour la Coalition avenir Québec, Donald Martel, demande au gouvernement Couillard le dépôt d’un projet de loi spéciale pour forcer la levée du lock-out des professeurs de l’UQTR, qui perdure depuis le 2 mai dernier.

 

Le conseil d’administration de l’UQTR a littéralement fait fi de la demande de la ministre, dont se vantait pourtant le député de Trois-Rivières, soutient Donald Martel, porte-parole de la CAQ pour la région de la Mauricie. Celui-ci dénonce le manque de leadership et d’autorité de la ministre, qui refuse de s’impliquer concrètement depuis le début dans la gestion du conflit, prenant littéralement en otage les finissants et étudiants de l’établissement, qui ne peuvent commencer leur recherche d’emploi et qui risquent de passer à côté d’opportunités de carrière.

 

La Coalition Avenir Québec offre sa pleine collaboration et invite les autres partis d’opposition à en faire autant, afin de régler le différend par une loi spéciale qui mettra rapidement fin au conflit.