Fermeture du service sans rendez-vous au CLSC de Richelieu : Gaétan Barrette abandonne près de 40 000 patients orphelins


 Publié le 18 juillet 2018
 

En restant les bras croisés pendant que le service sans rendez-vous au CLSC de Richelieu, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, abandonne des milliers de citoyens de la Montérégie qui n’ont toujours pas de médecin de famille, ont vivement dénoncé le député de Chambly et la députée d’Iberville pour la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge et Claire Samson.

La fermeture de ce service de proximité, officialisée le 18 juin dernier, prive 38 524 patients, toujours orphelins d’un médecin de famille, d’un accès essentiel au réseau de santé. Cette situation est directement attribuable aux mauvaises décisions du ministre Gaétan Barrette, ont affirmé Jean-François Roberge et Claire Samson, mercredi, lors d’une mobilisation citoyenne aux côtés de plusieurs associations, dont la Fédération de l’âge d’or du Québec de Chambly et l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées Monts-et-Rivières.

De plus en plus de Groupe de médecine de famille (GMF) et de CLSC, refusent dorénavant d’accueillir des patients orphelins. Les caquistes pointent du doigt le ministre Barrette, imputable de fermetures de sans rendez-vous dans plusieurs régions.

Dans ses orientations en santé, présentées en juin dernier, la CAQ propose des mesures concrètes qui permettront de maintenir les services de proximité pour les patients orphelins, jusqu’à ce qu’ils soient attitrés à un médecin de famille. Un gouvernement de la CAQ :

–       Entamera une révision du mode de rémunération des médecins de famille ;

–       Rouvrira les services de consultations sans rendez-vous dans les CLSC, les cliniques-réseau et les GMF ;

–       Reverra le programme de financement des GMF, en y déployant des infirmières-praticiennes spécialisées en première ligne ;

–       Modifiera l’organisation du travail dans les cliniques, pour offrir un meilleur accès le soir et la fin de semaine.