Centralisation des soins de santé au détriment des régions : La CAQ debout pour les régions du Québec


 Publié le 9 février 2017
 

« Avec le gouvernement libéral et Gaétan Barrette à la tête du ministère de la Santé, on assiste lentement mais sûrement à une centralisation des soins de santé au détriment des patients qui vivent dans les régions du Québec », a déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis. À Drummondville, Sorel-Tracy, Nicolet, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, en Gaspésie et dans plusieurs autres régions : des milliers de Québécois goûtent à la médecine Barrette, alors qu’ils sont frappés par une vague sans précédent de centralisation dans le réseau de la santé.

« Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les patients doivent rouler 400 kilomètres aller-retour pour faire traiter leur cancer de l’œsophage à Québec. En Gaspésie, des citoyens doivent parcourir des centaines de kilomètres pour recevoir ses traitements d’hémodialyse. À Sorel-Tracy, le ministre de la Santé a refusé l’achat d’un nouvel appareil médical financé par la population et qui doit servir à diagnostiquer les cancers du poumon. Le ministre ferme de plus en plus de services de santé en région au détriment des populations locales », a déclaré M. Paradis. Selon une évaluation très sérieuse du Ministère de la Santé, 8 régions du Québec sont actuellement sous-financées de 319 millions de dollars.

Le député de Lévis a dénoncé également le projet Optilab du ministre, qui a pour objectif de fermer des laboratoires médicaux dans les régions. Rappelons que la CAQ réclame depuis plusieurs mois un moratoire sur cette réforme aux conséquences désastreuses pour les patients.

Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, a poursuivi en indiquant qu’à Nicolet, la coupe est pleine. Des patients, médecins et élus locaux se mobilisent et tentent de sauver des services spécialisés à l’hôpital Christ-Roy. M. Martel entend se battre pour que le ministre Barrette écoute la population et accepte de redonner l’accès aux services spécialisés dans sa région. « Rien ne justifie la perte de services de proximité, essentiels pour les patients. Au moment même où la population vieillit, le ministre complique la vie des personnes qui sont malades et qui vivent en région. Pour les patients vulnérables et les petites familles, c’est pas mal plus compliqué se déplacer, contrairement à ce que le ministre peut penser. La centralisation des soins est un effet direct de sa réforme échouée. C’est à lui que revient la responsabilité de sauver les services spécialisés à l’hôpital de Nicolet », a exigé Donald Martel.