Plus de 4,4 M$ pour la biodiversité dans les aires marines protégées


 Publié le 9 avril 2024
 

Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 4 480 000 $ au Fonds d’action Saint-Laurent afin qu’il mette en œuvre un nouveau programme visant à financer des projets de restauration de la biodiversité, notamment dans les zones côtières d’aires marines protégées (AMP) du Saint-Laurent d’ici 2028. Cette subvention découle du budget historique de 650 millions de dollars du Plan Nature 2030, qui est la réponse du Québec en vue d’atteindre les objectifs du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal. 

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette. Le Programme de restauration dans les aires marines protégées du Saint-Laurent vise à assurer le maintien de la biodiversité de celles-ci à long terme. Il a également comme objectif de rehausser l’état de santé de leurs écosystèmes côtiers et marins en appuyant financièrement les initiatives d’organismes tiers souhaitant contribuer à la restauration de milieux naturels d’intérêt et de haute valeur écologique. 

Le programme permettra également d’offrir une aide financière à des projets de transfert de connaissances pour sensibiliser certains partenaires clés quant aux impacts des activités humaines sur les milieux naturels côtiers et marins, et afin de les outiller, entre autres, dans la mise en place de projets de restauration avec des plantes marines. Il permettra ainsi de consolider l’expertise québécoise dans ce domaine d’action prioritaire, tout en améliorant la qualité de vie des Québécoises et des Québécois grâce à un accès bonifié à la nature sur l’ensemble du territoire.

Citation :

« Je suis ravi que le nouveau Programme de restauration dans les aires marines protégées du Saint-Laurent bénéficie de ce financement important pour appuyer des organismes qui ont à cœur de restaurer et de préserver notre riche biodiversité. Avec ce programme, notre gouvernement souhaite mener des actions concrètes de restauration dans les aires marines protégées afin de rehausser l’état de santé de ces écosystèmes essentiels. De plus, comme les solutions fondées sur la nature sont parmi les plus efficaces pour lutter contre les changements climatiques, les projets financés contribueront autant à l’atteinte des cibles mondiales en matière de biodiversité qu’à prévenir les conséquences négatives des facteurs climatiques. Par l’amélioration des environnements côtiers, ce programme contribuera également au développement économique et récréotouristique régional. J’invite les organismes intéressés à y participer en grand nombre! »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

Faits saillants :

  • L’aide financière accordée est répartie sur les quatre prochaines années financières, soit un montant maximal de 2 000 000 $ pour 2023-2024 visant à financer un maximum de projets lors du premier appel à projets, suivi d’un montant maximal de 620 000 $ pour les exercices financiers de 2024-2025 à 2027-2028.
  • Actuellement, le réseau québécois d’aires marines protégées (AMP) représente 16 140 km2, soit un total de 10,4 % du territoire en milieu marin et côtier du Québec. Il comprend des AMP jouissant d’un statut légal, telles que le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent (1 245 km2), la réserve aquatique de l’Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure (1,8 km2), la réserve aquatique projetée de Manicouagan (712 km2) et l’AMP conjointe du Banc-des-Américains (1 000 km2), ainsi que les réserves de territoires aux fins d’aires protégées dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.

Liens connexes :

Des infrastructures de recherche plus modernes


 Publié le 4 avril 2024
 

La ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, est heureuse d’annoncer, de concert avec le ministre de la Santé, M. Christian Dubé, l’attribution d’une aide financière de 109 millions de dollars aux universités et aux centres de recherche des hôpitaux universitaires affiliés, pour un total de 36 projets d’innovation. Les sommes accordées par le gouvernement du Québec permettront d’améliorer et de mieux soutenir le milieu de la recherche, en plus de maintenir son développement et d’acquérir des équipements à la fine pointe de la technologie.

Plus précisément, les projets issus des réseaux de l’enseignement supérieur reçoivent une aide de 97,2 millions de dollars, tandis que ceux qui relèvent du ministère de la Santé et des Services sociaux obtiennent un financement de 12,55 millions de dollars. À ces sommes s’ajoutent l’aide du gouvernement du Canada et celle des autres partenaires, portant l’investissement global dans les établissements du Québec à plus de 287 millions de dollars.

Citations :

« Encore une fois, la qualité des projets retenus pour cette édition du programme Fonds d’innovation est remarquable. Le Québec se démarque par le nombre et le financement des projets qui seront soutenus dans son réseau universitaire. Les projets retenus contribueront à mettre en valeur la richesse scientifique du Québec. Étudiants, professeurs et chercheurs profiteront de ces investissements qui leur permettront de poursuivre leurs travaux et de continuer à innover dans des environnements à la fine pointe de la technologie. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur

« Notre gouvernement démontre à nouveau l’importance qu’il accorde aux investissements en santé. La recherche, que ce soit au niveau du traitement des maladies ou de la prévention, est un élément phare de notre Plan santé. Nous devons poursuivre le financement de tels travaux pour en faire profiter l’ensemble des Québécoises et Québécois. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

Faits saillants :

  • Les 36 projets québécois retenus dans le cadre du concours Fonds d’innovation de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) se partageront des investissements totalisant 287 millions de dollars.
  • La participation au cofinancement des programmes de la FCI est une initiative conjointe du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et du ministère de l’Enseignement supérieur (MES).
  • Les projets québécois financés ont fait l’objet d’un examen de pertinence par des comités directeurs composés de représentants des ministères concernés. Ils seront inscrits au Plan québécois des infrastructures du secteur de la recherche.
  • Le Québec est la seule province à s’être dotée d’un processus de sélection et d’évaluation des projets soumis par les établissements québécois. Chacun d’entre eux a fait l’objet d’une évaluation scientifique coordonnée par les fonds de recherche du Québec ainsi que d’une évaluation de pertinence dans les ministères concernés.
  • Le lancement du prochain concours Fonds d’innovation aura lieu en 2024 et les résultats seront connus en 2025.

Liens connexes :

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Annexe

Liste des projets acceptés au concours 2023 du Fonds d’innovation

Établissement demandeurTitre du projetMontant total QuébecCoût total
(portion Québec)
Université McGillAu carrefour entre dysfonctionnement métabolique et cancer – la prochaine frontière thérapeutique3 763 360 $9 742 653 $
Université McGillProduits chimiques et procédés durables de nouvelle génération3 166 411 $7 916 027 $
Université du Québec à MontréalObservatoires naturels des nuages à l’aquifère (CANO)3 336 641 $8 341 604 $
Université McGillLes acides nucléiques pour la médecine de précision3 929 752 $9 824 380 $
Université LavalRepousser les frontières de l’étude de la biologie à l’échelle nanométrique en conditions naturelles3 000 000 $7 500 000 $
Polytechnique MontréalConception et réhabilitation novatrices et durables pour la pérennité des ouvrages stratégiques de génie civil du Canada2 480 113 $6 226 912 $
Université McGillCryoimagerie 3D multi-échelle : des organes aux molécules8 280 851 $20 702 128 $
Institut national de la recherche scientifiqueInfrastructure quantique et d’intelligence artificielle photonique pour les systèmes de demain4 304 325 $11 650 325 $
Polytechnique MontréalDétection et spectroscopie quantique dans l’infrarouge moyen (MIR-QUEST)2 662 429 $6 835 177 $
Université McGillPlateforme translationnelle de recherche sur l’autisme de McGill (MTPAR)10 570 533 $27 107 322 $
Université McGillLa fabrication à haut volume de matériaux faits de poudres2 399 344 $6 062 776 $
Université McGillDétection de la double désintégration bêta sans neutrino (0νββ) grâce à l’expérience nEXO au SNOLAB4 475 000 $11 187 500 $
Institut national de la recherche scientifiqueMIXTUROMICS – Démystifier le devenir et les impacts écosystémiques des mélanges complexes de contaminants3 907 481 $9 837 053 $
Université de MontréalImagingT2D : Programme d’imagerie multimodale pour la prévention et le traitement du diabète de type 26 575 103 $16 437 758 $
Université du Québecà ChicoutimiÉcosystème numérique DESIIR (Données environnementales et de santé intégrées pour uneinfrastructure de recherche)1 215 500 $3 469 424 $
Université du Québec à RimouskiLaboratoire d’étude sur les changements globaux en milieu estuarien2 941 443 $7 414 669 $
Université McGillIncubateur de recherches sur les traumatismes chez les enfants et les jeunes (ThRive)201 188 $502 970 $
Université LavalSystèmes cyberphysiques et robotique intelligente1 820 000 $4 595 559 $
Université de MontréalInvestigation longitudinale de la commotion cérébrale capitalisant sur des équipements de fine pointe portés par les athlètes, d’une plateforme d’évaluation des séquelles et de neuroimagerie portable2 635 077 $6 587 693 $
Établissement demandeurTitre du projetMontant total QuébecCoût total
(portion Québec)
Polytechnique MontréalPlateforme de recyclage et surcyclage des polymères durablement (2PURES)2 874 260 $7 226 164 $
Université de SherbrookeFrontières des matériaux et circuits quantiques2 637 000 $6 600 522 $
Université ConcordiaSolutions tribologiques avancées pour la prochaine génération de systèmes mécaniques dans des environnements extrêmes3 530 549 $9 192 792 $
Université LavalPlateforme de développement de matériaux biosourcés durables dans un contexte d’économie circulaire1 385 725 $3 464 362 $
Université de MontréalBiologie chimique de précision des sucres dans la santé humaine et l’agriculture1 605 286 $4 404 912 $
Université LavalMise en place de la plateforme d’ingénierie tissulaire en cancer2 400 000 $6 000 000 $
Polytechnique MontréalAccélérer l’acceptabilité de la recherche appliquée en médecine orthopédique régénératrice4 672 858 $11 682 146 $
Université ConcordiaLa biofabrication durable2 000 150 $5 000 500 $
Université LavalSystèmes intégrés hybrides de lumière (HiLight)3 198 563 $8 039 776 $
Université LavalAu-delà des frontières de la photonique infrarouge1 999 233 $5 001 274 $
Université du Québec à Trois-RivièresTRACES : un laboratoire d’ADN moderne et ancien767 457 $1 989 678 $
Université de SherbrookeAlliance canadienne en technologies de projection à froid430 000 $1 074 996 $
Université McGillLa Plateforme canadienne d’astrophysique à donnéesintensives (CanDIAPL)320 000 $827 200 $
Université du Québec à MontréalMission satellitaire HAWC/AIGLE : Analyse des interactions entre les nuages de glace, l’aérosol et la vapeur d’eau à haute altitude4 518 730 $20 770 824 $
Polytechnique MontréalAccélérateur de technologie canadien pour la transformation numérique de la fabrication (CAN-DX)738 055 $1 846 296 $
Université McGillCGEn – Plateforme nationale canadienne de séquençageet d’analyse des génomes2 462 816 $6 157 040 $
Université de Sherbrooke1Nanophotonique de rupture2 632 268 $6 580 670 $
________________________________1 Un projet du concours Fonds d’innovation 2020 s’ajoute aux annonces. L’installation de cette infrastructure était initialement prévue au Conseil national de recherches du Canada à Ottawa.

21,5 M$ pour relever de grands défis sociaux, économiques et d’innovation


 Publié le 3 avril 2024
 

Le gouvernement du Québec accorde des contributions financières totalisant 21,5 millions de dollars à onze organismes1 pour soutenir la réalisation de projets qui permettront de relever d’importants défis sociaux, économiques et d’innovation au Québec. Ces organismes ont été sélectionnés dans le cadre des Défis innovation Québec ou par le biais du Grand Défi de la décarbonation et du Grand Défi de la société apprenante.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon, le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, et la députée de Marie-Victorin et adjointe parlementaire du ministre responsable des Services sociaux, Mme Shirley Dorismond, en ont fait l’annonce aujourd’hui.  

Défis innovation Québec
Des contributions financières totalisant 13,5 millions de dollars sont accordées à sept organismes (Alliance Métal Québec, Carrefour Québec international, Centre d’excellence sur les drones, Pôle de l’économie sociale de l’agglomération de Longueuil, SAGE-Innovation, TechniTextile Québec et Technopôle IVÉO) pour soutenir la réalisation de projets liés aux Défis innovation Québec. 

Ces défis visent à répondre aux enjeux spécifiques d’approvisionnement des ministères et des organismes publics par le développement de solutions innovantes, entre autres en matière de développement durable. Ils favorisent un accroissement de la modernisation et de l’efficience des services publics, tout en offrant des occasions d’affaires aux entreprises québécoises, qui pourront ainsi accélérer la commercialisation de leurs innovations.

Grands défis de société
Dans le cadre de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation (SQRI2) 2022-2027, deux défis de société porteurs pour l’appareil gouvernemental et la société québécoise ont été retenus, soit le Grand Défi de la décarbonation et le Grand Défi de la société apprenante.

Un soutien gouvernemental totalisant 4 millions de dollars est attribué au Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies et au Réseau des CCTT – Synchronex pour la réalisation d’initiatives qui apporteront des solutions innovantes au Grand Défi de la décarbonation, porté par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Un montant totalisant 4 millions de dollars est également attribué au Centre de recherche informatique de Montréal et au Fonds de recherche du Québec – Société et culture pour appuyer la réalisation d’initiatives qui amèneront des solutions innovantes au Grand Défi de la société apprenante, porté par le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de l’Éducation et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Citations :
« La SQRI2 soutient l’innovation sous toutes ses formes, notamment en permettant le développement de solutions adéquates à certains enjeux de société au Québec. Les projets annoncés aujourd’hui montrent l’importance de conjuguer les technologies aux besoins de la société, pour que tout le Québec en bénéficie. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Stimuler l’innovation sociale et technologique au Québec est essentiel pour rendre nos industries plus compétitives et assurer la vitalité de nos communautés. En soutenant les Défis innovation Québec et les projets liés aux grands défis sociaux, nous propulsons les solutions révolutionnaires de nos entreprises sur les marchés, tout en favorisant l’achat local. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Pour relever nos grands défis de société et d’innovation, on doit miser sur des technologies avant-gardistes développées par des entreprises d’ici. J’ai hâte de connaître les innovations qui sortiront gagnantes des différents défis lancés par les ministères et organismes, dont celui visant le secteur de l’économie sociale dans notre région. »

Shirley Dorismond, députée de Marie-Victorin et adjointe parlementaire du ministre responsable des Services sociaux

« Notre société fait face à un défi climatique d’envergure, et l’innovation représente une solution fondamentale dans la décarbonation du Québec. Les projets soutenus par la SQRIjoueront un rôle déterminant dans la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et pour le développement durable. Je me réjouis de l’engagement de tous les acteurs impliqués, et je suis fier que notre gouvernement accompagne l’innovation afin d’accélérer la transition climatique et énergétique du Québec. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« L’enseignement supérieur québécois a toujours été présent pour répondre aux nombreux défis qui se dressent sur le chemin de notre prospérité collective. Je suis absolument convaincue que cette nouvelle initiative constituera une avancée importante, et je suis heureuse de voir que les acteurs des réseaux collégial et universitaire, particulièrement nos chercheurs, y contribueront de façon significative. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur

« Le soutien gouvernemental octroyé notamment au Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies et au Fonds de recherche du Québec – Société et culture constitue un pas dans la bonne direction en vue de répondre à deux grands défis de société. Les initiatives de recherche qui seront retenues à l’issue des appels de projets, lancés dans le cadre de la SQRI2, permettront d’accroître nos connaissances et de favoriser l’innovation pour accélérer la décarbonation du Québec de même que pour faire du Québec une société plus apprenante. »

Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec 

« Je me réjouis de constater l’enthousiasme et la mobilisation des entreprises en réponse à l’appel de projets de Défis innovation Québec, une initiative essentielle à la création de richesse économique et sociale dans nos collectivités. Bravo au gouvernement du Québec pour ce soutien financier important pour l’innovation, qui contribuera à l’essor de ces entreprises dont l’apport nous permettra de bâtir le Québec de demain. »

Luc Sirois, innovateur en chef du Québec et directeur général du Conseil de l’innovation du Québec

Faits saillants :

  • Rappelons qu’en mai 2022, le gouvernement a annoncé une contribution financière de 2 millions de dollars à Écotech Québec  pour soutenir la réalisation de son projet lié aux Défis innovation Québec dans le secteur des technologies propres.
  • En juin 2022, le gouvernement a également annoncé une contribution financière de 2 millions de dollars à Propulsion Québec  pour la mise en œuvre du projet Défis innovation Québec et pour une aide directe aux entreprises relevant des défis dans le secteur des véhicules électriques et intelligents.
  • Les Défis innovation Québec  s’inscrivent dans la volonté du gouvernement d’accroître la capacité des économies régionales à contribuer à la création de richesse au Québec et de répondre aux défis particuliers des entreprises et des intervenants en matière de développement économique situés hors des grands pôles urbains. Une enveloppe de 40 millions de dollars a été prévue à cet effet dans le cadre du Plan budgétaire 2021-2022 .
  • Dans le cadre de la SQRI2 , une somme de 10 millions de dollars d’ici 2025 servira aussi à soutenir l’innovation par les marchés publics, par l’entremise des Défis innovation Québec. 
  • Lancé en novembre 2022, l’appel de projets visant à répondre aux grands défis de société correspond à la vision du gouvernement de mobiliser les forces de la recherche publique, de la société civile, de l’appareil gouvernemental et des entreprises privées afin de développer des solutions innovantes. L’objectif : transformer les besoins cernés par les grands donneurs d’ordres en possibilités de création de richesse économique et sociale. Une enveloppe de 67 millions de dollars sur cinq ans est prévue à cet égard dans le cadre de l’Action 12 (Résoudre des défis de société grâce à des solutions innovantes) de la SQRI2.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Annexe

Projets liés aux Défis innovation Québec

OrganismeDescription du projetContributiongouvernementale
Alliance Métal QuébecDéfis innovation  dans lesecteur de la fabricationmétallique2 000 000 $
Carrefour Québec internationalDéfis innovation  dansdifférents secteurs d’activité2 000 000 $
Centre d’excellence sur lesdronesDéfis innovation  dans lesecteur des drones2 000 000 $
Pôle de l’économie sociale del’agglomération de LongueuilDéfis innovation dans lesecteur de l’économiesociale1 500 000 $
SAGE-InnovationDéfis innovation  dans lesecteur de la santé2 000 000 $
TechniTextile QuébecDéfis innovation  dans lesecteur des matériauxtextiles techniques2 000 000 $
Technopôle IVÉODéfis innovation  dans ledomaine des villesintelligentes et durables2 000 000 $
Total13 500 000 $

Projets liés aux grands défis de société

OrganismeDescription du projetContributiongouvernementale
Centre de rechercheinformatique de MontréalGrand Défi de la sociétéapprenante – Établissementd’une feuille de routetechnologique pour ledéploiement d’un espacenumérique commun.2 000 000 $
Fonds de recherche duQuébec – Nature ettechnologiesGrand Défi de ladécarbonation – Accélérationde la décarbonation duQuébec en ayant recours àl’écosystème énergétiquerégional comme levier dedéveloppement durable.2 000 000 $
Fonds de recherche duQuébec – Société et cultureGrand Défi de la sociétéapprenante – Réalisationd’activités de recherchefondamentale et appliquéepour faire du Québec unesociété apprenante.2 000 000 $
Réseau des CCTT -SynchronexGrand Défi de ladécarbonation – Travaux dedéveloppement et devalidation visant laconception, la mise à l’essaiet l’intégration de conceptsou de technologies afind’accélérer la décarbonationdu Québec.2 000 000 $
Total8 000 000 $

Les organismes et les projets soutenus sont présentés en annexe.

Dévoilement des trois lauréats du concours d’idées pour le réaménagement du littoral du Saint-Laurent


 Publié le 3 avril 2024
 

Le jury de sélection du concours d’idées lancé par le gouvernement du Québec pour le réaménagement du littoral du Saint-Laurent, phase 4, a dévoilé l’identité des trois équipes multidisciplinaires ayant présenté les concepts qu’il juge les plus porteurs.

C’est le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, accompagné de Jean-François Simard, député de Montmorency et de Mme Marie-Claire Ouellet, présidente-directrice générale, qui en ont fait l’annonce.

Description des projets des lauréats

Les participants devaient proposer des concepts qui s’inscrivent dans une perspective de valorisation à long terme du Littoral Est. Ils devaient tenir compte d’enjeux incontournables propres à ce secteur, tels que :

  • la valorisation et l’accessibilité continue du littoral;
  • la connexion des quartiers avoisinants au fleuve;
  • le (re)questionnement de l’axe de transit dans son aménagement actuel;
  • la préservation et la mise en valeur des milieux naturels.

Lauréats
Voici les lauréats :
1er prix
Le fleuve est tiède sur les battures
Atelier L’Abri, Écoterritoire, Ghost, Le PicboisMontréal (Québec)

2e prix
Détour le long des chemins de Beauport
Re-A.D / ONE Architecture, États-Unis et Pays-Bas 

3e prix
Littoral vivant
Pelletier de Fontenay & Enclume, Montréal (Québec)

Capsule vidéo du président du jury, M. Bertrand Vignal 

Mentions

Le jury reconnait également l’apport significatif de plusieurs propositions déposées dans le cadre du concours d’idées en leur attribuant des mentions. Ces propositions soulèvent des questions ou suggèrent des réponses pertinentes à certains enjeux plus spécifiquement soulevés par le concours.

Mention – Audace d’un réaménagement côtier sans voiture
Littoral vivant
Collectif.REV.L, Canada (Québec)

Mention – Analyse régionale et paysage interconnecté
Promenade Fleuve
VLAN + APT + LAND + ARUP, Canada (Québec)

Mention – Parc de rive arboré
Le rivage de l’écoumène
BC2, Canada (Québec)

Mention – Occupation ludique dans l’occupation des infrastructures existantes
POST HIGHWAY CITY
MAMA and Socotec, Espagne

Capsule vidéo de Jérôme Lapierre et Jacques White 

En plus des concepts retenus par le jury, toutes les propositions reçues dans le cadre de ce concours peuvent être consultées ici .

Citations

« Je suis impressionné par les propositions ambitieuses qu’ont fait les professionnels pour notre région. Les aspirations des citoyens et les enjeux spécifiques du secteur ont été considérés dans l’ensemble des projets soumis. Le grand succès de cette démarche nous permet maintenant de nous mobiliser sur les prochaines étapes de cette quatrième phase de la Promenade, qui vise à bonifier la qualité de vie. »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« La Phase 4 sera sans contredit la plus belle des quatre! Elle viendra corriger une erreur historique en matière d’aménagement du territoire. Elle sera la nouvelle signature de la Ville de Québec. »

Jean-François Simard, député de Montmorency

« La trentaine de propositions reçues illustre à quel point notre fleuve inspire ici et ailleurs dans le monde. Je me réjouis de voir que le prolongement de la promenade Samuel-de Champlain contribuera au réaménagement du secteur Est de la ville et permettra aux citoyennes et aux citoyens de retrouver à leur tour un accès au fleuve. »

Bruno Marchand, maire de Québec

Prochaines étapes

  • Un montant de 5 M$ provisionné au Plan québécois des infrastructures.
  • Début de la démarche de conception avec les partenaires à partir des idées du concours.
  • Premier appel d’offres pour des professionnels accompagnateurs.

Faits saillants

Les équipes intéressées à présenter une proposition de réaménagement du secteur Littoral Est du Saint-Laurent, zone d’intervention de 8 km entre le secteur D’Estimauville et le parc de la Chute-Montmorency, avaient jusqu’au 29 février pour soumettre leur dossier de candidature au jury de sélection. Ce dernier s’est réuni au cours des dernières semaines à Québec afin d’identifier les trois projets répondant le mieux aux critères et aux objectifs du concours parmi les 32 concepts reçus.

Les membres du jury de sélection sont :

  • Bertrand Vignal – Président du jury, urbaniste et paysagiste, BASE, Paris-Lyon-Bordeaux
  • Sophie Boucher – Urbaniste et gérante de grands projets, ministère des Transports et de la Mobilité durable
  • Jérôme Dupras – Professeur en économie écologique, Université du Québec en Outaouais
  • Daniel Guay – Représentant de la Table citoyenne Littoral Est
  • Josée Labelle – Architecte paysagiste et associée, NIP Paysage, Montréal
  • Pedro Bobone Ressano Garcia – Architecte et professeur, Ressano Garcia Arquitectos, Lisbonne
  • Sonia Tremblay – Urbaniste et architecte paysagiste, conseillère en urbanisme à la Ville de Québec

Sur les 32 projets déposés, 12 émanent d’équipes du Québec. Les autres projets ont été présentés par des équipes en provenance d’Europe (6), des États-Unis (3), d’Amérique du Sud (3), d’Australie (2) et d’ailleurs dans le monde (6).

Pour être admissible à participer à cet exercice d’idéation, toute équipe pluridisciplinaire devait notamment être composée d’au moins une représentante ou un représentant de chacune des trois disciplines suivantes ou similaires :

  • Aménagement du territoire ou design urbain
  • Architecture de paysage ou architecture
  • Environnement ou développement durable

Tout au long de ce processus créatif qui s’est échelonné entre le 10 novembre et le 29 février, les citoyennes et les citoyens ont eu l’opportunité de s’exprimer, de soumettre des idées et de poser des questions en lien avec le concours via le site web de la CCNQ. Les membres du jury ont pu prendre connaissance des idées et commentaires exprimés par la population et en tenir compte dans leur évaluation des projets présentés. Daniel Guay, représentant de la Table citoyenne Littoral Est, faisait également partie du jury.

Consultez le rapport du jury ici .

En plus des concepts retenus, la population peut maintenant consulter l’ensemble des propositions reçues dans le cadre de ce concours sur le site web de la CCNQ .

Plus de 295 M$ afin de rendre les déplacements plus sécuritaires en Estrie


 Publié le 2 avril 2024
 

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, au nom de la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annonce un investissement de 295 189 000 $ pour les deux prochaines années dans les réseaux de transport routier de la région de l’Estrie.

Pour l’occasion, le ministre était accompagné de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air et députée de Brome-Missisquoi, Mme Isabelle Charest, des députés de Richmond, d’Orford et de Mégantic, respectivement messieurs André Bachand, Gilles Bélanger et François Jacques, ainsi que de la députée de Saint-François, Mme Geneviève Hébert.

Les sommes octroyées permettent le déploiement de projets significatifs, tels que :

  • l’asphaltage de l’autoroute 55, entre la route 116 et le nord du chemin Gee, à Melbourne;
  • la reconstruction de l’échangeur Darche, situé sur la rue King Ouest (route 112), et le réaménagement des bretelles de l’autoroute 410, à Sherbrooke;
  • la réfection de la route 216, entre la rue Brûlotte, à Sherbrooke, et le 3e Rang Ouest, à Stoke.

Citations

« Notre objectif est clair : offrir aux Québécois des routes plus sécuritaires et plus confortables. La mise en œuvre des projets annoncés aujourd’hui confirme notre engagement de moderniser nos réseaux de transport. Pour y parvenir, nous consacrons près de 7,7 G$ afin de maintenir nos actifs en bon état et d’améliorer nos infrastructures, dans toutes les régions. Investir dans nos routes, c’est créer des emplois de qualité et contribuer à la vitalité économique du Québec. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Cet important investissement constitue une excellente nouvelle pour notre région. Grâce à ces sommes, plusieurs chantiers prendront forme et auront des retombées concrètes pour les municipalités. Ce sont tous les Estriens qui bénéficieront de déplacements plus efficaces et plus sécuritaires. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

« Les investissements annoncés aujourd’hui pour la région de l’Estrie démontrent concrètement l’importance pour notre gouvernement d’avoir des infrastructures routières fiables et sécuritaires. Des améliorations sont prévues dans plusieurs municipalités de Brome-Missisquoi, au bénéfice de tous les usagers du réseau. Certains projets majeurs seront achevés prochainement, notamment celui de l’autoroute 35, qui viendra compléter un lien de 500 km entre Montréal et Boston. »

Isabelle Charest, députée de Brome-Missisquoi et ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air. 

« Investir dans la réfection de la chaussée des grandes artères de notre région, ce n’est pas seulement une question de bien-être et de confort de roulement, c’est une question de sécurité. Au total, ce sont plus de 7 milliards $ qui seront investis par notre gouvernement afin d’améliorer nos infrastructures routières. Jamais un gouvernement n’a investi autant afin de préserver et d’améliorer la viabilité économique et sociale, et j’en suis très fier. Ces investissements se font au grand profit des gens d’ici. »

André Bachand, député de Richmond

« La sécurité des usagers de la route est une priorité pour notre gouvernement et c’est encore plus vrai pour les usagers les plus vulnérables, comme les piétons. Plusieurs municipalités, dont Orford, Bolton, Potton et Hatley, bénéficieront de la reconstruction de plusieurs ponceaux et ponts. La municipalité de Hatley verra en outre la réfection d’une partie de la route 108, et celle de Potton, le reprofilage de fossés. Ces investissements sauront améliorer et maintenir l’état du réseau. »

Gilles Bélanger, député d’Orford et adjoint parlementaire du ministre des Finances (connectivité et projets spéciaux)

« Investir dans notre réseau routier est crucial pour assurer la sécurité routière, la fluidité de la circulation et le développement économique dans notre région. Des routes bien entretenues facilitent les déplacements, stimulent le commerce et renforcent la connectivité entre les communautés. En investissant dans nos routes, nous investissons dans l’avenir de notre circonscription. »

François Jacques, député de Mégantic

« L’entretien et la réfection de notre réseau routier est un enjeu de première importance pour l’efficacité des déplacements sur le territoire, mais aussi, et surtout, pour la sécurité des usagers. Je salue cet investissement majeur qui améliorera la qualité de nos infrastructures et aura un effet positif sur les collectivités de Saint-François. »

Geneviève Hébert, députée de Saint-François et whip adjointe du gouvernement

Faits saillants

  • Les sommes investies dans la région de l’Estrie se répartissent comme suit :
    • 135 395 000 $ pour améliorer l’état des chaussées;
    • 84 764 000 $ pour améliorer l’état des structures;
    • 75 030 000 $ pour rendre le réseau efficace et sécuritaire, notamment pour donner suite à des recommandations du Bureau du coroner.
  • En 2023, plusieurs projets ont été terminés, dont :
    • l’asphaltage de la route 112, et l’ajout de bandes rugueuses médianes, à Ascot Corner;
    • la reconfiguration de l’intersection des routes 112 et 139 par l’ajout d’un pont d’étagement, à Granby;
    • la réfection des ponts situés sur le boulevard de Portland, au-dessus de l’autoroute 410, à Sherbrooke.

Liens connexes

Investissements routiers, maritimes, ferroviaires et aéroportuaires 2024-2026 

Liste des projets terminés en 2023 

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2,5 M$ pour soutenir l’adaptation numérique de la presse d’information écrite


 Publié le 28 mars 2024
 

 Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce l’octroi d’une somme totale de près de 2,5 M$ pour la réalisation de 13 projets retenus dans le cadre du 2e appel de projets du Programme d’aide à l’adaptation numérique des entreprises de la presse d’information écrite, pour l’année financière 2023-2024.

Ce programme vise à soutenir l’amorce ou la poursuite de l’adaptation numérique des médias écrits. Le financement permettra à 13 entreprises d’augmenter leur compétitivité et de favoriser une diffusion encore plus grande de l’information aux citoyennes et aux citoyens. Ces entreprises représentent plus de 50 médias écrits partout au Québec.

La somme est accordée en vertu de la prolongation du Programme, annoncée en octobre 2019, dans le Plan d’aide pour soutenir les médias écrits du Québec.

Citations

« L’aide financière annoncée aujourd’hui permettra à 13 entreprises de la presse écrite de poursuivre leur mission tout en évoluant dans le contexte numérique. C’est plus de 50 médias écrits à travers le Québec qui seront soutenus grâce à cette enveloppe de 2,5 millions de dollars. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« La transformation numérique de ces 50 médias écrits est essentielle dans un marché qui ne cesse d’évoluer. Grâce au Programme d’aide à l’adaptation numérique des entreprises de la presse d’information écrite, 13 projets seront mis en œuvre pour bonifier l’offre de service des médias et faciliter l’accès à l’information. »

Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique

Faits saillants

  • Depuis la mise en œuvre du Programme d’aide à l’adaptation numérique des entreprises de la presse d’information écrite en 2017, 137 projets ont été soutenus et plus de 165 médias de toutes les régions du Québec ont ainsi été appuyés financièrement. Le total de l’aide annoncée s’élève à plus de 26 M$.
  • Pour l’année 2023-2024, le gouvernement du Québec a accordé un peu plus de 5 M$ au total dans le cadre des 2 appels de projets de ce programme.
  • Une somme de 30 M$ sur 5 ans a récemment été octroyée lors du budget du Québec 2024-2025 pour la poursuite de l’aide aux médias, dont une bonification de 1 M$ de l’enveloppe réservée à ce programme en 2025-2026.
  • Les projets d’adaptation numérique soutenus par le Programme sont variés et peuvent consister, par exemple, en la refonte d’une plateforme Web, en l’implantation d’une application mobile ou encore en l’intégration de nouvelles pratiques journalistiques et de diffusion de l’information sur les plateformes numériques, comme des vidéos et des balados.

Liens connexes

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SOURCE Cabinet du ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Jeunesse

Pour la protection des enfants naissant hors mariage


 Publié le 27 mars 2024
 

Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi no 56, Loi portant sur la réforme du droit de la famille et instituant le régime d’union parentale. Ce projet de loi représente le 3e jalon de l’importante réforme du droit de la famille entreprise par le gouvernement du Québec avec le projet de loi n2 adopté en juin 2022 et le projet de loi n12 adopté en juin 2023.

La réalité parentale des Québécoises et Québécois a évolué au cours des 40 dernières années. Le mariage étant en forte baisse au Québec, la vaste majorité des enfants naissent désormais hors mariage. Ce faisant, le droit de la famille se doit d’être adapté aux nouvelles dynamiques familiales.

Le projet de loi propose une solution équilibrée. Il instaure les protections nécessaires pour assurer la plus grande stabilité possible aux enfants naissant hors mariage en cas de séparation, tout en maintenant le libre choix pour les couples qui souhaiteraient convenir d’une entente qui leur est propre.

Il se décline en quatre mesures phares :

  • Création d’un nouveau régime d’union parentale pour les conjoints de fait avec enfant commun;
  • Protection de la résidence familiale;
  • Ajout de mesures visant à contrer la violence judiciaire;
  • Possibilité pour le parent survivant d’hériter du parent défunt, en l’absence de testament.

Citations

« Aucun enfant ne devrait faire les frais de la séparation de ses parents. Depuis les années 80, le taux de couples non mariés a quintuplé, si bien que désormais, la plupart des enfants naissent d’unions libres au Québec. Il était devenu essentiel d’agir pour adapter le droit aux nouvelles réalités familiales et prévoir un filet de sécurité pour offrir aux enfants la meilleure stabilité possible en cas de rupture des parents. Le projet de loi propose ainsi une solution équilibrée en instaurant les protections nécessaires pour éviter que les enfants ne subissent les contrecoups de la séparation de leurs parents, tout en maintenant le libre choix pour les couples qui souhaiteraient convenir d’une entente qui leur est propre. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

« Je tiens à saluer tout le travail fait par mon collègue Simon Jolin-Barrette pour réformer le droit de la famille. La réalité des familles d’aujourd’hui a drastiquement changé et c’est essentiel que nos lois reflètent leurs nouveaux besoins. Nos enfants doivent être au cœur des progrès sociaux que nous souhaitons pour le Québec et c’est ce que nous prouvons avec ce projet de loi. C’est essentiel d’assurer une meilleure stabilité pour nos enfants et une plus grande équité pour nos familles. Cette réforme démontre une fois de plus que notre gouvernement met la famille au centre de ses priorités. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie

« Bien qu’elle nous touche toutes et tous, la réforme s’adresse d’abord à celles et ceux qui, à l’avenir, voudront relever l’important défi que représente celui d’être parents. Elle marque un tournant important et représente un grand pas en avant pour les familles de demain. Au cours des dernières années, le gouvernement a entrepris une vaste réforme du droit de la famille, sans doute la plus importante depuis 40 ans. Il importe que nos lois soient adaptées aux besoins et reflètent les réalités des familles québécoises d’aujourd’hui. L’intérêt des enfants a été le moteur de grandes réformes au fil du temps et il guide encore nos actions et nos décisions. »

Kariane Bourassa, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré et adjointe parlementaire du ministre de la Justice

Lien connexe

Pour toutes questions sur le droit de la famille : https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes  

 Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/March2024/27/c0245.html

En action pour le transport des personnes en situation de handicap


 Publié le 26 mars 2024
 

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annonce la mise en place d’un comité consultatif sur le transport des personnes en situation de handicap. Ce groupe sera présidé par le député de Drummond-Bois-Francs et adjoint gouvernemental de la ministre, M. Sébastien Schneeberger.

Les principaux thèmes qui seront abordés toucheront entre autres le financement, le rôle des municipalités et des MRC, l’accessibilité des modes de déplacement, la main-d’œuvre et les formations.

Le comité aura le mandat de discuter des enjeux reliés au transport adapté et ainsi recommander des pistes de solution. Il sera notamment question de revoir l’encadrement financier, réglementaire et organisationnel du transport collectif destiné aux personnes en situation de handicap. La première rencontre s’est tenue aujourd’hui et sera suivie de quatre rencontres thématiques. Un rapport sera produit à la fin de l’année 2024.

Les services de transport adapté sont essentiels au maintien de l’autonomie des personnes en situation de handicap et contribuent à favoriser leur participation active à la communauté, notamment en leur permettant d’accéder à leur travail, à divers services et à leurs activités. C’est pourquoi le gouvernement renouvelle son appui aux services de transport adapté et en bonifie le financement afin de s’assurer de la disponibilité des services offerts. À cet effet, une somme de 285,6 millions de dollars sur cinq ans est prévue dans le cadre du budget 2024-2025. Cet investissement s’ajoute à ceux déjà prévus, portant l’aide au transport adapté à plus de 780 millions de dollars sur cinq ans.

Citations

« Le transport adapté a fait l’objet de nombreux échanges dans le cadre de ma vaste tournée sur la mobilité. Nous avons déjà ciblé certaines pistes de solution, mais toujours à l’écoute des utilisateurs des services de transport adapté, et faisant suite à une demande qu’ils portaient, ce nouveau comité de travail, présidé par mon adjoint gouvernemental, Sébastien Schneeberger, nous permettra de mieux moduler l’offre de service de transport en fonction des attentes exprimées. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Je suis très heureux que ma collègue ait mis en place ce comité afin de s’attarder de près à l’amélioration des services de transport au bénéfice des personnes en situation de handicap. C’est un élément important pour assurer une pleine participation sociale des personnes vivant avec un handicap. Je suivrai avec attention l’évolution des travaux ainsi que les recommandations qui en découleront. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Avec ce comité, nous allons travailler sur des solutions constructives afin d’améliorer considérablement la dispensation de services. Nous comprenons que le système actuel présente des lacunes, mais je suis convaincu que tous ensemble, nous trouverons des façons d’améliorer les services de transport adapté pour le mieux-être des personnes en situation de handicap. »

Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs et adjoint gouvernemental de la ministre des Transports et de la Mobilité durable

Faits saillants

Le comité est constitué des membres suivants :

  • Alliance des regroupements des usagers du transport adapté du Québec (ARUTAQ)
  • Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées (AQRIPH);
  • Association des taxis des régions du Québec (ATRQ);
  • Association des transports collectifs ruraux du Québec (ATCRQ);
  • Association du transport urbain du Québec (ATUQ);
  • Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN);
  • Fédération des transporteurs par autobus (FTA);
  • Fédération québécoise des municipalités (FQM);
  • Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS);
  • Ministère de l’Éducation (MEQ);
  • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS);
  • Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
  • Ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD);
  • Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ);
  • Réseau de transport métropolitain (exo)
  • Union des municipalités du Québec (UMQ);
  • Union des transports adaptés et collectifs du Québec (UTACQ);

Liens connexes

Programme de subvention au transport adapté (PSTA) 

Programme de subvention aux véhicules collectifs accessibles (PSVCA) 

Programme d’aide aux immobilisations en transport en commun de la Société de financement des infrastructures locales du Québec et du ministère des Transports et de la Mobilité durable 

Programme d’aide gouvernementale au transport collectif des personnes 

Politique de mobilité durable – 2030 

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Québec va de l’avant avec sa réforme pour décarboner le secteur des bâtiments d’ici 2030


 Publié le 26 mars 2024
 

Nouvelle démonstration que la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) est une priorité pour le gouvernement du Québec, le projet de loi no 41 édictant la Loi sur la performance environnementale des bâtiments et modifiant diverses dispositions en matière de transition énergétique vient tout juste d’être adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Québec. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette.

Cette loi vise l’atteinte de deux principales cibles de réduction des émissions de GES dans le secteur des bâtiments, qui est responsable de 9,1 % des émissions totales au Québec, soit la réduction, d’ici 2030 :

  • De 50 % des émissions liées au chauffage par rapport à leur niveau de 1990;
  • De 60 % des émissions liées au chauffage du parc immobilier gouvernemental par rapport à leur niveau de 1990.

Essentiellement, cette loi renforce le rôle du ministre pour lui permettre d’instaurer des exigences de déclaration et de cotation ainsi que des normes de performance environnementale pour tous les types de bâtiments. Elle permettra également d’établir des normes en matière de travaux de construction, pour tous les types de bâtiments, et ce, tout au long de leur cycle de vie, c’est-à-dire de la construction à la déconstruction/démolition. Par ailleurs, la réglementation découlant de la loi contribuera à alléger la charge sur le réseau d’Hydro-Québec en périodes de pointe et génèrera des économies pour les propriétaires grâce à une efficacité énergétique accrue de leurs bâtiments. 

Citations :

« Je suis très fier du travail que nous avons réalisé en commission, avec la collaboration de nos collègues de l’Assemblée nationale, pour l’adoption de cette loi renforcée en matière de performance environnementale de nos bâtiments. Le Québec est fermement engagé à réduire ses émissions de GES, et le secteur des bâtiments peut participer plus activement à nos efforts. D’ailleurs, les travaux visant à encadrer plus durablement l’utilisation du gaz naturel dans le secteur des bâtiments, que j’ai annoncés en janvier dernier, vont bon train. J’ai bon espoir que nous pourrons déposer un projet de règlement prochainement. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

Faits saillants :

  • Le projet de loi n41 a fait l’objet de consultations particulières en commission en janvier et en février derniers. Les résultats de ces consultations ont été considérés dans l’élaboration de la version finale du projet de loi.
  • La loi prévoit également l’intégration du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques au Plan pour une économie verte 2030, qui constituera alors un plan de mise en œuvre intégré, sous la responsabilité du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Cette intégration vise à garantir une meilleure cohérence de l’action du gouvernement et des distributeurs d’énergie dans ces domaines, afin de favoriser l’atteinte des cibles globales de réduction d’émissions de GES du Québec, dont celles visant le secteur des bâtiments.
  • Rappelons qu’en marge du lancement des consultations sur ce projet en janvier dernier, le gouvernement du Québec a annoncé son intention d’encadrer l’utilisation du gaz naturel dans le secteur des bâtiments. Cette réglementation est en cours d’élaboration avec la collaboration du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, d’Hydro-Québec, des autres distributeurs d’énergie, de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération québécoise des municipalités. En devenant la référence pour le Québec, cette réglementation contribuera à l’atteinte des cibles en matière de réduction de GES, tout en tenant compte de la réalité énergétique du Québec.

Lien connexe :

Pour une agriculture innovante et durable 


 Publié le 22 mars 2024
 

 Le gouvernement du Québec accorde une contribution financière de 41 693 250 $ à l’organisme Agtech pour soutenir l’implantation d’un centre d’innovation en agrosciences et en agritechnologies à L’Assomption, dans la région de Lanaudière.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, et de la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry.

Évalué à plus de 46,3 millions de dollars, ce projet regroupera sous un même toit les activités de recherche, d’incubation et d’accélération d’entreprises technologiques d’Agtech ainsi que les activités de recherche appliquée en agriculture du Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL).

Les nouvelles installations comprendront des laboratoires, des ateliers technologiques, des bureaux, des salles de rencontre et de formation ainsi qu’un complexe de serres à la fine pointe de la technologie, qui permettra de tester et de valider des technologies agricoles et des bioproduits végétaux dans un environnement contrôlé.

Citations :

« On a la chance, dans Lanaudière, d’avoir plusieurs entreprises agricoles qui contribuent chaque jour à nourrir la population québécoise, et c’est une grande fierté pour moi. Pour que notre agriculture soit de plus en plus innovante et productive, c’est important de miser dans la recherche et les technologies de pointe. C’est pourquoi notre gouvernement investit près de 42 millions de dollars dans ce centre d’innovation en agrosciences et en agritechnologies, à L’Assomption. Notre vision en agriculture, c’est de donner aux Québécoises et aux Québécois toujours plus d’aliments de chez nous dans leur assiette. C’est bon pour notre économie, c’est bon pour la planète, et c’est bon au goût de manger des produits frais qui viennent du Québec. »

François Legault, premier ministre du Québec

« L’implantation de ce centre d’innovation traduit notre volonté d’assurer la pérennité de l’agriculture dans nos régions, l’attractivité de la relève et l’autonomie alimentaire du Québec. Ses activités de recherche et d’innovation répondront à d’importants défis de notre secteur, comme la lutte aux ravageurs affectant les récoltes, la disponibilité de cultivars essentiels pour s’adapter aux changements climatiques et le développement d’agritechnologies pour appuyer sa compétitivité. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Après cinq ans de collaboration et d’efforts ininterrompus, la MRC de L’Assomption célèbre un moment historique avec la reconnaissance de ce premier centre d’innovation spécialisé en agrosciences et en agritechnologies au Canada et la réception d’un soutien financier considérable pour l’ériger. Ce jalon important positionne clairement notre MRC comme un acteur de calibre mondial dans l’écosystème des technologies agricoles innovantes. Il permettra également d’intensifier les activités de recherche, de développement, d’accueil d’entreprises et de formation dans un centre d’innovation à la fine pointe de la technologie. Cette annonce vient confirmer l’engagement d’Agtech, du CIEL et de la MRC de L’Assomption à trouver des solutions agricoles propres et adaptées aux défis climatiques, à l’autonomie alimentaire et à la création d’emplois à valeur ajoutée dans un secteur innovant pertinent pour nos producteurs agricoles, nos citoyens et les générations futures. »

Sébastien Nadeau, maire de la Ville de L’Assomption, préfet de la MRC de L’Assomption et président du conseil d’administration d’Agtech

« En cultivant l’innovation depuis 1997, le CIEL se consacre à développer des solutions de rechange à l’utilisation intensive de pesticides en réduisant les applications, en améliorant les méthodes d’utilisation de ces derniers ou en les jumelant à des stratégies autres. Depuis plus d’une décennie, le CIEL n’a pas ménagé ses efforts pour permettre la concrétisation d’un ambitieux projet visant à renforcer ses activités de recherche, en participant à la mise en place du centre d’innovation en agrosciences et en agritechnologies. L’annonce d’aujourd’hui nous offre des possibilités sans précédent. Grâce à ces nouvelles installations, le CIEL consolide ses capacités de recherche, stimule sa croissance organisationnelle et intensifie sa portée sur l’industrie agricole. Nous sommes fiers d’unir nos forces dans cet environnement propice à l’innovation afin de contribuer à façonner l’avenir de la recherche agricole. »

Michel Fafard, président du conseil d’administration du CIEL

Faits saillants :

  • Fondé en 2020 dans le cadre de la stratégie de relance de la MRC de L’Assomption, l’organisme Agtech  a pour mission de stimuler le développement d’un écosystème régional visant la croissance et le rayonnement des entreprises en technologies agricoles et en bioproduits végétaux.
  • Le CIEL  est un centre de recherche appliquée en agriculture, qui se spécialise dans les productions végétales. Ses travaux visent notamment les essais de variétés, la fertilisation et l’agriculture biologique.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

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