Une Journée internationale des femmes en 2017?


 Publié le 8 mars 2017
 

Chaque année, la Journée internationale des femmes nous permet de rendre hommage à celles qui ont consacré leur vie à l’amélioration de nos conditions. Cette journée est l’occasion de contempler le chemin parcouru par nos prédécesseures dans cette longue lutte pour l’égalité :

Des moments importants de notre histoire :

  • 1940 : Les femmes obtiennent le droit de vote au Québec;
  • 1961 : Marie-Claire Kirkland-Casgrain devient la première femme élue à siéger l’Assemblée nationale;
  • 1969: Les hôpitaux peuvent pratiquer l’avortement, mais uniquement dans les cas où la santé physique ou mentale de la femme est en danger;
  • 1993 : Pour la première fois dans l’histoire du Canada, une femme, Kim Campbell, dirige le pays;
  • 1996 : La Loi sur l’équité salariale est adoptée à l’Assemblée nationale. Les entreprises de dix employés et plus doivent désormais corriger les iniquités de rémunération entre les hommes et les femmes.

Difficile à croire aujourd’hui, mais…

  • 1964: Une femme peut désormais encaisser un chèque sans devoir demander la signature de son mari. MERCI!
  • 1978: Le gouvernement du Québec instaure le congé de maternité de 18 semaines. OUF, le gros luxe !
  • 1983 : Le projet de loi C-127 est adopté et un conjoint peut désormais être inculpé d’agression sexuelle. Auparavant, toute relation sexuelle au sein du couple était considérée comme un devoir conjugal. ABERRANT !
  • 1989 : La Cour suprême autorise une femme à décider elle-même de subir un avortement. Auparavant, une tierce personne pouvait s’opposer à cette décision et obliger la femme à poursuivre sa grossesse non désirée. Il y a seulement 28 ans de ca….vous imaginez ?

En l’espace de quelques décennies, nous en avons fait du chemin! Mais ces acquis sont fragiles. Encore aujourd’hui, les femmes sont sous-représentées en politique. Encore aujourd’hui, l’équité salariale n’est pas atteinte dans tous les domaines. Encore aujourd’hui, des jeunes filles doivent se battre contre les stéréotypes pour réaliser leurs rêves.

Mettre un terme définitif aux idées préconçues nécessite la contribution de tous, hommes et femmes confondus. Parce que l’égalité n’est pas seulement qu’une affaire de femmes, elle est aussi l’affaire des hommes; celle des pères, des frères et des conjoints, qui, jour après jour, combattent les stéréotypes et font avancer la cause des femmes.

Je ne pourrais passer sous silence le dévouement et le travail acharné des organismes communautaires de ma circonscription qui font une réelle différence dans la vie des femmes: les AFÉAS, le Centre de Femmes L’Autonomie en soiE, la Clé sur la Porte, les Cercles de fermières, le Syndicat des agricultrices – Région Saint-Hyacinthe, ainsi que la Coalition des femmes de la MRC des Maskoutains.

À vous toutes et vous tous, qui avez défendu et qui continuent de défendre nos droits, cette journée vous est destinée. Pour que nous nous souvenions du chemin parcouru, mais aussi, et surtout, pour que nous continuions de paver tous ensemble la voie vers l’égalité.

Bonne Journée internationale des femmes!

De la lumière au bout du tunnel Casavant!


 Publié le 6 mars 2017
 

C’est avec grande satisfaction que le maire, le directeur général et la députée de Saint-Hyacinthe sont ressortis, jeudi dernier, de leur entretien avec le Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), dans le dossier du tunnel Casavant.

Cette rencontre, organisée par la députée Chantal Soucy, avait pour but de convaincre le sous-ministre aux infrastructures du MAMOT, le chef de cabinet du ministre Martin Coiteux, ainsi que son conseiller politique de l’importance pour la Ville de Saint-Hyacinthe d’obtenir une aide financière du Gouvernement du Québec dans ce projet. « Je voulais leur présenter le dossier sous un autre angle. Le projet du tunnel n’est pas qu’un simple projet d’infrastructure. Il s’agit d’un enjeu de taille, tant au point de vue économique que sécuritaire. Présentement, l’enclavement de notre quartier industriel empêche certaines de nos entreprises de se développer à leur plein potentiel et pourrait éventuellement dissuader les nouveaux investisseurs à venir s’établir chez nous », a souligné la députée. « Je leur ai aussi expliqué que, pour le Cégep de Saint-Hyacinthe, l’enclavement de ce secteur de la ville est bien plus qu’une simple question de circulation, c’est aussi un enjeu sécuritaire! Le Cégep n’a qu’une seule voie d’accès et, dans le contexte actuel, les conditions de sécurité en cas d’évacuation urgente sont préoccupantes. Ces risques, réels et documentés, seraient considérablement réduits avec le prolongement du boulevard Casavant », a conclu la députée caquiste.

Pour leur part, le maire et le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe se sont attardés au volet technique du projet et en ont dressé les grandes lignes, détaillant notamment l’échéancier prévu, ainsi que le budget requis pour sa réalisation. Au terme de la rencontre, qu’ils ont qualifiée de « très positive », Chantal Soucy, Claude Corbeil et Louis Bilodeau se sont dits confiants pour la suite des choses.

« Ça fait près de onze ans que la Ville travaille activement sur ce dossier-là. Il faut que ça bouge! Enfin, on sent une réelle ouverture de la part du ministère. Le chef de cabinet et le sous-ministre se sont montrés très réceptifs à notre présentation et je vous mentirais si je vous disais que je n’éprouve pas un petit sentiment de satisfaction en ce moment. Rien n’est gagné, mais on sent qu’on vient de faire un grand pas dans la bonne direction! Il s’agit d’un important investissement pour les contribuables maskoutains et je compte bien me battre jusqu’au bout pour réduire le coût de la facture pour mes citoyens », a affirmé la députée de Saint-Hyacinthe.

« Le projet d’étagement ferroviaire est un dossier prioritaire du Conseil », a , pour sa part, déclaré le maire Claude Corbeil. « Pour l’instant, les prévisions pour sa construction tournent autour de 32 M$ incluant le prolongement du boulevard Casavant Ouest et le développement du ruisseau Plein Champ, de même que les frais de financement. Nous sommes en démarche active de subventions et nous allons faire tout en notre pouvoir pour en obtenir. À ce sujet, je tiens à souligner la bonne collaboration et l’énergie déployée par nos députées provinciales et fédérales. Au cours des prochaines semaines, nous comptons redoubler d’ardeur et effectuer toutes les interventions nécessaires pour obtenir une aide financière des deux paliers de gouvernement », a-t-il souligné.

Ultime tentative au salon bleu : Chantal Soucy se lève pour revendiquer le renouvellement du financement de Jeunes en santé


 Publié le 23 février 2017
 

Ce matin, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, s’est à nouveau levée en chambre pour interpeller cette fois-ci la ministre Lucie Charlebois et l’exhorter à sauver la mission de l’organisme Jeunes en santé, qui, faute de financement, craint de devoir fermer ses livres.

La fin d’une entente

En juin 2007, l’Assemblée nationale adoptait  la loi instituant le Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon s’étaient alors engagés à verser chacun 20 millions de dollars annuellement, pendant dix ans, pour faire la promotion des saines habitudes de vie à travers la province. Grâce à ce fonds, des organismes tels que Jeunes en santé ont pu voir le jour et s’implanter dans leur communauté. Or, dix ans plus tard, cette entente arrive à échéance et le gouvernement libéral refuse de la reconduire, mettant ainsi en péril la survie de ces organismes faisant la promotion de saines habitudes de vie chez les jeunes de 0 à 17 ans.

Des impacts concrets dans la grande région de Saint-Hyacinthe

Pour la députée de Saint-Hyacinthe, cette décision des libéraux aura des conséquences importantes dans sa circonscription. « Il faut comprendre que Jeunes en santé offre actuellement des services de qualité à plus de 6 000 enfants de la MRC des Maskoutains et d’Acton. C’est un organisme qui est présent dans nos écoles et garderies et qui propose des activités telles que des exercices de psychomotricité donnés aux classes d’adaptation scolaire et aux maternelles, des ateliers culinaires, une escouade santé dans les camps de jour, des vidéos « J’bouge en classe », des activités parascolaires actives et j’en passe ! » a indiqué Chantal Soucy, qui lutte depuis près d’un an pour que le financement de Jeunes en santé soit reconduit. « Ça fait des mois que j’essaie de sensibiliser la ministre par différents moyens et de lui faire comprendre qu’il est ridicule de mettre en place des comités de travail et des plans d’action gouvernementaux à coup de millions de dollars, alors qu’on laisse fermer un organisme ayant développé une expertise pendant plus de 10 ans et qui ne nécessite qu’un financement de 240 000$! », a condamné Chantal Soucy.

Dans sa réponse, la ministre Lucie Charlebois s’est contentée de réitérer que des plans d’action allaient être mis en place, tout en refusant du même souffle de s’engager à sauver la mission de Jeunes en santé. « Les réponses de la ministre aujourd’hui nous montrent que ce dossier n’est pas sa priorité. Elle coupe dans des services concrets, qui aident directement nos jeunes, pour privilégier des programmes hypothétiques, qui, j’en ai bien peur, resteront sur les tablettes. J’ai peine à comprendre l’entêtement de la ministre. Je ne peux pas accepter, les bras croisés, ces pertes de services à venir pour les enfants de mon comté », a conclu la députée caquiste.