Et si on enseignait la santé mentale à l’école?
Publié le 29 janvier 2021
Le contexte actuel de pandémie ainsi que les mesures de confinement rappellent l’importance d’enjeux parfois négligés dans notre société. La santé mentale en fait partie. C’est pourquoi la Commission Relève de la CAQ croit que les élèves des écoles primaires et secondaires devraient recevoir un enseignement sur la santé mentale.
En effet, 86 % des psychologues sondés par l’Ordre des psychologues rapportent avoir constaté une hausse importante de la détresse psychologique ainsi qu’une exacerbation des symptômes chez leurs clients. Pour pallier ce problème, la Commission Relève de la CAQ croit fermement qu’une partie de la solution se trouve dans l’enseignement de la saine gestion de la santé mentale chez les jeunes.
L’adolescence est, avec l’enfance, la période de la vie où le développement physique, social et psychologique de la personne est le plus marqué. Tristement, plusieurs enfants et adolescents vivent dans des environnements malsains qui les rendent plus à risque de développer des problèmes de comportements et de dépendances dans leur vie adulte, d’où l’importance de privilégier cette période pour agir et éliminer des problèmes futurs graves.
Les écoles primaires et secondaires se positionnent comme un lieu privilégié pour y parvenir. Le cours d’éthique et culture religieuse, qui est voué à une révision prochaine, traite de la formation personnelle et sociale qui est requise pour être un citoyen modèle. Il serait donc cohérent d’ajouter du contenu et des ressources sur la santé mentale et la gestion des émotions dans ce cours. Le cours d’éducation physique et à la santé traite également du développement global de la personne alors que tant les habiletés individuelles, sociales, que l’éthique et la saine gestion des habitudes de vie y sont abordées. La santé psychologique s’intègrerait donc très bien dans cette vision globale du développement.
Si nous voulons éviter une vague supplémentaire, soit celle de la détresse psychologique, nous devons donner les moyens nécessaires à la future génération afin qu’elle puisse lutter par elle-même contre les problèmes de santé mentale.