Près de 21,5 M$ dans le transport en commun à Sherbrooke


 Publié le 19 février 2024
 

Le ministre des Transports et lieutenant du Québec, M. Pablo Rodriguez, et la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annoncent un investissement de 21 445 679 $ pour moderniser la Société de transport de Sherbrooke (STS) et électrifier ses véhicules. Le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada investissent respectivement 12 482 553 $ et 8 963 126 $.

Pour l’occasion, les ministres étaient accompagnés de la ministre Marie-Claude Bibeau, de la députée Élisabeth Brière, de la députée de Saint-François, Mme Geneviève Hébert, du député de Richmond, M. André Bachand, de la mairesse de Sherbrooke, Mme Évelyne Beaudin, et de la présidente de la STS, Laure Letarte-Lavoie. Les projets financés profiteront à la collectivité en offrant aux résidents un réseau de transport en commun moderne et efficace.

D’abord, plus de 18,6 millions $ permettront de soutenir l’électrification du centre d’opération de la STS. Cette somme couvre également l’agrandissement du bâtiment principal, l’aménagement d’une nouvelle entrée électrique, ainsi que l’acquisition et la mise en fonction de stations de recharge pour les 40 futurs autobus 100 % électriques. Ces véhicules proviennent du contrat d’acquisition de 1 229 autobus urbains électriques de la compagnie Nova Bus, annoncé le 8 mai 2023.

De plus, 2,8 millions $ sont investis pour améliorer l’expérience client. Plus précisément, l’embarquement sera facilité et accéléré grâce aux 140 nouveaux valideurs capables d’accepter le paiement par carte de crédit et code QR, qui seront installés à l’avant et à l’arrière de tous les véhicules. La STS acquerra également 120 valideurs pour le transport adapté afin de remplacer son système de paiement par jetons et de simplifier la gestion des titres. Finalement, les passagers pourront utiliser le Wi-Fi à bord des autobus grâce à l’acquisition et à l’installation d’un système de communication par modem 5G/LTE.

Ces projets permettront d’améliorer la capacité, la qualité et la sécurité du réseau de transport en commun actuel de la Ville de Sherbrooke, tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et, ainsi, à lutter contre les changements climatiques.

Cet investissement dans le transport en commun aidera à rendre cette collectivité plus inclusive, ainsi qu’à améliorer la qualité de vie des usagers de ces services en facilitant leurs déplacements.

« Quand on investit dans le transport en commun, on lutte contre les changements climatiques, mais on investit aussi dans le bien-être des gens de chez nous, comme ceux de Sherbrooke, qui aura bientôt accès à un service d’autobus plus moderne, plus fiable et plus efficace. On continue de livrer pour les Québécois à travers des investissements qui vont avoir une incidence réelle dans leur vie de tous les jours. »

Pablo Rodriguez, ministre des Transports et lieutenant du Québec, au nom de Sean Fraser, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités

« Voilà une nouvelle preuve qui démontre que notre gouvernement soutient massivement le transport collectif dans nos régions. En proposant des bénéfices directs tels qu’une offre adaptée à la réalité de ses utilisateurs et 100 % électrique, nous investissons pour l’amélioration des services et de la qualité de vie des Québécois. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« L’investissement annoncé aujourd’hui pour le réseau de transport en commun de la ville de Sherbrooke, c’est la promesse de déplacements aux quatre coins de la ville, effectués de manière efficace et pratique, et l’occasion de participer à l’effort de diminution des gaz à effet de serre. »

Marie-Claude Bibeau, ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead

« À Sherbrooke, 53 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du transport. Il faut donc travailler à délaisser l’auto solo pour se tourner vers le transport actif et collectif. L’investissement d’aujourd’hui permettra de soutenir la Société de transport de Sherbrooke dans ses efforts d’électrification complète de son parc d’autobus, mais aussi d’offrir un service plus efficace et fiable à la population. En modernisant nos infrastructures de transport en commun, nous faisons en sorte qu’il soit plus facile et plus pratique pour les résidents de choisir des moyens écologiques pour se déplacer. »

Élisabeth Brière, secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et députée de Sherbrooke

« Cet investissement démontre notre engagement à développer des initiatives de mobilité durable partout au Québec, notamment à Sherbrooke. La STS sera en mesure d’améliorer considérablement l’expérience et sa performance énergétique. Ensemble, nous préparons un réseau de transport efficace, où qualité du service et respect de l’environnement vont de pair. »

Geneviève Hébert; députée de Saint-François

« Plusieurs organisations de notre territoire ont, tout comme nous, de grandes ambitions en matière d’électrification. Parfois, il ne manque qu’un levier financier pour passer de la parole aux actes et, en ce sens, je suis ravi que nous puissions contribuer à moderniser le centre d’opération de la STS, à installer des emplacements de recharge à l’intérieur du garage en vue d’accueillir les nouveaux véhicules électriques, en plus de bonifier l’expérience des usagers. »

André Bachand, député de Richmond

« Le développement de la mobilité durable est une des priorités de mon administration. Par cet appui financier majeur à cinq projets, nos partenaires gouvernementaux viennent soutenir la transition énergétique de la STS et faciliter les déplacements pour toute la communauté sherbrookoise. L’ensemble des membres du conseil municipal accueille très positivement et avec reconnaissance ces investissements dans notre réseau de transport en commun. »

Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke

« La Société de transport de Sherbrooke est très reconnaissante de l’appui offert aujourd’hui par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec. Au-delà des avancées technologiques qu’ils permettront, ces investissements nous aideront à déployer un réseau de transport collectif à la hauteur de nos ambitions, accessible et innovant, en phase avec nos objectifs stratégiques. C’est l’ensemble de la population de Sherbrooke qui en bénéficiera. »

Laure Letarte-Lavoie, présidente de la Société de transport de Sherbrooke

Faits saillants

  • Les sommes se répartissent comme suit :
    • le gouvernement du Québec investit 12 482 553 $ par l’intermédiaire du Programme d’aide gouvernementale aux infrastructures de transport collectif;
    • le gouvernement du Canada investit 8 963 126 $ par l’intermédiaire du même programme. Ces sommes proviennent du volet Transport en commun de l’Entente bilatérale intégrée Canada-Québec  relative au Programme d’infrastructure Investir dans le Canada;
    • la Société de transport de Sherbrooke contribue à hauteur de 1 579 322 $. 
  • Le volet Infrastructures de transport en commun du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada vise à soutenir la construction, l’élargissement et la modernisation de réseaux de transport en commun urbains et ruraux. 
  • Les investissements ciblant les transports en commun aident les Canadiens à se rendre là où ils doivent aller, créent de nouveaux emplois dans le secteur de la fabrication et de la construction et réduisent la pollution tout en rendant la vie plus abordable.
  • En tenant compte de l’annonce d’aujourd’hui, 26 projets ou groupes de projets d’infrastructure ont été annoncés au Québec dans le cadre du volet Infrastructures de transport en commun du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada, avec une contribution fédérale totale de plus de 2,8 milliards de dollars et une contribution totale du Québec de plus de 5,4 milliards de dollars.
  • L’aide financière annoncée aujourd’hui porte à environ 115,2 M$ le soutien du gouvernement du Québec à la STS depuis 2019. Ce montant inclut :
    • Jusqu’à 40 autobus électriques provenant du contrat d’acquisition d’une quantité maximale de 1 229 autobus urbains électriques de la compagnie Nova Bus, annoncée le 8 mai 2023;
    • 4,7 M$ découlant de l’enveloppe budgétaire ponctuelle de 400 M$ allouée aux organismes de transport collectif pour soutenir la relance de leurs services durement touchés par les mesures sanitaires liées à la pandémie de COVID-19.

Liens connexes

Investir dans le Canada : Le plan d’infrastructure à long terme du Canada 
https://www.infrastructure.gc.ca/plan/icp-publication-pic-fra.html   

Volet Infrastructures du transport en commun
https://www.infrastructure.gc.ca/plan/pti-itc-fra.html 

Investissements fédéraux dans les infrastructures au Québec
https://www.infrastructure.gc.ca/plan/prog-proj-qc-fra.html 

Plan climatique renforcé
https://www.canada.ca/fr/services/environnement/meteo/changementsclimatiques/plan-climatique/survol-plan-climatique.html 

Programme d’aide gouvernementale aux infrastructures de transport collectif
https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/aide-finan/transport-collectif/PAGITC/Pages/PAGITC.aspx 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 

LinkedIn 

Suivez-nous sur Twitter Facebook  et Instagram 

Site Web : Infrastructure Canada 

Promesse tenue — La sécurisation de la route 117


 Publié le 18 janvier 2024
 

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, le député d’Abitibi-Est, M. Pierre Dufour, la députée d’Abitibi-Ouest, Mme Suzanne Blais, et le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, M. Daniel Bernard, dévoilent de nouvelles actions priorisées dans le plan d’intervention pour la sécurisation de la route 117 et l’aménagement de voies de dépassement entre Rivière-Héva et le quartier Cadillac de Rouyn-Noranda. Ces annonces s’ajoutent à la planification quinquennale d’intervention sur les chaussées 2024-2029, dont s’est doté le gouvernement pour l’ensemble du territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.

Depuis sa mise en place en septembre 2022 par le gouvernement actuel, le bureau de projets de sécurisation de la route 117 entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or est très actif. Il veille notamment à l’évolution soutenue du plan d’intervention et au suivi rigoureux des actions qui y sont prévus afin d’assurer la mobilité sécuritaire des personnes et des marchandises ainsi que pour soutenir le développement économique de la région.

Ainsi, après avoir réalisé un portrait global de la situation en matière de sécurité sur le tronçon de 190 km de la route 117, les élus et le ministère des Transports et de la Mobilité durable ont choisi cinq segments prioritaires d’intervention :

  • À Rouyn-Noranda, du carrefour giratoire rue Saguenay-route Osisko jusqu’au quartier Évain, y compris le chemin Bradley;
  • À Rivière-Héva, du pont de la rivière Héva jusqu’à la limite ouest de la municipalité;
  • À Malartic, tout le secteur urbain;
  • À Val-d’Or, du carrefour giratoire 3e Avenue-boulevard Tétrault-boulevard Barrette jusqu’à la limite ouest de la ville (secteur Dubuisson);
  • À Val-d’Or, du chemin Brador, à l’est du secteur urbanisé de la ville, jusqu’au carrefour giratoire 3e Avenue-boulevard Tétrault-boulevard Barrette.

Un nouvel aménagement pour des dépassements sécuritaires

De plus, le gouvernement procédera à l’aménagement d’une route à chaussées séparées où les manœuvres de dépassement seront permises entre Rivière-Héva et le quartier Cadillac de Rouyn-Noranda. Le nouveau tronçon sera plus rectiligne et ajoutera des possibilités de dépassement dans les deux directions. Ces interventions visent à rendre plus sécuritaire ce tronçon de la route 117. Selon l’échéancier actuel, le début des travaux est planifié en 2026.

Planification quinquennale d’intervention sur les chaussées 2024-2029

La ministre Guilbault a également demandé au Ministère d’élaborer une planification sur cinq ans dans le but d’assurer la conservation et la sécurisation des chaussées dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Tous les efforts nécessaires sont déployés pour planifier des interventions judicieuses en vue d’empêcher la dégradation des chaussées. À cela s’ajoute un mandat donné aux cinq centres de services du Ministère pour réaliser 10 kilomètres de réfection de chaussée par année dans leurs secteurs respectifs.

« Notre gouvernement tient sa promesse : nous poursuivons nos efforts pour sécuriser la route 117! Le travail colossal réalisé par le bureau de projets, qui nous permet aujourd’hui de désigner les priorités d’intervention pour cette route et d’annoncer l’ajout d’une nouvelle voie de dépassement, constitue un signe clair que notre gouvernement est en action pour la région. En Abitibi-Témiscamingue, les défis sont grands, et je mise sur l’efficacité de la planification quinquennale pour arriver à atteindre nos objectifs de réfection des chaussées. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Les travaux annoncés par ma collègue Geneviève Guilbault auront un effet fort bénéfique sur la sécurité, l’économie et la qualité de vie des gens de la région. L’annonce d’aujourd’hui démontre encore une fois que l’Abitibi-Témiscamingue est une priorité de notre gouvernement et que, avec mes collègues Pierre, Suzanne et Daniel, nous nous assurons de faire entendre les besoins de nos citoyens à Québec. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« J’ai confiance que les actions mises en place sur plusieurs fronts porteront fruit en Abitibi-Témiscamingue. Le fait de conjuguer la planification rigoureuse des mesures de conservation des chaussées aux interventions de sécurisation de la route 117 et aux actions visant l’amélioration de la fluidité du transport et de la circulation sécuritaire des personnes et des marchandises aura des effets positifs sur la vitalité économique de la région. »

Pierre Dufour, député d’Abitibi-Est

« La route 117 est la colonne vertébrale du développement économique de la région. Notre gouvernement est fier de faire de sa réfection une priorité. L’annonce d’aujourd’hui prouve une nouvelle fois que nous avons l’écoute du premier ministre. Nous continuerons à défendre la région! »

Suzanne Blais, députée d’Abitibi-Ouest

« Déjà, on voit le travail du coordonnateur et des ingénieurs du bureau de projets que nous avons mis en place dans le but d’améliorer et de sécuriser la route 117. Malgré ces travaux à venir sur notre route, je réitère l’importance d’une conduite sécuritaire, c’est-à-dire de respecter les lois. Je pense à la vitesse excessive, à la conduite avec les facultés affaiblies et aux messages textes au volant. »

Daniel Bernard, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue

Faits saillants

  • Le portrait global de sécurité et la priorisation des segments qui en découle ont été présentés à la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue le 21 décembre dernier.
  • La détermination des segments prioritaires provient d’une analyse multicritère rigoureuse basée sur :
    • le nombre d’accidents par kilomètre;
    • l’indice de gravité de ceux-ci;
    • la concentration des accidents;
    • la présence d’usagers vulnérables;
    • les débits de circulation;
    • la conception de la route, comme le nombre d’accès au kilomètre.
  • En collaboration avec ses partenaires, le bureau de projets considérera plusieurs solutions et scénarios qui seront proposés pour améliorer la sécurité routière et la fluidité de la circulation, notamment la possibilité de procéder à de nouveaux aménagements comme l’ajout de bandes rugueuses, de terre-pleins centraux, de nouvelles voies, de voies de dépassement et de stationnements incitatifs, ainsi qu’à l’optimisation de la signalisation, entre autres.
  • L’inventaire effectué par le bureau de projets a permis d’identifier un total de 1 207 accès sur le tronçon étudié et de définir des secteurs à haute densité d’accès, autant d’éléments qui augmentent les risques de collision et diminuent la fluidité de la circulation.
  • Le bureau de projets est désormais composé d’un coordonnateur et de trois ingénieurs séniors.

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 
LinkedIn 

Annonce d’un nouveau programme pour soutenir le transport aérien en région


 Publié le 5 juillet 2019
 

Le gouvernement du Québec met en place le Programme d’aide pour les dessertes aériennes régionales (PADAR) qui a pour but de développer et d’améliorer l’offre de services aériens en région. Ce nouveau programme est doté d’une enveloppe budgétaire de 22,5 millions de dollars jusqu’au 31 mars 2022.

Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, en a fait l’annonce aujourd’hui à l’aéroport de Sherbrooke, en présence de nombreux partenaires municipaux et du milieu aérien québécois.

Le PADAR a pour objectifs de favoriser l’établissement, le développement ou l’amélioration des dessertes aériennes régionales et de doter les acteurs de l’industrie des outils nécessaires pour solidifier et développer leurs activités.

Citation 

« La qualité et l’offre enrichie des dessertes aériennes régionales sont une préoccupation constante pour votre gouvernement. Il s’agit d’un important outil de développement économique des régions. Cela est d’autant plus vrai pour les communautés éloignées, où le transport aérien est souvent le seul moyen d’avoir accès à des biens et des services de première nécessité. La mise en place du PADAR offre la flexibilité nécessaire afin de soutenir les acteurs du milieu du transport aérien dans leur l’offre de services en plus de stimuler l’économie régionale. »

François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie

Faits saillants 

  • Le PADAR est composé de deux volets :
    • Volet 1 – Financement de dessertes aériennes;
    • Volet 2 – Promotion, études, mises en marché et équipement.
  • Les demandeurs admissibles au PADAR sont :
    • Les transporteurs aériens régionaux offrant des services au Québec;
    • Les municipalités, les municipalités régionales de comté (MRC) de même que les organismes municipaux ou intermunicipaux relevant de ces dernières;
    • Les personnes de droit privé sans but lucratif;
    • Les communautés autochtones;
    • Les organismes locaux travaillant pour le développement du transport aérien.

Liens connexes 

Programme d’aide pour les dessertes aériennes régionales (PADAR)

Prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal – nouvelle phase vers la mise en service en 2026


 Publié le 4 juillet 2019
 

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, souligne les investissements de plus de 1,3 G$ confirmés aujourd’hui par le gouvernement fédéral pour le prolongement de la ligne bleue. Cette participation financière permettra au gouvernement du Québec de boucler le financement global du projet, dont les coûts seront précisés dans le dossier d’affaires, conformément à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique du Québec.

D’ici là, le gouvernement du Québec a autorisé la Société de transport de Montréal (STM) à réaliser différentes activités en amont de l’approbation du dossier d’affaires afin de s’assurer que le projet respecte les échéanciers prévus. Ainsi, la STM pourra dès maintenant :

  • démarrer la construction d’un tunnel piétonnier permettant de relier la future station de métro sur la rue Jean-Talon au service rapide par bus (SRB) Pie-IX;
  • procéder au déplacement des équipements de services publics (réseaux techniques urbains);
  • poursuivre le processus d’acquisition.

Citations

« Le gouvernement du Québec s’est engagé à accélérer la réalisation du projet de prolongement de la ligne bleue vers Anjou et prend dès maintenant les dispositions nécessaires pour le faire. Ce projet est essentiel pour améliorer la mobilité dans la région métropolitaine et relancer le développement de l’est de Montréal. On redémarre le développement du métro à Montréal, après 30 ans d’attente, et on n’arrêtera pas. »
– Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« La population du nord-est de la ville, qui attend de voir se concrétiser la ligne bleue depuis si longtemps, peut être rassurée. Parce qu’aujourd’hui, on est plus que jamais proche du but. Et le travail est en marche. La STM et ses partenaires travaillent depuis plusieurs mois à optimiser les paramètres clés du projet, l’échéancier directeur et son cadre budgétaire, et les travaux du bureau de projet de la ligne bleue vont s’intensifier au cours des prochains mois. »
– Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Le travail rigoureux mené par nos équipes et nos partenaires vise à assurer que le prolongement de la ligne bleue est mené efficacement en vue d’une mise en service du tronçon prolongé en 2026. Le bureau de projet mis en place par la STM a déjà réalisé plusieurs livrables importants et la prochaine année nous permettra de poursuivre nos travaux devant mener à l’approbation du dossier d’affaires. Nous saluons donc l’annonce d’aujourd’hui, qui permet à ce projet d’envergure de franchir un pas de plus. »
– Philippe Schnobb, président du conseil d’administration de la STM

Faits saillants

  • Le projet de prolongement de la ligne bleue prévoit :
    • 5 nouvelles stations de métro accessibles sur une longueur de 5,8 kilomètres;
    • 2 terminus d’autobus et 1 stationnement incitatif de 1 200 places;
    • 1 tunnel piétonnier souterrain assurant le lien avec le futur SRB Pie-IX;
    • des projections de 17 100 nouveaux usagers sur la ligne bleue;
    • le transfert modal de 5 300 personnes de l’auto vers le métro, soit une réduction de 24,6 tonnes de gaz à effet de serre par période de pointe du matin
  • Le dépôt du dossier d’affaires est prévu en 2020 et le début des travaux, en 2021.
  • Le prolongement de la ligne bleue s’inscrit dans le premier axe d’intervention de la Déclaration du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal pour revitaliser l’Est de Montréal. Cet axe comprend plusieurs projets pour favoriser une mobilité durable et intégrée dans ce secteur de la métropole.

Liens connexes

Arrêts de services et nombreux retards sur la ligne Deux-Montagnes : Les usagers de nouveau pris en otage, dénonce la CAQ


 Publié le 12 juillet 2018
 

Les usagers des trains de banlieue entre Deux-Montagnes et le centre-ville de Montréal sont une fois de plus victimes d’une piètre qualité de service, alors que des dizaines de retard ou d’annulations de train sont rapportés chaque jour, dénonce le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de transport, Benoit Charette.

Le gouvernement libéral n’a pas appris de ses erreurs de l’hiver dernier, constate le député caquiste de Deux-Montagnes, alors que la ligne la plus achalandée du réseau connaît en ce moment d’énormes ratées. Pour mettre fin à l’exaspération des usagers, Benoit Charette exhorte le ministre des Transports, André Fortin, à sortir de ses vacances pour régler le dossier une fois pour toutes et assurer aux travailleurs et aux familles un service efficace et fiable.

Le caquiste Benoit Charette estime qu’un changement de culture s’impose au sein des sociétés de transport. Dans son plan de décongestion, présenté il y a quelques semaines, la CAQ a fait part de sa volonté, une fois élue au gouvernement en octobre prochain, d’exiger des sociétés et des opérateurs de transport de se doter d’une politique de qualité de service, sans quoi leur financement en provenance du gouvernement du Québec serait amputé. M. Charette ajoute que ces politiques devront prévoir des compensations aux usagers lorsque les horaires ne sont pas respectés, comme c’est le cas présentement sur la ligne Deux-Montagnes.

Région métropolitaine de Montréal : Une nouvelle structure bureaucratique en réponse aux problèmes de congestion


 Publié le 4 juillet 2018
 

Alors que les bouchons de circulation se multiplient dans la région métropolitaine, voilà que le gouvernement libéral en rajoute aujourd’hui en annonçant la mise en place d’une nouvelle structure bureaucratique, censée résoudre les lourds problèmes de congestion de la grande région de Montréal.

Par le passé, le Parti libéral a trop souvent fait de fausses promesses aux Montréalais, dénonce le porte-parole de la CAQ en matière de transport, Benoit Charette. Il ne faut penser qu’à l’autoroute 13 ou encore à la ligne bleue. Le Réseau Exo formé de maires et de professionnels s’est d’ailleurs lui aussi prononcé contre l’arrivée de cette nouvelle structure de gouvernance, estimant que celle-ci viendra diminuer l’efficience de processus décisionnels, tel que le soulignait un article paru dans La Presse, ce matin.

Alors que les libéraux tentent par tous les moyens de ralentir les travaux, la Coalition Avenir Québec, elle, est en mode action et s’engage à ce que les travaux routiers et ceux dédiés au transport collectif proposés dans son plan de décongestion pour la région métropolitaine soient complétés d’ici 2030.

Transport et mobilité: La CAQ présente un plan pour décongestionner Montréal et les banlieues


 Publié le 20 juin 2018
 

Après plusieurs mois d’études, de rencontres et de consultations, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la CAQ en matière de transports, Benoit Charette, et la candidate de la CAQ dans Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, dévoilent aujourd’hui un vaste plan de décongestion routière pour la grande région de Montréal.

Ce plan, piloté par le député Benoit Charette, est une réponse sensée au problème grandissant qu’est la congestion routière et le défi de taille que représente la mobilité pour toute société moderne. Il prévoit des investissements de l’ordre de 10 milliards de dollars d’ici 2030 dans les transports collectifs, le réseau routier et l’utilisation des technologies pour repenser et optimiser nos modes de transports.

Pour le chef caquiste, François Legault, il est temps de donner un grand coup pour décongestionner les transports, améliorer la qualité de vie des familles et relancer notre économie. Un gouvernement de la CAQ entend donc investir massivement dans les transports collectifs, mais aussi dans l’aménagement d’axes routiers, pour le bénéfice de toute la région métropolitaine.

Le plan de la CAQ se déploie autour de trois axes. Au total, ce sont 20 solutions concrètes mises de l’avant par le parti de François Legault pour décongestionner la région métropolitaine.

Pour prendre connaissance du Plan de décongestion, veuillez visiter le lien suivant : https://v2018.lacaq.org/file/decongestion/

  1. Faire du transport collectif une solution attrayante pour tous

Pour la Rive-Sud de Montréal :

  • Prolongement du REM sur 22 kilomètres, de Brossard jusqu’au secteur de Chambly ;
  • Mise à l’étude d’une phase ultérieure d’expansion du REM, de Brossard jusqu’à Boucherville et Sainte-Julie ;
  • Revitalisation du Boulevard Taschereau avec un tramway de 6,5 kilomètres, de Longueuil à Brossard, avec une interconnexion au REM ;
  • Mise à l’étude, en concertation avec les autorités locales de Longueuil, un prolongement de la ligne jaune du métro, en partie en souterrain, en partie en surface le long du boulevard Rolland-Therrien.

 Pour la Rive-Nord de Montréal :

  •  Expansion du REM à Laval le long notamment de l’autoroute 15 sur une distance de 17 kilomètres ;
  • Mise à l’étude une phase ultérieure d’expansion du REM selon un axe est-ouest sur l’emprise de l’autoroute 440

Pour assurer l’essor économique et social de l’Est de Montréal :

  • Aménagement d’un tramwayqui irait de la pointe de l’Île jusqu’au centre-ville, avec un embranchement vers le nord jusqu’au Cégep Marie-Victorin ;
  • Prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal ;
  • Réalisation du projet de SRB sur Pie-IX.

Pour rendre l’offre de transport collectif plus attrayante pour toute la région métropolitaine :

  • Instauration d’incitatifs fiscaux en faveur du covoiturage ;
  • Ajout de stationnements incitatifs là où un mode de transport collectif est disponible.

 

  1. Mettre à niveau le réseau routier en intégrant la mobilité active

Pour contrer les embouteillages en constante augmentation, il est primordial de compléter certains tronçons :

  • Élargissement del’autoroute 30, à 3 voies, sur le tronçon entre les autoroutes 10 et 20 pour du transport collectif ;
  • Prolongement de l’autoroute 19, jusqu’à Bois-des-Filion ;
  • Prolongement de l’autoroute 13, jusqu’à l’autoroute 50, sous la forme d’un boulevard urbain ;
  •  Pour l’Est de Montréal : relance du projet de modernisation de la rue Notre-Dame-Est, sous la forme d’un boulevard urbain ;
  • Opération des travaux routiers 24 h sur 24 dans les zones non habitées.
  1. Exploiter les technologies intelligentes pour gérer le réseau et le rendre plus fluide

Afind’améliorer la gestion du trafic et de rendre les déplacements plus fluides et inscrire le Québec parmi les sociétés les plus innovantes en matière de transports :

  • Mise en place d’une unité d’intervention d’urgence lors d’accidents sur les principales artères de transport ;
  • Meilleure synchronisation des caméras de circulation, des senseurs et de certains feux intelligents ;
  • Accompagnement des municipalités pour l’implantation de systèmes de transport intelligent ;
  • Modification législative à l’usage des voitures autonomes.

Société de transport de Montréal : Des contrats qui auraient dû profiter aux entreprises québécoises


 Publié le 7 mai 2018
 

Récemment, on a vu le premier ministre Philippe Couillard annoncer des millions, voire des milliards de dollars, en investissement dans les transports routiers et collectifs, dans le cadre de sa Politique de mobilité durable. On apprenait toutefois ce matin que la Société de transport de Montréal (STM) a donné le contrat d’électrifier une partie de sa flotte d’autobus à une multinationale britannique, alors que deux entreprises de chez nous ont les ressources et l’expertise nécessaires pour livrer la commande, en respectant les coûts et les normes environnementales.

 

La Coalition Avenir Québec demande formellement à Philippe Couillard et à ses ministres des Transports et de l’Économie, André Fortin et Dominique Anglade, de s’activer et rapidement s’assurer de mettre en place un environnement qui va permettre à nos entreprises de  profiter pleinement des investissements prévus pour les 15 ou 20 prochaines années.

 

Pour la CAQ, il est essentiel de voir plus loin que les appels d’offres ponctuels. L’obtention de contrats locaux permettrait à nos entreprises québécoises de prospérer, de poursuivre leur développement, et de se tailler une place de choix dans le marché international. Malheureusement, elles sont négligées par le gouvernement libéral qui s’obstine à ne pas les soutenir pour qu’elles puissent bénéficier des retombées économiques de projets majeurs.

Chambre de commerce de Lévis : François Legault vante les avantages d’un 3e lien


 Publié le 3 mai 2018
 

En marge d’une conférence organisée par la Chambre de commerce de Lévis, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a tenu un discours à saveur économique au cours duquel il a notamment été question de la nécessité d’un troisième lien pour Lévis et pour la grande région de Québec.

 

Pour le chef caquiste, le troisième lien sera un outil de développement et d’avenir qui sera complémentaire au nouveau projet de transport en commun de la Ville de Québec. Il a expliqué que les goulots d’étranglement créés par la présence des deux ponts actuels l’un à côté de l’autre freinent la circulation et le développement économique. Ce projet permettra notamment de contribuer favorablement à l’environnement, en diminuant le nombre de voitures immobilisées aux heures de pointe. M. Legault a pris soin de rappeler l’importance d’une interconnexion efficace entre les deux rives et réitéré son engagement de faire tout le nécessaire afin que la construction du 3e lien débute d’ici la fin du premier mandat d’un gouvernement caquiste majoritaire. Cette volonté politique, malgré ce que le gouvernement libéral en dépeint, constitue un objectif réaliste selon le chef de la CAQ, qui critique la tendance des libéraux à travailler à deux vitesses : l’une, plus rapide, lorsqu’il s’agit de projets dans la région de Montréal et une seconde, plus lente, pour ceux de la région de Québec.

 

Le chef de la Coalition Avenir Québec a de plus rappelé que Lévis est une ville en pleine effervescence, mais que le gouvernement peut en faire davantage pour l’aider à poursuivre son élan. Il a spécifié qu’un gouvernement de la CAQ donnera à Lévis les outils nécessaires pour accroître son développement économique et démographique, tout en redonnant un répit financier aux familles qui ont peine à joindre les deux bouts.

Prolongement de l’autoroute 19 : Encore une annonce recyclée par les libéraux


 Publié le 20 avril 2018
 

C’est le jour de la marmotte : les libéraux viennent d’annoncer pour une deuxième fois le prolongement de l’autoroute 19. Rappelons que non seulement le projet traine sur la table puis les 40 dernières années, mais également que le Parti libéral de Jean Charest avait fait une annonce identique, en 2010.

 

Le député de Blainville pour la Coalition Avenir Québec, Mario Laframboise, invite les Québécois à ne pas se laisser berner par le comportement purement électoraliste des libéraux, qui n’ont pas livré la marchandise en matière d’infrastructures routières depuis 15 ans et qui ne font que recycler de vieilles annonces à l’approche de l’élection.

 

Le parachèvement de l’autoroute 19 est une priorité, non seulement pour la région de Montréal, mais également pour la Coalition Avenir Québec, qui s’est engagée à débuter les travaux dès que possible, une fois au pouvoir. Par le passé, ce projet a été budgété huit fois par le gouvernement du Québec. Un gouvernement de la CAQ passera à l’action et donnera suite aux préoccupations des familles de la grande région de Montréal, qui attendent depuis trop longtemps la concrétisation de ce projet.