Près de 15 M$ pour améliorer la sécurité routière au Québec


 Publié le 11 juillet 2023
 

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annonce un investissement de 14 485 037 $ réparti entre plus d’une quinzaine d’organismes et d’une quarantaine de municipalités du Québec aux fins de mise en place de projets d’amélioration de la sécurité routière.

Ces sommes peuvent être utilisées à des fins de formation, de recherche sur la sécurité des aménagements routiers et d’accompagnement auprès des victimes d’accident de la route.

Les sommes visent notamment à :

  • Diminuer les risques de décès et de blessures de tous les usagers du réseau routier, notamment les individus vulnérables comme les piétonnes et piétons, les cyclistes, la clientèle scolaire, les personnes âgées et les personnes handicapées;
  • Favoriser l’adoption de meilleures pratiques en matière de sécurité routière, qu’il s’agisse de méthodes éprouvées ou novatrices;
  • Améliorer la sécurité des usagères et usagers de la route près des sites où le risque d’accident est élevé.

« La sécurité routière est une priorité pour notre gouvernement. Les projets que nous finançons ciblent des clientèles précises et portent des messages qui visent l’adoption d’habitudes sécuritaires et le soutien aux victimes de la route. Nous sommes donc heureux d’accompagner les organismes et les municipalités dans leurs initiatives pour sécuriser les déplacements des usagers de la route partout au Québec. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

Faits saillants

  • Les investissements de 14,5 M$ sont possibles grâce au Programme d’aide financière du Fonds de la sécurité routière (PAFFSR), subventionné à même les sommes perçues pour des infractions détectées par les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges.
  • Pour l’année 2022-2023, près d’une centaine de projets ont reçu une aide financière grâce au PAFFSR.
  • En plus des villes et des municipalités, les 17 organismes suivants bénéficient d’aides financières, pour un total d’un peu plus de 4 M$ :
    • Association des accidentés cérébro-vasculaires et traumatisés crâniens de l’Estrie;
    • Association des TCC des deux rives (Québec-Chaudière-Appalaches);
    • Association des TCC et AVC de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine;
    • Association des traumatisés cranio-cérébraux de la Montérégie;
    • Association québécoise des traumatisés crâniens;
    • Association Renaissance des personnes traumatisées crâniennes du Saguenay-Lac-Saint-Jean;
    • Centre d’aide Personnes traumatisées crâniennes et handicapées physiques Laurentides;
    • Chicks & Machines Inc.;
    • Fédération motocycliste du Québec;
    • Le Pilier, association des traumatisés crâniens de l’Abitibi-Témiscamingue;
    • Moelle épinière et motricité Québec;
    • Regroupement des associations de personnes traumatisées craniocérébrales du Québec;
    • Rues principales;
    • Piétons Québec;
    • Solidarité familles et sécurité routière;
    • Trajectoire Québec;
    • Vivre en ville.
  • Un comité consultatif a pour mandat de conseiller annuellement le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur l’utilisation des sommes portées au crédit du Fonds. Il est composé de sept membres représentant les organisations suivantes :
    • Fédération des transporteurs par autobus;
    • Fédération québécoise des municipalités;
    • CAA Québec;
    • Office des personnes handicapées du Québec;
    • Union des municipalités du Québec;
    • Ville de Québec;
    • Association des directeurs généraux des municipalités du Québec.

La Ville de Montréal et la Société de l’assurance automobile du Québec ont un titre d’observateurs.

Liens connexes

Programme d’aide financière du Fonds de la sécurité routière 

Suivez-nous sur Twitter Facebook  et Instagram .

Crise au SPVM : Le député péquiste Stéphane Bergeron doit rendre des comptes


 Publié le 28 février 2017
 

« Le cynisme des vieux partis est encore mis en évidence ce matin. Le Parti québécois déchire sa chemise depuis des jours sur les allégations faites par d’ex-policiers du SPVM, mais le gouvernement qu’il formait avait pourtant été avisé de la situation dès février 2014 », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard. Pour la CAQ, il apparait peu probable que le député de Verchères Stéphane Bergeron, ministre de la Sécurité publique à l’époque, n’ait pas été informé d’allégations aussi graves.

Le quotidien La Presse rapporte mardi que les ex-policiers du SPVM Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione, qui ont sonné l’alarme publiquement la semaine dernière quant à des allégations troublantes sur le corps de police montréalais, avaient prévenu le ministère de la Sécurité publique en février 2014, alors que M. Bergeron était ministre. Cette missive de 6 pages a même fait l’objet d’un accusé de réception du ministère. Pour la CAQ, le gouvernement péquiste de l’époque aurait dû déclencher une enquête indépendante sur le champ.

« La crise au SPVM est sérieuse et sans précédent. Elle nécessite une transparence implacable. Il est primordial pour M. Bergeron de nous confirmer, d’abord, qu’il a été mis au courant de la lettre. Ensuite, qu’il nous dise à qui il en a parlé à l’époque, mais également la semaine dernière, lorsque l’affaire a été rendue publique. Est-ce qu’il a informé M. Lisée ? Si c’est le cas, comment se fait-il que M. Lisée ait laissé ses députés accuser les libéraux de ne pas déclencher d’enquête indépendante, alors qu’eux-mêmes n’en avaient pas déclenchée ? Ce serait le comble du cynisme », a déclaré André Spénard.

Rappelons qu’en novembre dernier, le péquiste Stéphane Bergeron a été forcé de quitter son poste de critique de l’opposition officielle en matière de sécurité publique puisqu’il a été révélé publiquement qu’il avait incité la Sûreté du Québec à enquêter sur des sources journalistiques à la demande de l’ex-président de la FTQ, Michel Arsenault.

Concernant les allégations très lourdes de fabrication d’éléments de preuve qui pèsent sur le SPVM, la CAQ persiste et signe : le ministre Martin Coiteux doit déclencher une enquête indépendante du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), en plus de suspendre le directeur du SPVM, Philipe Pichet.

André Spénard déplore l’échec des programmes de réinsertion sociale


 Publié le 23 novembre 2016
 

Lorsqu’il est question de réinsertion sociale, le Québec est à la traîne et accuse un retard inquiétant depuis plus de 15 ans, constate le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard. Ce constat, le député de Beauce-Nord le fait à la suite du dépôt du dernier rapport de la Vérificatrice générale, qui révèle l’inefficacité des programmes de réinsertion sociale des détenus.

La situation est plus qu’inquiétante, établit la Vérificatrice générale, qui dénonce l’absence de suivi, l’absence de plan d’intervention en prison pour les délinquants, l’absence d’évaluation des programmes et un taux de récidive atteignant 55 % dans certains cas. Pour le député caquiste, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, doit faire preuve de leadership, mener une évaluation de ses programmes d’ici la fin de l’année et assurer une réinsertion sociale réussie pour tous les détenus visés par ces programmes.

« La Vérificatrice générale revient à la charge, alors qu’il avait déjà sonné l’alarme en 1997. La seule mesure prise par les 3 derniers ministres libéraux pour assurer la réinsertion sociale de nos détenus, c’est d’envoyer Flocon et Dentelle les tourterelles, Boule et Tarzan les furets, et Mousseline et Pichounette les gentils chatons, pour des séances de zoothérapie dans les prisons du Québec. Ce matin, la Vérificatrice générale nous confirme que le ministère de la Sécurité publique n’évalue pas ses programmes. Les prisonniers suivent donc des programmes de réinsertion, mais le ministre ne sait même pas s’ils fonctionnent. Manifestement, c’est un échec. La preuve : plus d’une personne sur deux récidive. Martin Coiteux doit nous déposer une évaluation d’ici décembre. Ça fait 15 ans que les libéraux agissent aveuglément », a déploré André Spénard, citant comme exemple le programme phare du ministère, le Programme Parcours, qui n’a été appliqué que dans 8 des 16 établissements correctionnels du Québec.

Sécurité de l’autoroute 50 : La CAQ presse les libéraux à passer à la vitesse supérieure


 Publié le 22 novembre 2016
 

« Tous les signaux sont au rouge, mais les élus libéraux de l’Outaouais dorment au gaz. Ils ont tellement pris pour acquis les Québécois de la région qu’ils ne voient pas l’urgence d’agir ! » lance le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de transports, Claude Surprenant.

L’autoroute 50 pose de sérieux problèmes de sécurité, convient Claude Surprenant, qui évoque six accidents mortels au cours des trois dernières années seulement. Malgré cette triste réalité, le gouvernement libéral demeure au neutre dans ce dossier. Pire : le député de Papineau, Alexandre Iracà, n’a toujours pas rempli ses engagements électoraux, déplore le caquiste.

« Combien de tragédies humaines faudra-t-il encore pour que le gouvernement libéral écoute sa population et cesse de se traîner les pieds ? Le député Iraca fait des beaux discours, dit trouver la situation inquiétante, mais il n’a ni plan ni échéancier précis à proposer alors qu’il fait partie de l’équipe gouvernementale ! Les Gatinois et tous les Québécois se souviennent parfaitement qu’il s’était engagé en campagne électorale à réaliser des études sur les investissements nécessaires pour rendre l’autoroute 50 sécuritaire, mais elles se font toujours attendre. Deux ans et demi plus tard, le Parti libéral fait du surplace et met la sécurité des gens à risque. Quel manque de leadership et d’engagement des élus libéraux envers la population de la région », souligne Claude Surprenant.

La CAQ, elle, répond aux appels de détresse des élus locaux, qui réclament des gestes concrets et immédiats afin de rendre l’autoroute 50 plus sécuritaire pour les automobilistes et éviter que d’autres drames humains ne surviennent. Le député de Groulx réclame toutes les études commandées et réalisées par le ministère des Transports ou de mandataires. La population pourra ainsi juger de l’état d’avancement et surtout de l’inaction du gouvernement libéral qui, depuis 2003, n’a pas su présenter un plan précis pour améliorer la sécurité sur l’autoroute 50.

« Il y a beaucoup de pain sur la planche. Il faut bonifier rapidement l’éclairage de certains tronçons la nuit, prévoir des espaces de répit, ajouter des séparateurs dans les virages problématiques, en plus d’envisager des travaux à long terme pour répondre à l’achalandage sur la 50, qui a grimpé en flèche au cours des dernières années pour atteindre un débit journalier de près de 10 000 véhicules par jour en 2015. La région de l’Outaouais ne doit plus être prise pour acquise. Qu’attendent les députés libéraux pour défendre leurs citoyens au gouvernement ? » conclut Claude Surprenant.

La CAQ réclame la création d’un registre québécois des délinquants sexuels


 Publié le 18 novembre 2016
 

Pour endiguer la délinquance sexuelle en progression au Québec, la Coalition Avenir Québec propose la création d’un registre québécois public des délinquants sexuels récidivistes et à haut risque. Porte-parole de sa formation politique en matière de sécurité publique, André Spénard estime qu’il est temps d’adopter de nouvelles mesures pour protéger nos enfants et familles québécoises.

Le député caquiste dit qu’un tel outil est rendu nécessaire en raison de la croissance des cas de pédophilie et de l’utilisation d’Internet par de nombreux délinquants sexuels pour rejoindre les enfants. En 2015 seulement, il y a eu 1 636 infractions sexuelles contre des enfants au Québec, comparativement à 894 en Ontario, une tendance à la hausse chez nous depuis quelques années, souligne M. Spénard. Pour lutter contre la délinquance sexuelle, la CAQ propose ainsi la mise sur pied d’un registre public, comparable à ceux d’autres provinces canadiennes.

« Il s’agit avant tout d’un outil de prévention. L’objectif est de prévenir les crimes, de s’assurer que les délinquants récidivistes respectent leurs conditions de libération. Malgré le travail remarquable et la bonne foi de nos policiers, ils ne peuvent être partout à la fois et veiller au bien-être de toutes les familles. Le fait de tenir un tel registre apportera un soutien aux policiers et un réconfort aux parents, puisqu’on sera en mesure de garder à l’œil les délinquants sexuels libérés. Au Québec, on perd la trace de 26 % d’entre eux, alors qu’en Ontario, c’est seulement 4 %. Ajoutez à cela le fait que près d’un récidiviste québécois sur quatre risque de commettre de nouveau un acte à caractère sexuel. C’est troublant ! Il faut protéger les victimes. Et pour ça, ça nous prend un registre », déclare André Spénard, qui reçoit l’appui de Sophie Dupont, fondatrice du mouvement Protection enfants contre agressions sexuelles (PECAS), et de Me Marc Bellemare, ancien ministre libéral de la Justice.

Le registre proposé par la CAQ serait partiellement accessible au public, indique le député caquiste. Il contiendra uniquement le nom, la photo, les trois premiers caractères du code postal et l’historique du dossier criminel de chaque prédateur récidiviste considéré à haut risque. André Spénard évalue qu’environ 20 % des délinquants seraient ciblés par cette mesure.

« Le gouvernement libéral doit dire oui à cette volonté populaire, car les Québécois sont en droit de savoir si des agresseurs sexuels récidivistes habitent dans leur voisinage par exemple, pour protéger leurs proches et vivre en toute tranquillité d’esprit. Une agression sexuelle, particulièrement sur un mineur, détruit à jamais une vie. Aujourd’hui, ces informations sont très difficiles à obtenir, voire impossibles. La seule façon de les connaître, c’est qu’elles fassent partie d’un registre public », conclut le député de Beauce-Nord, qui invite les Québécois à signer en grand nombre une pétition au www.pourunregistre.com.

Élection partielle dans Verdun : Ginette Marotte souhaite un poste de police satellite à l’Île-des-Soeurs


 Publié le 18 novembre 2016
 

La candidate de la CAQ pour le comté de Verdun, Ginette Marotte, s’engage à travailler étroitement avec l’administration municipale de Montréal et de Verdun pour faciliter l’implantation d’un poste de police satellite sur l’Île-des-Sœurs une fois élue le 5 décembre prochain. La candidate caquiste soutient qu’il s’agit là d’une demande plus que  légitime des résidents de l’île qui souhaitent vivre en toute quiétude.

Ginette Marotte explique qu’avec les travaux de construction du pont Champlain et de ses abords, les entrées et les sorties de l’île des Sœurs seront de plus en plus problématiques. Il devient donc essentiel de développer un sentiment de sécurité chez les résidents de l’Île-des-Soeurs. « Ce sentiment de sécurité passe en grande partie par une présence policière accrue et par la mise en place d’un poste de police satellite sur l’Île-des-Sœurs », indique Mme Marotte.

La candidate de la CAQ ajoute que le Centre Elgar serait le meilleur endroit pour y établir ce poste. « C’est situé au coeur de l’île! Un tel poste permettrait des interventions plus rapides et une meilleure présence policière dans le contexte des travaux du nouveau pont Champlain. Les voitures de police n’auront plus à quitter la terre ferme et zigzaguer dans la congestion pour intervenir sur l’île », soutient la candidate.

Élection partielle dans Arthabaska : Registre des délinquants sexuels, Éric Lefebvre veut poursuivre le travail de Sylvie Roy


 Publié le 18 novembre 2016
 

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Arthabaska, Éric Lefebvre, a fait sienne la décision de son parti de réclamer la création d’un registre public national des délinquants sexuels. Cette prise de position d’Éric Lefebvre s’inscrit dans sa démarche de poursuite des revendications majeures de Sylvie Roy.

Dès le 6 décembre prochain, s’il est élu dans Arthabaska-L’Érable, M. Lefebvre travaillera de concert avec ses collègues André Spénard, député de Beauce-Nord, et Nathalie Roy, députée de Montarville, afin que le Québec se dote de cet outil de protection de nos enfants.

« Ce n’est pas d’hier que mon amie Sylvie Roy a milité pour la création d’un tel registre public des délinquants sexuels. Ce sera une façon pour moi de perpétuer son œuvre en poussant un dossier qui lui tenait à coeur. Nos enfants sont notre richesse et nous devons les protéger. En tant que père de famille, je tiens à ce que mes enfants soient en sécurité », a affirmé M. Lefebvre.

Outil de prévention

Le député de Beauce-Nord et porte-parole de la CAQ en matière de sécurité publique, André Spénard, soutient que le taux moyen de récidive chez les délinquants sexuels s’établit à 24 % sur une période de suivi de 15 ans. « On sait donc qu’un récidiviste sur quatre va commettre de nouveau un acte à caractère sexuel. Il faut dire qu’au Québec, on perd la trace d’environ 26 % de nos délinquants sexuels libérés, contre 4 % en Ontario », a expliqué M. Spénard.

La députée de Montarville, Nathalie Roy, explique pour sa part que l’objectif est de prévenir les crimes. « Nous devons nous assurer que les délinquants récidivistes respectent leurs conditions de libération. Malgré la bonne foi des policiers, ils ne peuvent pas être partout et le fait d’avoir un registre aura pour effet d’éviter des crimes. Vous savez, lorsqu’un délinquant sexuel récidiviste est libéré et qu’il est dangereux, qui veut-on protéger le plus, les victimes potentielles ou les délinquants? Nous, on veut protéger les citoyens », a-t-elle indiqué.
La Coalition Avenir Québec invite la population à signer la pétition en ligne demandant la création d’un registre public national des délinquants sexuels au www.pourunregistre.com.

Commission d’enquête publique : La CAQ parvient à faire plier les libéraux


 Publié le 3 novembre 2016
 

Après deux jours de pression soutenue, la Coalition Avenir Québec a finalement obtenu du gouvernement Couillard une commission d’enquête publique sur l’espionnage des journalistes par les services policiers. François Legault a de plus réitéré sa demande pour que la nomination des Directeurs généraux de la Sûreté du Québec (SQ) et de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ne soit plus l’affaire du seul parti au pouvoir.

« On ne parle plus d’un cas isolé, mais d’une véritable chasse aux sorcières par nos services policiers. Dès le premier cas d’espionnage, la CAQ n’a pas tardé et a réclamé une vraie commission d’enquête publique. Encore une fois, ça a pris plus de 48 h au premier ministre pour voir la lumière et comprendre la gravité du problème. Mieux vaut tard que jamais, mais ce réflexe de commencer par nier la gravité des faits est récurrent chez les libéraux », a déploré le chef caquiste, François Legault.

Distancer la police du politique

Le député de L’Assomption a également invité le gouvernement libéral à s’attaquer à la racine du problème : la trop grande proximité entre la haute direction de la SQ et de l’UPAC et le pouvoir politique. Les commandes politiques passées au patron de la police sont révoltantes, en plus de brimer la confiance de population. Le premier geste à poser est de nommer le directeur général de la SQ et celui de l’UPAC par un vote au deux tiers de l’Assemblée nationale, comme l’a déjà réclamé la CAQ par le passé.

« La liberté de presse ne doit pas être soumise au pouvoir policier ou au pouvoir politique. Et la police n’a pas à être au service du gouvernement. Ni du Parti québécois, ni du Parti libéral, ni de personne. Les cas sont trop nombreux et touchent plusieurs corps policiers. On doit casser ce système, cette culture de méfiance de la police envers les journalistes », a déclaré François Legault.

Par ailleurs, François Legault se dit très inquiet par les déclarations du député péquiste et ancien ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron. « Que ce soit au PQ ou au PLQ, il semble de toute évidence avoir un mélange du politique et du policier. Stéphane Bergeron a admis avoir passé une commande à la SQ concernant des fuites par rapport à la FTQ. C’est très inquiétant », conclut-il.

Affaire Patrick Lagacé : François Legault réclame une enquête publique sur la surveillance des journalistes par les services policiers


 Publié le 1 novembre 2016
 

L’ordinateur d’un journaliste du Journal de Montréal perquisitionné, le téléphone d’un chroniqueur de La Presse mis sous écoute, d’autres journalistes possiblement sous surveillance : rien ne justifie cette intrusion délibérée dans la liberté de presse. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le comité annoncé par Philippe Couillard est insuffisant. Il importe d’instituer très rapidement une enquête publique sur l’espionnage des journalistes par les services policiers.

Il est inacceptable que des enquêteurs aient accès aux données téléphoniques d’un journaliste seulement pour identifier des sources à l’intérieur d’un corps de police. L’Affaire Lagacé n’est pas simplement préoccupante, elle fragilise notre démocratie et nos institutions, a souligné François Legault, qui presse le gouvernement à envoyer le bon message.

« Une enquête publique pourra forcer tout le monde à témoigner pour qu’on sache combien de journalistes ont été surveillés. Philippe Couillard préfère nommer un groupe d’experts. La liberté de presse ne profite pas seulement aux journalistes : c’est aussi un élément fondamental de notre démocratie. Le premier ministre doit démontrer du leadership, prouver que la liberté de presse est protégée en posant les gestes qui s’imposent. Il doit accepter de faire la lumière et non se fermer les yeux sur cette atteinte à la liberté de presse », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a rappelé les propos inquiétants du chef de police du Service de police de la Ville de Montréal, Philippe Pichet, qui disait avoir « un travail à faire » et qu’il « avait suivi les règles ». « Comme Jean Charest au début du scandale de la construction, Philippe Couillard refuse d’aller chercher toutes les réponses. Le premier ministre ne semble pas comprendre toute la gravité de la situation. Il préfère passer la balle au maire de Montréal, préfère garder le chef de police jusqu’au printemps, le temps que son comité lui fournisse des recommandations. Ce n’est pas ça que les Québécois veulent. Ils souhaitent savoir ce qui s’est réellement passé. Il doit prendre le taureau par les cornes pour une fois. Je lui propose de déclencher une enquête publique sur la surveillance des journalistes par les services policiers », a réitéré François Legault.

Pitbulls : la sécurité de la population avant tout


 Publié le 9 août 2016
 

La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation et députée de Mirabel, Sylvie D’Amours soupçonne le gouvernement libéral de vouloir reculer dans le dossier de l’interdiction des pitbulls, à la lumière des informations contenues dans un rapport préliminaire dévoilé dans les médias.

Sylvie D’Amours rappelle que la position de la Coalition Avenir Québec n’a pas changé depuis juin dernier : il faut interdire la possession de pitbulls afin d’éviter des drames comme celui qui a coûté la vie à une Montréalaise ce printemps. En revanche, elle dénonce l’inaction des libéraux et les accuse encore une fois d’avoir voulu gagner du temps en mettant sur pied un comité de réflexion. «On en a vu de toutes les couleurs avec le gouvernement libéral dans ce dossier: hésitation, contradictions, improvisation. Quand va-t-il comprendre que ce que les Québécois veulent, c’est se sentir en sécurité? Que ce qu’ils souhaitent, c’est de l’action, pas des consultations?, s’interroge-t-elle.

Sylvie D’Amours attend avec impatience la publication du rapport final, qui doit être remis le 31 août au ministre de la Sécurité publique. Elle et son équipe travaillent toujours sur le dossier et sont impatients de pouvoir en débattre avec le gouvernement.