« Il est essentiel de maintenir notre vigilance »


 Publié le 19 janvier 2021
 

Le premier ministre du Québec, François Legault, demande au gouvernement fédéral d’interdire les voyages internationaux non essentiels. Il veut ainsi éviter de revivre la situation liée à la semaine de relâche de mars 2020, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour notre système de santé.

Il est compréhensible que certaines personnes doivent voyager pour des raisons humanitaires, mais il n’y a aucune raison d’acheter des forfaits dans des tout-inclus, dans le Sud, alors que de nouvelles souches de coronavirus, plus contagieuses, font leur apparition un peu partout dans le monde. Le premier ministre demande donc que le fédéral interdise de manière temporaire tout voyage non essentiel, le temps qu’un maximum de personnes vulnérables soient vaccinées. Il souhaite également que le gouvernement fédéral contrôle davantage la quarantaine des personnes qui reviennent de l’étranger.

Inquiétude à Montréal
Bien que les données montrent que les efforts des Québécois contribuent à réduire le nombre de cas positifs, la situation dans les hôpitaux demeure critique. Aussi, le premier ministre invite la population à demeurer très vigilante. La situation est particulièrement préoccupante à Montréal, où, dans certains quartiers, on retrouve plus de 500 cas actifs par 100 000 habitants, soit :

  • Saint-Léonard–Saint-Michel
  • Ahuntsic–Montréal-Nord
  • Nord de l’Île–Saint-Laurent
  • Rivière-des-Prairies–Anjou–Montréal-Est

Le nombre de tests réalisés augmentera dans ces quartiers afin que la propagation du virus soit freinée. Le gouvernement a aussi l’intention d’augmenter les tests partout où le nombre d’éclosions est en hausse, car la détection rapide des cas positifs permet d’isoler rapidement les personnes atteintes de la COVID-19.

80 % des résidents en CHSLD sont vaccinés
Le premier ministre a terminé son point de presse par une note d’espoir. En date du 18 janvier, le Québec avait vacciné plus de 80 % des résidents en CHSLD, ce qui représente plus de 30 000 personnes. La vaccination dans tous les CHSLD devrait se terminer cette semaine. D’ici une dizaine de jours, la vaccination des personnes dans les résidences pour aînés devrait commencer.

Plus de 100 000 travailleurs de la santé ont reçu une première dose de vaccin, de même que 5 000 membres des communautés autochtones et 2 500 proches aidants.

La vaccination des personnes en situation d’itinérance et de leurs intervenants sociaux a également été amorcée.

« Je suis très inquiet de voir arriver, chaque jour, des personnes qui reviennent de voyage avec le virus. Et j’ai peur de revivre ce qui est arrivé au mois de mars, après le congé scolaire, alors que le gouvernement fédéral a trop tardé à fermer nos frontières. Il est essentiel de maintenir notre vigilance. Chaque semaine, nous vaccinons beaucoup de personnes vulnérables et nous sommes en mesure d’augmenter le nombre de personnes testées dans les zones chaudes. Je suis fier des Québécois et j’ai confiance que nous allons nous en sortir. Mais je vous le demande à toutes et à tous, évitons les voyages internationaux non essentiels, sauvons des vies, préservons notre capacité hospitalière et gardons nos écoles ouvertes ! »

François Legault, premier ministre du Québec

Lien connexe :

Pour en savoir davantage sur la COVID-19 : Québec.ca/coronavirus. Une section est notamment consacrée au confinement du Québec Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et aux mesures spécifiques s’appliquant jusqu’au 8 février prochain.

Accélération de la vaccination des personnes vulnérables


 Publié le 14 janvier 2021
 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a dressé aujourd’hui le bilan de l’opération de vaccination, amorcée il y a un mois, qui a permis d’administrer 115 704 doses de vaccin jusqu’à maintenant.

Le ministre était accompagné de Daniel Paré, directeur de la campagne de vaccination contre la COVID-19, et du docteur Richard Massé, conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux. Un point de presse hebdomadaire sera dorénavant tenu afin de faire le point sur la vaccination.

Près de 65 % des résidents de CHSLD ont reçu une première dose du vaccin, soit 25 799 sur environ 40 000 résidents. Également, 85 167 personnes faisant partie du personnel soignant ont été vaccinées. Les autres doses ont été administrées à des proches aidants et des personnes qui vivent dans des communautés éloignées ou isolées. Notons qu’à partir d’aujourd’hui, les données quotidiennes concernant la vaccination seront disponibles chaque jour dès 13 h sur Québec.ca/vaccinCOVID.

Par ailleurs, les experts ont dévoilé, lors du breffage technique précédant le point de presse, qu’ils recommandent que la deuxième dose du vaccin soit administrée entre 42 et 90 jours après la première dose. Il s’agit de la meilleure stratégie dans le contexte, comme le Québec doit composer avec très peu de vaccins. L’objectif est de vacciner le plus de personnes vulnérables possible pour sauver des vies et réduire la pression sur notre système de soins.

Alors que la situation dans les hôpitaux est critique, le ministre Dubé a également réitéré l’importance de respecter les mesures sanitaires afin d’éviter des conséquences dramatiques pour le réseau de la santé, les patients et la population. Selon les dernières projections de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), bien que l’augmentation des nouvelles hospitalisations projetées semble se stabiliser, il y a un risque réel de dépassement des capacités du réseau d’ici les trois prochaines semaines dans la région de Montréal. Plus de 80 % des lits réguliers et de soins intensifs désignés pour les patients atteints de la COVID-19 y sont déjà occupés.

« Je suis très satisfait du déroulement de l’opération de vaccination jusqu’à maintenant. Nos équipes ont fait la démonstration éloquente, au cours des dernières semaines, que le Québec est en mesure de vacciner rapidement, de façon sécuritaire et ordonnée, un grand nombre de personnes. Dans le contexte actuel, notre objectif est d’utiliser les doses de vaccin de façon optimale, dans les meilleurs délais, afin de protéger le maximum de personnes. Cependant, ce n’est pas parce qu’on vaccine qu’on doit relâcher les bonnes habitudes de prévention et contrôle des infections que nous avons prises lors des derniers mois. On doit demeurer extrêmement vigilants et continuer de respecter les mesures sanitaires en place. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

  • Tel qu‘annoncé précédemment, tous les vaccins reçus sont utilisés de manière à immuniser le plus grand nombre de personnes possible auprès des groupes prioritaires.
  • Rappelons enfin toute l’importance, pour les gens concernés, de collaborer aux enquêtes épidémiologiques, alors que le traçage est une mesure essentielle pour limiter la propagation de la COVID-19. Lorsqu’un cas est confirmé, la Santé publique mène immédiatement une enquête pour identifier tous les gens en contact étroit avec la personne infectée et assurer le suivi approprié afin d’éviter les risques d’éclosion.

Lien connexe :

Pour en savoir plus : www.msss.gouv.qc.ca/ministere/salle-de-presse/

Les premiers Québécois ont reçu aujourd’hui le vaccin contre la COVID-19


 Publié le 14 décembre 2020
 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, est heureux d’annoncer que la vaccination contre la COVID-19 au Québec s’est amorcée aujourd’hui. Des résidents aînés et des travailleurs du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) Centre gériatique Maimonides Donald Berman, à Montréal, et du Centre d’hébergement Saint-Antoine, dans la Capitale-Nationale, ont été les toutes premières personnes à recevoir le vaccin.

C’est une opération de vaccination sans précédent qui débute enfin, après plusieurs semaines de planification. Comme il avait été annoncé, tout a été mis en œuvre pour que le Québec soit fin prêt à commencer la vaccination dès la réception des premières doses, étape qui s’est déroulée dans les dernières heures.

Dès la semaine du 21 décembre, la vaccination se déroulera dans plus de 20 lieux au Québec. Dans chacun des établissements, comme c’est le cas dans les deux CHSLD ciblés aujourd’hui, des équipes médicales seront sur place pour administrer les vaccins et assurer le suivi clinique nécessaire.

« Après plusieurs mois éprouvants, nous pouvons nous réjouir aujourd’hui. Le début de la vaccination est une étape déterminante que nous attendions tous avec impatience. Nous sommes enfin rendus à un moment charnière de la lutte que nous menons ensemble contre le virus. Avec la hausse préoccupante des éclosions des dernières semaines, la vaccination des clientèles prioritaires prend toute son importance. Je remercie tous ceux et celles qui contribuent aux efforts. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

Rappelons que le début de la vaccination ne signifie aucunement la fin des mesures sanitaires. Plusieurs mois seront nécessaires pour immuniser une part suffisamment importante de la population.

Cette première livraison du vaccin permettra d’administrer une première dose à 4 875 personnes dans les prochains jours. En fonction des doses que le Québec recevra, il est prévu de vacciner jusqu’à 650 000 personnes d’ici le 1er avril.

Soulignons enfin qu’une grande importance est accordée à la sécurité des vaccins. Ainsi, les vaccins contre la COVID-19 sont soumis aux mêmes normes de qualité et de sécurité que tout autre vaccin utilisé au Canada. Le Canada et le Québec disposent d’un système très complet pour assurer la sécurité des vaccins après leur mise en marché. Chaque signalement d’effet indésirable inhabituel est examiné par des experts afin d’identifier rapidement tout problème de sécurité.

Lien connexe :

Pour en savoir davantage sur la COVID-19 : Québec.ca/coronavirus.

« Une fois les premières doses reçues, le Québec sera prêt à vacciner »


 Publié le 8 décembre 2020
 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé aujourd’hui que le Québec serait prêt à vacciner dès la semaine prochaine contre la COVID-19, une fois les premières doses reçues.

Alors que, plus tôt aujourd’hui, le gouvernement fédéral a annoncé que le Canada recevrait 249 000 doses de Pfizer dès la semaine du 14 décembre, le Québec assure pouvoir débuter aussitôt sa campagne de vaccination. En effet, 4 000 doses seraient acheminées au Québec, ce qui permettrait de vacciner autour de 2 000 personnes.

Le Comité sur l’immunisation du Québec a par ailleurs dévoilé la détermination des groupes prioritaires, laquelle s’appuie sur un avis préliminaire, dont l’objectif principal est la prévention des maladies graves et des décès. Il s’agit toutefois d’un avis préliminaire ; des mises à jour pourraient donc être faites, si nécessaire. La vaccination sera élargie en fonction des quantités disponibles au Canada. La priorisation des groupes à vacciner proposée est la suivante :

  • Les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF) ;
  • Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers ;
  • Les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées ;
  • Les communautés isolées et éloignées ;
  • Les personnes âgées de 80 ans ou plus ;
  • Les personnes âgées de 70 à 79 ans ;
  • Les personnes âgées de 60 à 69 ans ;
  • Les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complication de la COVID-19 ;
  • Les adultes de moins de 60 ans sans maladies chroniques ou problèmes de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers ;
  • Le reste de la population adulte.

D’ici le 4 janvier prochain, 22 000 à 28 000 Québécois pourraient être vaccinés contre la COVID-19. La campagne se déroulera dans 20 sites établis. Au total, 650 000 Québécois pourraient être vaccinés d’ici la fin mars 2021. Par ailleurs, le vaccin sera offert gratuitement à toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire québécois.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a affirmé que le Québec a une expérience solide en matière de vaccination contre la grippe et que celle-ci sera bénéfique pour la campagne de vaccination à venir contre la COVID-19. Pour preuve : à ce jour, plus de 1,1 million de personnes ont été vaccinées en un peu plus d’un mois contre la grippe. Rappelons que le ministre Christian Dubé a signé un arrêté ministériel la semaine dernière pour augmenter le bassin de main-d’œuvre potentielle qui pourra participer à la vaccination. Ainsi, des étudiants et des professionnels du milieu de la santé seront autorisés à vacciner la population contre la COVID-19, ce qui représente quelques milliers de personnes supplémentaires.

« Le Québec est prêt à commencer la vaccination quand nous recevrons les premières doses, et ce, dès la semaine prochaine. L’expérience acquise dans les dernières semaines avec la vaccination contre la grippe nous a permis de tester nos façons de faire et de nous préparer pour la vaccination contre la COVID. On voit enfin la ligne d’arrivée du marathon que nous avons commencé il y a plusieurs mois, mais les derniers kilomètres sont toujours les plus difficiles. L’arrivée d’un vaccin ne signifie pas qu’on peut relâcher les mesures sanitaires ; au contraire, nous devons continuer nos efforts. Ce n’est pas le moment d’abandonner, maintenant que nous sommes si près du but. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur la vaccination contre la COVID-19, consultez : msss.gouv.qc.ca/presse

Les personnes intéressées à contribuer à la vaccination sont invitées à soumettre leur candidature sur le site jecontribuecovid19.gouv.qc.ca.

Santé mentale – Investissement majeur de 100 M$


 Publié le 2 novembre 2020
 

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, annonce aujourd’hui un investissement de 100 M$ qui permettra d’agir sur plusieurs plans afin d’améliorer l’offre de soins et de services psychosociaux et en santé mentale pour la population du Québec, notamment par la diminution des listes d’attente.

L’annonce de cet investissement, qui était prévue en marge de la prochaine mise à jour économique du gouvernement le 12 novembre prochain, a été devancée en raison des circonstances des derniers jours et de l’urgence de la situation.

Ce montant de 100 M$ sera réparti en cinq volets :

  • 35 M$ pour permettre l’achat de services en santé mentale:
  • Favoriser l’accès à des services en santé mentale pour des personnes en attente de ces services dans le réseau public (25 M$);
  • Favoriser l’accès à des services en santé mentale pour les jeunes de 17 à 29 ans, présentement en attente de services psychologiques au niveau collégial ou universitaire (10 M$).
  • 31,1 M$ pour maintenir le rehaussement des services psychosociaux et des services en santé mentale dans les établissements de santé et de services sociaux pour l’année 2021-2022;
  • 19 M$ pour créer et implanter des équipes d’éclaireurs, sur le terrain, qui iront à la rencontre des clientèles vulnérables et mettront de l’avant des actions de promotion, de prévention, de détection et d’intervention précoce des problématiques psychosociales;
  • 10 M$ pour reconduire un financement supplémentaire pour les organismes communautaires en santé mentale en 2021-2022;
  • 4,9 M$ pour déployer de façon accélérée la stratégie numérique en prévention du suicide et le rehaussement de la ligne 1 866 APPELLE.

« Il s’agit d’un investissement en santé mentale et en santé psychosociale sans précédent, pour répondre à une situation qui l’est tout autant. Cet investissement nous permettra également d’agir de façon globale : les besoins sont criants et nous nous donnons les moyens d’agir concrètement afin que les personnes aient notamment accès plus rapidement aux services. Je tiens à rappeler à tous ceux et celles qui en ressentent le besoin, et particulièrement avec les événements de la fin de la semaine dernière, que des ressources sont disponibles. N’hésitez pas à demander de l’aide. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants :

  • Rappelons que depuis septembre 2019, les efforts déployés ont contribué à faire diminuer les listes d’attente de 45 %.
  • En septembre 2020, le pourcentage de personnes rapportant présenter des symptômes d’anxiété s’élevait à 37 %, ce qui est plus du double du taux observé lors de la première vague de la pandémie.
  • Le confinement amplifie certains facteurs de risque pour la dégradation de la santé mentale et psychosociale ainsi qu’une augmentation de la détresse liée, notamment, à l’isolement, à la perte d’emploi et de revenus, au sentiment d’inutilité, à la limitation des contacts sociaux, aux tensions familiales et conjugales, à la détérioration cognitive et psychologique liée à l’isolement et à la perte des activités de stimulation.
  • Les besoins psychosociaux continueront de se manifester au-delà de la gestion de la crise sanitaire. Les services sociaux généraux s’adressent à l’ensemble de la population, sans égard à l’âge de la personne ou à la problématique vécue. Ils contribuent à améliorer l’accessibilité aux services en offrant des interventions ponctuelles de courte durée et en orientant les personnes vers les ressources appropriées, lorsque requis.
  • Il demeure plus que jamais important d’agir en amont des problèmes pour favoriser la résilience des personnes et des communautés.

Lien connexe :

Un outil numérique d’autogestion de la santé émotionnelle et des conseils sont disponibles sur la page Quebec.ca/allermieux.

Déploiement d’une solution technologique pour faciliter le dépistage


 Publié le 22 octobre 2020
 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce que le gouvernement va de l’avant avec une solution technologique qui permettra d’optimiser le processus de dépistage partout au Québec, de la prise de rendez-vous en ligne à la réception du résultat par message texte.

Dans le contexte actuel de la pandémie au Québec, le gouvernement s’est engagé à multiplier les efforts afin d’accélérer le dépistage et contrôler efficacement les éclosions. Afin de passer au niveau supérieur, le gouvernement a choisi de déployer la solution Health Connect, présentée par l’entreprise Deloitte. Cette plateforme consiste en un outil d’autoévaluation qui sera intégré à une plateforme numérique déjà disponible et qui sera accessible sur le site Québec.ca/coronavirus.

La solution permettra notamment :

de réduire le temps d’attente pour avoir accès au dépistage et de divulguer plus rapidement les résultats;
de libérer des milliers d’heures des professionnels de la santé qui pourront ainsi être redirigés vers des tâches cliniques au lieu des tâches administratives qu’ils accomplissent actuellement.
Un projet pilote est actuellement déployé en collaboration avec deux cliniques de dépistage, l’une sur le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal et l’autre sur le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale. Le déploiement s’étendra sous peu dans cinq autres cliniques de dépistage et d’ici 6 à 8 semaines, la solution sera utilisée pour toutes les cliniques de dépistage du Québec.

« Nous prenons le taureau par les cornes. Cette solution présente de nombreux avantages, tant pour la population que pour le personnel du réseau de la santé et des services sociaux. En effet, les résultats négatifs pourront être transmis de manière automatisée, ce qui libérera le personnel infirmier qui pourra se concentrer sur l’administration des tests de dépistage et aux activités de traçage. Je suis persuadé que cet outil contribuera de façon considérable à l’amélioration de notre processus de dépistage au Québec ainsi qu’à donner de l’oxygène au réseau en attribuant le bon professionnel, au bon endroit, au bon moment. », a déclaré Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Faits saillants :

  • La solution retenue est celle qui répond le mieux aux besoins du Québec en matière de dépistage et se démarque par sa rapidité de déploiement, d’autant plus qu’elle est déjà fonctionnelle et disponible. D’ailleurs, elle a fait ses preuves dans d’autres pays et provinces.
  • Avant son rendez-vous de dépistage, le citoyen pourra se rendre au Québec.ca/coronavirus afin de remplir un questionnaire, semblable à l’outil d’autoévaluation des symptômes déjà en ligne. Advenant un résultat positif, les informations recueillies serviront alors de base pour la réalisation des enquêtes épidémiologiques.
  • L’outil est adaptable et à terme, il est prévu que la plateforme optimise la prise de rendez-vous des citoyens dans les cliniques de dépistage, fournisse les délais d’attente et transmette les résultats négatifs des tests de dépistage de la COVID-19 aux citoyens par courriel ou par texto, selon la préférence du citoyen.
  • Le contrat de gré à gré, à la hauteur de 12,4 M$, est d’une durée de 1 an avec une possibilité de renouvellement et comprend les honoraires de services des consultants ainsi que les droits d’utilisation de la plateforme et l’hébergement.

Liens connexes :

Pour plus d’information, consultez le contrat octroyé dans le système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO).

Pour en savoir plus sur le coronavirus et les mesures mises en place : Québec.ca/coronavirus.

COVID-19 : Mesures d’hygiène


 Publié le 14 mars 2020
 

Direction de la protection de la jeunesse

Le ministre Lionel Carmant injecte 47 M$ pour éliminer les listes d’attente


 Publié le 4 juillet 2019
 

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, monsieur Lionel Carmant, est heureux d’annoncer aujourd’hui l’ajout d’une somme de 47 M$ pour contribuer à éliminer les listes d’attente et consolider les services en protection de la jeunesse. Ces sommes serviront notamment à l’embauche de près de 400 nouvelles ressources, permettant ainsi d’alléger la charge de travail de ceux déjà sur le terrain.

Pour la région de la Chaudière-Appalaches, cette somme de 1 882 000 $ servira à l’ajout de 15 nouveaux intervenants en protection de la jeunesse qui pourront ainsi répondre à la demande des 177 enfants présentement en attente d’évaluation.

Cet investissement contribuera à éliminer les listes d’attente à l’étape de l’évaluation des signalements et de l’application des mesures et à consolider les services en protection de la jeunesse afin de répondre adéquatement aux besoins en fonction du volume des demandes toujours en croissance.

Après différentes consultations au cours des dernières semaines, le ministre injecte, sans tarder, cette somme, qui s’ajoute aux 18 M$ déjà annoncés lors du dernier budget du gouvernement afin de renforcer immédiatement le mentorat et le soutien clinique aux équipes.

Citation :

« Même si notre gouvernement a déjà posé des gestes concrets en créant une Commission, je l’ai déjà dit, je n’attendrai pas ses recommandations pour agir! C’est pourquoi nous avons été très actifs au cours des dernières semaines pour en arriver à cette annonce de 47 M$ qui va injecter une dose d’oxygène dans un système qui en a grandement besoin. Les intervenants font un travail colossal, mais il faut leur donner les moyens de mener à bien leur mission. Nous devons revaloriser les professions entourant la protection de l’enfance. Notre gouvernement prend ses responsabilités afin que tous les enfants du Québec soient en sécurité. »
– Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

Services de périnatalité: François Legault s’engage à sauver Mieux-Naître Laval


 Publié le 2 août 2018
 

À la suite d’une visite, jeudi, de l’organisme Mieux-Naître Laval, un organisme qui offre des services de périnatalité aux jeunes familles, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, s’est engagé à sauver l’organisme et à le financer de manière récurrente. François Legault a mis au défi Philippe Couillard de réveiller ses ministres et d’assurer le financement de l’organisme dès maintenant.

 

Toute la communauté de Laval est mobilisée derrière le projet. Une étude universitaire démontre que Mieux-Naître à Laval doit être soutenu pour assurer sa mission communautaire. Le gouvernement libéral de Philippe Couillard est usé et ce dossier montre qu’il a perdu depuis longtemps le sens des priorités et le gros bon sens tout court. On a besoin d’un changement au Québec, d’un gouvernement déterminé à faire plus et à faire mieux pour les familles de Laval.

Fermeture du service sans rendez-vous au CLSC de Richelieu : Gaétan Barrette abandonne près de 40 000 patients orphelins


 Publié le 18 juillet 2018
 

En restant les bras croisés pendant que le service sans rendez-vous au CLSC de Richelieu, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, abandonne des milliers de citoyens de la Montérégie qui n’ont toujours pas de médecin de famille, ont vivement dénoncé le député de Chambly et la députée d’Iberville pour la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge et Claire Samson.

La fermeture de ce service de proximité, officialisée le 18 juin dernier, prive 38 524 patients, toujours orphelins d’un médecin de famille, d’un accès essentiel au réseau de santé. Cette situation est directement attribuable aux mauvaises décisions du ministre Gaétan Barrette, ont affirmé Jean-François Roberge et Claire Samson, mercredi, lors d’une mobilisation citoyenne aux côtés de plusieurs associations, dont la Fédération de l’âge d’or du Québec de Chambly et l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées Monts-et-Rivières.

De plus en plus de Groupe de médecine de famille (GMF) et de CLSC, refusent dorénavant d’accueillir des patients orphelins. Les caquistes pointent du doigt le ministre Barrette, imputable de fermetures de sans rendez-vous dans plusieurs régions.

Dans ses orientations en santé, présentées en juin dernier, la CAQ propose des mesures concrètes qui permettront de maintenir les services de proximité pour les patients orphelins, jusqu’à ce qu’ils soient attitrés à un médecin de famille. Un gouvernement de la CAQ :

–       Entamera une révision du mode de rémunération des médecins de famille ;

–       Rouvrira les services de consultations sans rendez-vous dans les CLSC, les cliniques-réseau et les GMF ;

–       Reverra le programme de financement des GMF, en y déployant des infirmières-praticiennes spécialisées en première ligne ;

–       Modifiera l’organisation du travail dans les cliniques, pour offrir un meilleur accès le soir et la fin de semaine.