Élection partielle dans Marie-Victorin : La francisation des immigrants, une préoccupation pour les citoyens de Marie-Victorin


 Publié le 21 novembre 2016
 

La candidate de la CAQ pour la circonscription de Marie-Victorin, Julie Chapdelaine, a profité du passage de Claire Samson, la députée d’Iberville et porte-parole de la CAQ pour la protection et la promotion de la langue française, pour rappeler que sa formation politique est la seule à avoir un plan solide pour la défense de notre langue.

Julie Chapdelaine soutient que la francisation et l’intégration des immigrants est une réelle préoccupation chez les citoyens de Longueuil qu’elle rencontre quotidiennement depuis le début de sa campagne. « La francisation réussie de nos immigrants est l’un des plus grands défis des prochaines années. C’est normal de s’en préoccuper. Ce n’est pas être intolérant. La CAQ est la seule formation à réclamer d’abaisser le seuil d’immigration et de mettre en place des mesures pour mieux intégrer les immigrants. Pour consolider et renforcer la présence du français au Québec, il faut en faciliter l’apprentissage à ceux et celles qui choisissent de venir vivre ici », soutient la candidate.

La députée d’Iberville, Claire Samson, a révélé cette semaine qu’au cours des cinq dernières années, 105 000 immigrants sont arrivés au Québec sans parler français. Mme Samson rappelle qu’elle a déposé un rapport, pas plus tard que la semaine dernière, contenant une série de 9 propositions et 22 mesures ambitieuses et concrètes visant à assurer la pérennité de notre langue, le français. « Compte tenu de la volonté du gouvernement de Philippe Couillard de hausser significativement les seuils d’immigration, sans pour autant augmenter les ressources financières liées à la francisation des nouveaux arrivants, il est de notre responsabilité de mettre des solutions sur la table », a conclu Claire Samson.

Rapport Samson : La CAQ veut faire de la francisation des immigrants une priorité nationale


 Publié le 10 novembre 2016
 

À la suite de nombreuses consultations et de rencontres sur le terrain, échelonnées tout au long de la dernière année, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et promotion de la langue française, Claire Samson, est fière de présenter son rapport sur l’intégration et la francisation des néo-Québécois, un mandat que lui avait confié son chef, François Legault.

Dans son document d’une vingtaine de pages, intitulé Une langue commune à tous et pour tous, la CAQ dévoile une série de 9 propositions et 22 mesures ambitieuses et concrètes visant à assurer la pérennité de notre langue, le français. « La francisation réussie de nos immigrants est l’un des plus grands défis des prochaines années. Compte tenu de la volonté du gouvernement de Philippe Couillard de hausser significativement les seuils d’immigration, sans pour autant augmenter les ressources financières liées à la francisation des nouveaux arrivants, il est de notre responsabilité de mettre des solutions sur la table », souligne Claire Samson.

Il est grand temps de rompre le silence sur les importantes lacunes constatées dans les milieux de la francisation, poursuit la députée d’Iberville. Elle propose donc de donner un vigoureux coup de barre pour faire de la francisation des néo-Québécois une véritable priorité nationale. Parmi les solutions contenues dans le rapport Samson, on retrouve :

–          L’instauration d’un guichet unique pour la francisation des immigrants adultes ;

–          Un changement de nom du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion pour le Ministère de l’Immigration et de la Francisation ;

–          Que l’Office de la langue française soit sous la responsabilité du ministre de l’Immigration et de la Francisation ;

–          La création d’un poste de commissaire à la langue française relevant de l’Assemblée nationale ;

–          L’obligation pour tout nouvel immigrant de suivre un cours de francisation.

Au terme de son mandat, Claire Samson se dit convaincue que l’accès à la francisation est un droit pour tous les immigrants et que c’est au gouvernement du Québec que revient la responsabilité de fournir ce service essentiel. « Pour consolider et renforcer la présence du français au Québec, il faut inévitablement faciliter son apprentissage par ceux et celles qui choisissent de venir vivre ici. Ma plus grande fierté serait de voir nos immigrants s’intégrer pleinement et s’épanouir parmi nous. Ce sont eux les premières victimes des ratés de la francisation au Québec. Notre langue commune devrait être un véritable passeport pour une intégration réussie à la société québécoise, en même temps qu’une source de fierté pour celle ou celui qui parvient à la parler et la maîtriser », conclut la députée de la CAQ.

Il est possible de télécharger le Rapport Samson sur le site Internet de la Coalition Avenir Québec en cliquant ici.

Formation médicale en anglais en Outaouais : Les libéraux doivent imposer le français, exige Claire Samson


 Publié le 21 septembre 2016
 

« Avec les libéraux, le diable est toujours dans les détails! » Voilà ce qu’a déclaré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et promotion de la langue française, Claire Samson, en révélant lors de la période des questions que la moitié des cours qui seront offerts dans la nouvelle faculté de médecine satellite en Outaouais le seront uniquement en anglais durant la première année et demie de formation.

Pour la députée caquiste, cette situation est inacceptable puisque dans les autres facultés de médecine du Québec, les cours sont offerts en français. Il n’y aucune raison valable selon laquelle l’Outaouais échapperait à la règle. Surtout, Mme Samson a tenté de savoir pourquoi le gouvernement libéral a omis de mentionner ce détail important lors de l’annonce de l’implantation de cette faculté en collaboration avec l’Université McGill, il y a quelques semaines. Elle a invité le gouvernement à se tenir debout et à imposer la primauté du français au Québec.

« Le Parti libéral minimise toujours la défense du français. Il trouve toujours des excuses. Aujourd’hui, la CAQ exige du gouvernement qu’il corrige son erreur et qu’il offre des cours en français lors de l’inauguration de la faculté de médecine, dès 2020. Pourtant, en 2014, les libéraux avaient déclaré publiquement que les étudiants de l’Outaouais auraient le droit de recevoir un enseignement complètement en français. Ils ont trois ans pour le faire. C’est un effort raisonnable, légitime, qui renforcera le statut français au Québec », a déclaré Claire Samson.

La députée d’Iberville a indiqué que ce choix politique forcera un étudiant francophone québécois qui désire s’inscrire à la faculté de médecine de l’Outaouais d’être nécessairement parfaitement bilingue. « Il faut faire du français une condition non négociable. Si l’Université McGill est incapable de franciser ses cours pendant la première année et demie de formation d’ici 3 ans, le gouvernement doit se retourner vers une autre faculté de médecine francophone capable de le faire », a conclu Claire Samson.

Affichage des marques de commerce : Les libéraux renoncent à défendre le visage français du Québec


 Publié le 4 mai 2016
 

« Un règlement passoire et un coup d’épée dans l’eau » : voilà ce que pense la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et de promotion de la langue française, Claire Samson, de l’annonce gouvernementale concernant l’affichage des marques de commerce. Selon elle, le gouvernement Couillard vient de rater une belle occasion d’assurer une prédominance du français sur les façades extérieures des commerces. En effet, selon le règlement dévoilé mercredi, l’ajout d’une simple affiche promotionnelle visible du trottoir, même bilingue, serait suffisant pour se conformer aux nouvelles exigences.

« Le Parti libéral renonce à défendre le visage français du Québec. Il fait une fois de plus la démonstration de son manque d’ambition et de considération pour l’affirmation identitaire des Québécois. L’annonce de la ministre cache sa véritable intention : elle refuse d’imposer aux entreprises l’ajout d’un générique français à leur marque de commerce. Mettez une publicité en français dans la fenêtre ou un simple “Bienvenue” et on passe à un autre appel! Pendant ce temps, la ministre veut nous faire croire que d’ici trois ans, le français sera visible partout au Québec. C’est rire de nous », a déclaré la députée d’Iberville.

Claire Samson a rappelé que le gouvernement aurait dû exiger l’ajout d’un générique ou d’un descriptif en français sur l’affichage extérieur d’une marque de commerce anglaise, comme l’a déjà réclamé la CAQ. Hélène David a plutôt choisi de se réfugier derrière le jugement de la Cour d’appel d’avril 2015, le même jugement qui l’invitait pourtant à agir par voie législative.

« Ce que la ministre propose n’est rien d’autre qu’une échappatoire pour les entreprises qui s’affichent en anglais. Un générique français devant une marque de commerce n’altère en rien la marque en question. Il représente plutôt un respect minimal envers la société québécoise, dont la langue française est la langue officielle. Quand on veut défendre les intérêts du Québec, on se relève les manches et on agit. Contrairement au Parti libéral, la CAQ ne reculera devant rien pour défendre le visage français du Québec », a conclu Claire Samson.

Le français délaissé par les immigrants


 Publié le 27 janvier 2016
 

Seulement 40 % des immigrants adultes qui ne parlent pas et n’écrivent pas la langue française ont suivi des cours offerts par l’État dans les deux années suivant leur arrivée dans la province selon Le Devoir.

Dans le rapport annuel 2014-2015 du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, on y constate qu’en 2012, le français était méconnu de 13 455 immigrants. Seulement 3689 d’entre eux ont entrepris de suivre des cours offerts par le MIDI dans les deux années suivantes, ce qui représente un peu moins de 30 %.

Sur sa page Facebook, François Legault presse le gouvernement d’agir au plus vite. « Le gouvernement Couillard doit prendre les mesures nécessaires pour que les immigrants apprennent le français. À long terme, c’est une question de survie pour notre langue », clame-t-il.

Le chef de la CAQ rappelle que sa formation politique propose de mettre en place un test de français obligatoire pour les nouveaux arrivants.

Le chroniqueur politique, Mario Dumont, s’inquiète aussi de cette situation dans sa plus récente chronique.

« Ces chiffres sont symptomatiques d’un désintérêt général concernant l’importance du français. Pour plusieurs, le seul fait d’aborder ces questions relève du folklore. Pour d’autres, l’intérêt pour l’avenir du français ne serait qu’une vieille affaire de péquistes. Je continue au contraire de croire que la pérennité de notre langue demeure une responsabilité collective de tous les instants. Le manque de sensibilité du gouvernement Couillard en la matière est navrant », explique-t-il.