Intégrité : Philippe Couillard doit bannir à vie Marc-Yvan Côté du Parti libéral du Québec


 Publié le 3 juin 2017
 

Alors que les militants et les instances du Parti libéral du Québec sont réunis aujourd’hui en conseil général à Trois-Rivières, le leader parlementaire adjoint de la Coalition Avenir Québec, Éric Caire, a invité le chef du PLQ et premier ministre, Philippe Couillard, à faire preuve de leadership et à poser un geste important, en bannissant à vie son ami Marc-Yvan Côté de sa formation politique.

Comme le premier ministre du Canada, M. Paul Martin, ainsi que son lieutenant québécois de l’époque, M. Jean Lapierre, l’avaient fait en 2005, Philippe Couillard doit montrer la porte de sortie à Marc-Yvan Côté, et ce, de façon définitive afin que ce dernier ne revienne plus jamais militer au sein du PLQ.

Au cours de la dernière semaine, les Québécois ont pu constater l’amitié profonde et sincère entre Philippe Couillard et Marc-Yvan Côté. Ce dernier est visé présentement par plusieurs chefs d’accusation, notamment complot, fraude envers le gouvernement et corruption. Après le scandale des commandites, le juge Gomery l’avait sévèrement blâmé en disant qu’il avait déshonoré son parti.

Élus immunisés contre l’écoute électronique : La CAQ veut des noms


 Publié le 17 mars 2017
 

Le document judiciaire rendu public vendredi par la Cour du Québec en lien avec l’enquête Diligence est une véritable bombe, a qualifié le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, qui réclame des explications immédiates de la part du gouvernement libéral de Philippe Couillard.

Pour la CAQ, il faut faire toute la lumière sur cette « immunité diplomatique » accordée à des politiciens qui discutaient avec des individus sous écoute, comme l’ex-président de la FTQ, Michel Arsenault.

 

Enquête policière visant Pierre Paradis : Philippe Couillard doit rendre des comptes sur les agissements de son cabinet


 Publié le 27 janvier 2017
 

« Philippe Couillard a des comptes à rendre aux Québécois. Son cabinet aurait laissé circuler le prétexte d’une commotion cérébrale pour expliquer le mercredi 25 janvier le retrait de Pierre Paradis du conseil des ministres, alors qu’il aurait su depuis le jeudi 19 janvier qu’une plainte avait été formulée contre le ministre Pierre Paradis. Sommes-nous devant une tentative de camouflage ? Qui a voulu camoufler la vérité ? » s’est interrogée la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’intégrité, Nathalie Roy, en réaction à l’enquête policière visant Pierre Paradis.

D’après les informations véhiculées par plusieurs médias, le directeur de cabinet de Philippe Couillard, Jean-Louis Dufresne, aurait été averti pour la toute première fois des allégations visant Pierre Paradis le jeudi 19 janvier dernier. Il aurait même reçu une lettre de la présumée victime le mardi 24 janvier. Or, jamais M. Dufresne ou le bureau du premier ministre ne sont intervenus pour réfuter les explications fournies aux journalistes par le cabinet de M. Paradis. « Il faut se le dire : l’entourage de M. Couillard s’accommodait très bien du fait que les médias rapportaient qu’une chute de cheval expliquait le départ de M. Paradis. N’eut été des questions répétées de certains journalistes auprès de son bureau, je ne suis pas certaine qu’on aurait appris les véritables circonstances entourant le retrait de M. Paradis », a poursuivi la députée de Montarville.

De son côté, le porte-parole de la CAQ en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, a poursuivi en indiquant que quoi qu’il arrive, Philippe Couillard devra fournir des réponses concrètes et convaincantes, parce que rien n’explique le fait que son cabinet ait laissé circuler la théorie de la chute de cheval comme étant la raison du retrait de M. Paradis. « Si Philippe Couillard n’a pas été informé de la plainte visant M. Paradis dès le 19 janvier, acceptera-t-il le fait que son chef de cabinet a laissé circuler une information erronée pendant plusieurs heures ? La culture du secret au sein du gouvernement libéral doit cesser une fois pour toutes », a déclaré le député de Borduas.

Concernant l’enquête, la CAQ rappelle que tous ont droit à la présomption d’innocence. « Mais les informations que nous recevons sont inquiétantes. Il faut donc laisser la police faire son enquête pour le moment », a conclu M. Jolin-Barrette.

Employés fantômes au PQ : La CAQ porte plainte au Directeur général des élections du Québec


 Publié le 15 janvier 2017
 

La Coalition Avenir Québec annonce qu’elle a déposé une plainte officielle au Directeur général des élections du Québec (DGEQ), dimanche matin, au sujet de l’embauche par l’aile parlementaire du Parti Québécois d’employés qui ont été affectés aux quatre dernières élections partielles. Ces employés relèvent non seulement du cabinet du Whip de l’opposition officielle, mais également du cabinet du Chef de l’opposition officielle, M. Jean-François Lisée.

Pour la CAQ, le salaire de ces employés aurait dû être comptabilisé comme une dépense électorale et payé par le parti, plutôt que par les fonds publics de l’Assemblée nationale. « Depuis le scandale révélé vendredi, nous avons effectué des recherches nous démontrant que plusieurs employés péquistes rémunérés par les deniers publics de l’Assemblée nationale du Québec auraient travaillé aux quatre dernières élections partielles. On parle ici d’organisation d’activités de financement, de lancements de campagne et de promotion active des candidats. Nous avons donc demandé au DGEQ de mener une enquête approfondie et de considérer le salaire de ces employés comme des dépenses électorales du Parti Québécois », a déclaré le président de la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec.

M. Le Bouyonnec a rappelé que le DGEQ impose un plafond de dépenses électorales aux partis politiques lors d’élections partielles. Si ce plafond est dépassé, le DGEQ peut imposer des sanctions sévères aux partis ou aux candidats en cause.

Rappelons que la CAQ a exigé le remboursement par le PQ de tous les salaires payés par l’Assemblée nationale à des employés qui faisaient du travail partisan.

Détournement de fonds publics par le PQ : La CAQ réclame une enquête indépendante et une séance extraordinaire du Bureau de l’Assemblée nationale


 Publié le 13 janvier 2017
 

À la suite de révélations troublantes relativement à un détournement de fonds publics par le Parti québécois, le whip de la Coalition Avenir Québec et député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, demande au président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon, de déclencher une enquête indépendante dans les plus brefs délais. La CAQ exige également la tenue d’une séance extraordinaire du Bureau de l’Assemblée nationale et l’envoi d’une directive à toutes les formations politiques pour que tout paiement du salaire d’employés effectuant du travail partisan soit immédiatement annulé.

« Chaque dollar détourné par le Parti québécois devra être remboursé rubis sur l’ongle ! » tonne de son côté le député Éric Caire, qui souhaite savoir depuis quand ce scandale a cours ainsi que les montants exacts qui ont été dépensés par l’opposition officielle à même des fonds publics pour du travail partisan. « Les contribuables paient le salaire d’employés clandestins qui n’ont probablement jamais mis les pieds à l’Assemblée nationale, mais qui organisent des cocktails de financement pour le Parti québécois ou qui mobilisent leurs membres pour leurs événements partisans. Le Parti québécois n’a aucun respect pour la démocratie et pour les finances publiques », poursuit-il.

Dans une lettre acheminée vendredi matin au président de l’Assemblée nationale, Donald Martel rappelle pour sa part qu’en vertu de la Loi sur l’Assemblée nationale, le Parti québécois, tout comme le Parti libéral et la CAQ, reçoit une enveloppe budgétaire annuelle servant à ses activités de recherche et de soutien aux députés dans leur travail parlementaire. Toutes activités partisanes, telles que l’organisation de cocktails de financement ou de courses à la chefferie, ne sont pas éligibles, souligne le whip de la CAQ.

« Je suis choqué des révélations faites vendredi dans le Journal de Québec. Nous avons également fait notre petite enquête sur le sujet. On a appris notamment que le Cabinet du Whip de l’opposition officielle et le Cabinet du Chef de l’opposition officielle paieraient le salaire d’employés de la permanence du Parti Québécois à même les fonds prévus pour le groupe parlementaire formant l’opposition officielle. Certaines personnes prétendent même dans ce reportage que cette pratique serait tolérée par l’Assemblée nationale ! Cela m’apparait inconcevable. C’est aux groupes parlementaires de respecter les règles établies, sinon, c’est toute l’institution qui est entachée et c’est la démocratie qui est bafouée », déclare Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour exige la tenue d’une séance extraordinaire du Bureau de l’Assemblée nationale, comité transpartisan sur lequel il siège, afin que tous les groupes parlementaires ayant eu recours à cette pratique s’engagent formellement à rembourser la totalité des sommes qui auront été identifiées par l’enquêteur indépendant. « Il faut agir rapidement, car ce scandale de détournement des fonds prévus aux activités parlementaires vers les activités partisanes du Parti québécois risque de hausser davantage la méfiance de la population envers nos institutions. Jacques Chagnon doit être proactif, déclencher une enquête et s’assurer que tout détournement de fonds soit non seulement arrêté, mais remboursé », conclut le caquiste.

Philippe Couillard doit fermer la porte à double tour à un retour de Sam Hamad


 Publié le 10 janvier 2017
 

« Je ne peux pas croire que Philippe Couillard jongle encore avec la possibilité de réintégrer Sam Hamad au Conseil des ministres. Que l’idée lui trotte toujours dans la tête, ça me dépasse ! » a réagi le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire, à la suite du dévoilement d’un sondage interne du Parti libéral, qui demande à ses propres membres de se prononcer sur l’éthique du député de Louis-Hébert.

Pour Éric Caire, ce sondage ne fait que démontrer l’extrême faiblesse du caucus libéral de la région de Québec. « Dans la population, le dossier est tranché : Sam Hamad n’a plus la légitimité ni le jugement requis pour occuper un tel poste. Le problème, c’est qu’il n’y a personne qui soit capable de le remplacer. La triste performance de François Blais comme ministre de la Capitale-Nationale démontre bien le manque de profondeur du PLQ dans la région. J’ai bien peur que les gens de Québec devront se passer d’un ministre efficace d’ici 2018 », a déploré le caquiste.

« Il est évident que Philippe Couillard n’a plus aucun sens de leadership. Il est tellement désespéré qu’il est rendu à laisser ses membres décider pour lui de la composition de son Conseil des ministres. Qui gouverne au Québec au juste ? Une chose est sûre : quand un parti politique se sent obligé de sonder ses propres sympathisants sur l’éthique de ses joueurs clés, c’est qu’il y a péril en la demeure », a lancé Éric Caire.

En retirant Sam Hamad de son poste de président du Conseil du trésor et ministre responsable de la Capitale-Nationale, en avril dernier, le premier ministre a, qu’il le veuille ou non, admis que les allégations pesant sur le député de Louis-Hébert étaient légitimes et jeter un discrédit sur tout son gouvernement, a ajouté le député de La Peltrie. « On parle d’un ministre, un ami personnel du premier ministre, qui a tissé des liens privilégiés hautement questionnables avec Marc-Yvan Côté, arrêté pour fraude envers le gouvernement et corruption par l’UPAC faut-il le rappeler, en plus de lui accorder une subvention pour son entreprise, Premier Tech. Les Québécois en ont assez de l’éthique élastique des libéraux. Sam Hamad doit dire adieu à toute chance de réintégrer le Conseil des ministres. À Philippe Couillard d’assumer ses responsabilités », a conclu Éric Caire.

Rappelons que le député de Louis-Hébert, Sam Hamad, a été sévèrement blâmé en fin d’année par le commissaire à l’éthique et à la déontologie et le commissaire au lobbyisme pour son implication dans le dossier de Premier Tech.

Refus du PQ de rembourser les dons illégaux : La CAQ somme le PQ de placer l’argent en fiducie


 Publié le 14 décembre 2016
 

Puisque le Parti québécois (PQ) s’obstine à ne pas rembourser rubis sur l’ongle les 194 950 $ de dons illégaux et accepte même de traîner devant les tribunaux le Directeur général des élections (DGEQ), la Coalition Avenir Québec exige au chef péquiste Jean-François Lisée de mettre en fiducie l’argent sale réclamé, le temps que le litige trouve son dénouement.

Le porte-parole de la CAQ en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, a vivement dénoncé l’entêtement du PQ, qui ose remettre en question les preuves présentées par le DGEQ face aux contributions non conformes amassées par la formation au cours des dernières années. Cet argent sale, qui a servi notamment à payer des élections partielles et qui dort toujours dans les coffres du PQ, doit être remboursé dans les plus brefs délais, a insisté Benoit Charette.

« Le PQ force le DGEQ à le traîner en cour en refusant de rembourser leurs dons illégaux. Après tout ce que les Québécois ont vu et entendu en matière de corruption, quand le DGEQ te demande de montrer patte blanche, le premier réflexe doit être de collaborer, non pas de résister. Le PQ doit rembourser l’argent sale ou du moins mettre les sommes en fiducie le temps que l’affaire se règle. Une chose est certaine : M. Lisée doit cesser de se défiler et faire face à la musique, comme les autres partis », a déclaré Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes a poursuivi en indiquant que comme le PQ prétend ne pas avoir les fonds pour rembourser l’argent sale, il devra rendre des comptes sur toutes ses dépenses. Selon lui, il est inacceptable que le PQ, qui reçoit une subvention publique, ait mené des élections partielles avec de l’argent sale, continue de dépenser pour des campagnes de mauvais goût comme « L’Autre 150e », qui vise à ridiculiser le 150e anniversaire de la Confédération canadienne, et procède à l’embauche de conseillers spéciaux à même les fonds du PQ, comme c’est le cas de Paul Saint-Pierre Plamondon. « C’est une question de principe. Le PQ, tout comme la CAQ et le PLQ, a une responsabilité face aux Québécois : assurer une démocratie en santé, nettoyée de toute corruption. En refusant de rembourser l’argent sale, M. Lisée envoie un mauvais message à la population et alimente le cynisme. Qu’il cesse de trouver des excuses auprès du DGEQ et qu’il passe à la caisse, une bonne fois pour toutes », a conclu Benoit Charette.

Frais d’avocat d’Agnès Maltais : Les députés péquistes devraient avoir honte, selon Éric Caire


 Publié le 13 décembre 2016
 

« C’est la cerise sur le sundae ! Tous les députés péquistes devraient avoir honte ce matin. Agnès Maltais n’a pas été élue pour attaquer l’intégrité d’individus et faire de la diffamation, ce n’est donc pas aux contribuables de payer pour sa défense. Si elle décide d’aller de l’avant, elle subira les foudres de tous les Québécois ! » a mis en garde le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’efficacité de l’administration publique, Éric Caire, après avoir appris que la députée péquiste de Taschereau compte réclamer à l’Assemblée nationale le paiement de ses frais juridiques dans la cause en diffamation qui l’oppose à deux employées de la Coalition avenir Québec.

Rappelons que le 11 novembre, la CAQ a annoncé une poursuite contre Agnès Maltais pour diffamation à l’égard de deux employées caquistes, Nicole Savard et Lynne Harpin. Celles-ci ont été faussement accusées par la péquiste d’avoir volé des documents en 2011. Éric Caire a invité Mme Maltais à ne pas refiler sa facture d’honoraires aux Québécois, d’autant plus que sa sortie en règle est survenue au moment de 4 élections partielles et non pas dans le cadre de sa fonction de députée, a-t-il souligné.

« Ce qui rend cela encore plus indécent, c’est que la sortie de Mme Maltais était une manœuvre strictement partisane, dans le but d’influencer les électeurs dans 4 élections partielles. C’est un peu comme si elle demandait à l’Assemblée nationale de lui rembourser ses pancartes ! » a lancé Éric Caire.

Le député de La Peltrie a ajouté que si Agnès Maltais assume réellement les propos qu’elle a tenus, comme elle semble le prétendre, c’est à elle de le prouver en payant pour sa défense. « De notre côté, nous avons été très clairs dès le début : tous les frais d’avocat qui seront engendrés dans cette poursuite seront assumés entièrement par la CAQ. Il est hors de question d’utiliser l’argent des contribuables pour payer la poursuite de nos employées. Visiblement, ce principe de respect pour les fonds publics n’est pas une valeur partagée par tous. Si Agnès Maltais pige dans le portefeuille des Québécois, ce serait d’une lâcheté innommable de sa part. J’espère qu’elle aura l’éthique et la décence de dire aujourd’hui que, de son côté aussi, ce sera elle qui paiera pour ses frais d’avocat et non les contribuables à travers les deniers de l’Assemblée nationale », a tonné le caquiste Éric Caire.

Scandale à la SIQ : Philippe Couillard refuse de dire combien les ex-collecteurs de fonds ont amassé pour le PLQ


 Publié le 8 novembre 2016
 

Philippe Couillard doit non seulement ordonner au Parti libéral de faire l’inventaire des sommes récoltées par les trois collecteurs libéraux William Bartlett, Charles Rondeau et Franco Fava, il doit mettre cet argent dans un fonds en fidéicommis et le rembourser immédiatement, a exigé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Le chef caquiste va plus loin : d’ici le remboursement de ces millions de dollars fraudés à l’État et aux Québécois, le financement public que reçoit le parti de Philippe Couillard doit être coupé.

Depuis que le scandale a éclaté au grand jour, la réaction du premier ministre est profondément décevante. Mardi, à l’Assemblée nationale. M. Couillard a récidivé en se limitant à dire que l’affaire est entre les mains des policiers. Pourtant, les Québécois ont le droit de savoir combien Bartlett, Rondeau et Fava ont collecté d’argent pour le Parti libéral.

Le député de L’Assomption a mentionné que pendant que le premier ministre ne voit pas l’urgence de faire enquête sur les comptes de son parti, il accepte que le PLQ ait de l’argent sale dans ses coffres. « Le premier ministre a réagi en disant que “le Parti libéral est largement irréprochable”. Quelles actions a-t-il posées avant de faire cette affirmation ? Pourquoi ces personnages ramassaient-ils des millions pour le Parti libéral ? Parce qu’ils croyaient aux valeurs libérales ? Il est temps qu’un député libéral se lève pour demander à son chef de rembourser l’argent collecté par ces faux bénévoles du Parti libéral », a conclu M. Legault.

Les Québécois veulent revoir la couleur de leur argent

Le député de La Peltrie, Éric Caire, a pour sa part appris que le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, n’a même pas déclenché une démarche administrative pour que les Québécois récupèrent l’argent que leur ont dérobé les trois collecteurs de fonds libéraux.

« On parle possiblement de la fraude immobilière la plus importante de l’histoire du Canada. Et le résultat, c’est que les contribuables québécois se sont fait rouler dans farine, pour une fraude de 45 millions de dollars. Pendant ce temps-là, on augmente le fardeau fiscal des Québécois et on coupe dans les services directs offerts à la population. Pourtant, rien n’empêche le ministre de prendre des mesures administratives pour s’assurer que le contribuable obtienne justice ! », a souligné Éric Caire.

Collecteurs de fonds libéraux enquêtés pour fraude : Éric Caire exige des réponses


 Publié le 3 novembre 2016
 

Malgré les graves allégations de fraude qui pèsent contre trois collecteurs de fonds du Parti libéral, le premier ministre Philippe Couillard est resté muet face aux questions du député de La Peltrie, Éric Caire, et a même refusé de préciser la nature de ses liens avec un d’entre eux, qui a déjà agi comme son organisateur en chef lors d’une campagne électorale. Le chef du Parti libéral du Québec a également refusé de dire s’il avait lancé une vérification sur son actuel Directeur de l’organisation pour l’Est du Québec, Gérald Larose, ancien partenaire d’affaires d’un des collecteurs de fonds visés par l’enquête de l’UPAC.

Radio-Canada révèle jeudi que William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau auraient usé d’un stratagème lors du prolongement de baux immobilier pour empocher 2 M$ de la Société immobilière du Québec, entre 2003 et 2008. Or, William Bartlett est l’ancien organisateur politique de Philippe Couillard. Éric Caire a profité de la période des questions à l’Assemblée nationale pour tenter d’en savoir plus sur la nature des relations entre le premier ministre et M. Bartlett, mais le ministre de la Sécurité publique a refusé de répondre en prétextant qu’il y avait une enquête de l’UPAC en cours.

« La seule réponse du ministre de la Sécurité publique à mes questions, c’est de dire qu’il y a une enquête de l’UPAC qui est en cours. Est-ce que ce sont justement les liens du premier ministre avec William Bartlett, entre autres, qui sont observés sous la loupe ? Est-ce ce qu’il faut déduire ? D’une certaine façon, on peut dire que ce n’est pas surprenant de voir le Parti libéral, encore et toujours, au centre d’un scandale de corruption. Encore une fois, ce sont des gens associés de près aux libéraux qui seraient mêlés à des histoires de fraude et de corruption », a déclaré Éric Caire.

Par la suite, M. Caire a voulu savoir si le premier ministre du Québec avait fait toutes les vérifications nécessaires à l’endroit de son actuel Directeur de l’organisation pour l’Est du Québec, M. Gérald Larose. « Il est de notoriété publique que Franco Fava a trempé dans toutes sortes de magouilles. Le fait qu’un important organisateur actuel de Philippe Couillard ait été son bras droit pendant de longues années chez Neilson inc., nous préoccupe. Des questions demeurent sans réponse concernant M. Larose », a fait savoir M. Caire.