34 M$ supplémentaires pour l’aide alimentaire au Québec


 Publié le 7 juillet 2023
 

Le gouvernement du Québec annonce une aide financière supplémentaire de 34 millions de dollars pour la lutte contre l’insécurité et le gaspillage alimentaires et poursuit son partenariat avec le réseau des Banques alimentaires du Québec.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, et la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Mme Chantal Rouleau, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

Comme le gouvernement en avait pris l’engagement, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation accorde une aide financière de 20 millions de dollars sur 4 ans pour permettre aux Banques alimentaires du Québec de réaliser les projets visant l’achat d’équipements et l’amélioration des infrastructures d’entreposage de son réseau. Depuis 2021, ce sont 26 millions de dollars qui ont été annoncés pour soutenir les besoins en matière d’infrastructures.

Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale annonce, quant à lui, un montant total de 14 millions de dollars sur cinq ans pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Un premier montant de 6 millions de dollars sera immédiatement accordé à l’organisation Banques alimentaires du Québec pour l’achat de denrées alimentaires. Une somme de 8 millions de dollars a été réservée pour les quatre prochaines années afin de répondre de façon coordonnée et durable aux problèmes liés à la sécurité alimentaire.

« Le réseau des Banques alimentaires du Québec et les organismes qu’il sert sont des alliés indispensables dans la lutte contre l’insécurité et le gaspillage alimentaires. Avec cette annonce, notre gouvernement renouvelle son engagement et octroie les ressources financières nécessaires à la modernisation des infrastructures des Banques un peu partout au Québec. Ces investissements appuieront les organismes dans la pleine réalisation de leur mission auprès de la population. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Aujourd’hui, nous répondons aux besoins pressants du réseau des Banques alimentaires du Québec, avec un montant de 6 millions de dollars qui viendra notamment aider à l’achat de denrées pour l’année en cours. En confirmant 8 millions pour lutter contre les problèmes liés à la sécurité alimentaire pour les quatre années à venir, nous démontrons l’engagement de notre gouvernement à aider les ménages québécois touchés par l’inflation. Si le montant actuel permet de répondre à l’urgence, notre souhait est d’aller au-delà de l’aide ponctuelle afin de mieux coordonner les efforts en la matière et pour les intégrer à nos stratégies de lutte contre la pauvreté. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« Les Banques alimentaires du Québec remercient le gouvernement du Québec pour son soutien renouvelé envers notre réseau dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le gaspillage. D’une part, avec les investissements supplémentaires de 20 millions de dollars sur quatre ans, le gouvernement respecte son engagement en confirmant la reconduction du programme d’infrastructures, permettant ainsi de transformer notre réseau pour mieux répondre aux défis actuels et futurs. D’autre part, à l’heure où les demandes d’aide alimentaire n’ont jamais atteint de tels niveaux et où l’inflation entraîne une plus grande insécurité alimentaire, les montants visant l’achat de denrées nous permettront de remplir les tablettes pour les prochains mois avec des produits nutritifs et variés destinés à celles et ceux qui ne mangent pas à leur faim. »

Martin Munger, directeur général des Banques alimentaires du Québec

Faits saillants

  • En décembre 2021, le gouvernement du Québec a annoncé un nouveau programme d’aide financière visant l’achat d’équipements et l’amélioration des infrastructures d’entreposage. Avec l’annonce d’aujourd’hui, c’est un total de 26 millions de dollars qui seront investis.
  • Depuis le lancement des deux premières phases du programme financé à la hauteur de 6 millions de dollars, 23 projets ont été autorisés, représentant des investissements de 30,9 millions de dollars dans toutes les régions administratives du Québec.
  • Depuis 1988, le réseau des Banques alimentaires du Québec  contribue à nourrir, chaque mois, les quelque 670 000 personnes qui ont besoin d’aide alimentaire.
  • Présent dans toutes les régions, le réseau des Banques alimentaires est constitué de 19 membres Moisson et de 13 membres Associés et il dessert près de 1 200 organismes locaux.
  • En 2022-2023, 6,58 millions de kilogrammes de nourriture d’une valeur de 79 millions de dollars ont été récoltés au moyen du Programme de récupération en supermarchés (PRS). Il est estimé que ce programme a évité l’émission de près de 3 500 tonnes d’équivalent de CO2 durant la dernière année, puisque ces aliments ont pu être consommés, plutôt que jetés ou compostés. Le réseau des Banques alimentaires du Québec vise, pour l’année 2025, par l’entremise du PRS, à collaborer avec près de 645 détaillants et à récupérer ainsi plus de 7 millions de kilogrammes de nourriture.

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Projet de parc éolien à Port-Cartier : Les libéraux utilisent l’argent des contribuables pour acheter des votes, déplore la CAQ


 Publié le 6 juin 2018
 

À la veille des élections, Hydro-Québec risque de se voir contrainte de signer le contrat du projet de parc éolien à Port-Cartier par le gouvernement libéral, ce qui fera perdre 1,5 milliard de dollars aux Québécois. La société d’État, qui baigne actuellement dans les surplus d’électricité et qui prévoit le demeurer jusqu’en 2026, serait alors forcée d’acheter 200 MW d’électricité dont elle n’a pas besoin, et ce, à un coût presque deux fois plus élevé que celui des projets d’éolien conclus précédemment.

La CAQ a d’ailleurs déposé une motion, mercredi, afin que le gouvernement n’oblige pas Hydro-Québec à signer ce contrat d’ici le 1er octobre prochain. Cette motion a été bloquée par le gouvernement Couillard.

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, soutient que la production d’électricité d’Hydro-Québec doit effectivement être relancée, mais qu’on doit d’abord avoir signé des ententes d’exportation avec des états américains et d’autres provinces canadiennes, pour écouler nos surplus afin que la facture ne soit pas refilée aux Québécois. Il faut être beaucoup plus proactif pour conclure de tels partenariats et c’est précisément ce que prévoit le projet d’Alliance énergétique de la CAQ.

Lutte contre le gaspillage de fonds publics: La CAQ présente 4 mesures pour récupérer 800M$


 Publié le 22 avril 2018
 

Le député de La Peltrie, porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour le Conseil du trésor et l’efficacité gouvernementale, Éric Caire, ainsi que les candidats dans Chomedey et Saint-Jérôme, Alice Khalil et Youri Chassin, ont dévoilé quatre mesures qu’un gouvernement de la CAQ mettrait en place pour réduire le gaspillage de fonds publics par le gouvernement et pour que les Québécois en aient pour leur argent.

Ces quatre mesures permettront à un gouvernement caquiste d’économiser, au bout de 4 ans, 800M$ par année.

Voici le détail des mesures proposées :

Regroupement des centres de traitement informatique (CTI) :

Outre le souhait annoncé du gouvernement libéral, en décembre dernier, de regrouper les 457 CTI du Québec d’ici 2023, aucune action concrète n’a été réalisée sous la gouverne libérale. Il semble que la bureaucratie libérale ait freiné les changements envisagés. On a même construit de nouveaux CTI, notamment celui de l’Agence du revenu du Québec l’an dernier. Pourtant, selon un rapport d’Ernst and Young de juin 2014, commandé par le Secrétariat du Conseil du trésor, le gouvernement pourrait économiser 100M$ par année par la conciliation des CTI.

Un gouvernement de la CAQ irait rapidement de l’avant pour regrouper les CTI et ainsi faire économiser 100M$ par année de l’argent si chèrement gagné par les Québécois.

Passer au numérique

Il est aberrant de constater qu’il se perd encore des millions en photocopies inutiles et en cartouches d’impression dans les ministères du gouvernement. Le gouvernement doit adopter un plan pour numériser l’ensemble de ses services administratifs. C’est ce que font toutes les grandes organisations en ce moment et le gouvernement libéral nous a fait prendre du retard. À terme, l’ensemble des transactions administratives devrait pouvoir s’effectuer en ligne plutôt qu’en personne dans un centre de services du gouvernement. Malgré de belles intentions, le gouvernement libéral n’a aucun plan de numérisation concret.

Un gouvernement de la CAQ établira un plan d’action gouvernemental afin de numériser l’ensemble des services administratifs du gouvernement d’ici 4 ans, ce qui permettra d’économiser au minimum 10 M$ par année.

Réduire les coûts d’approvisionnement en biens et services

Le gouvernement du Québec dépense plusieurs milliards de dollars annuellement en services et contrats d’approvisionnement de toutes sortes. Cependant, la gestion de ces contrats n’est pas efficiente actuellement.  Beaucoup d’exemples l’ont confirmé au cours des dernières années. Il est impératif que le gouvernement du Québec s’attaque aux méthodes d’approvisionnement et aux modalités d’appels d’offres afin d’en réduire la facture pour les Québécois.

La CAQ propose donc de revoir les méthodes d’approvisionnement afin d’y introduire un maximum de concurrence. Il est possible de faire des économies en mettant en place de meilleures pratiques de gestion, comme en mettant fin à la règle du plus bas soumissionnaire conforme ou en faisant moins appel aux firmes externes, par exemple. En revoyant tous les processus, un gouvernement de la CAQ se donne comme objectif de réduire d’au moins 10 % les coûts d’approvisionnement du gouvernement. Cet objectif correspond à des économies annuelles de 590M$ par année.

Diminution et meilleure gestion des dépenses en technologies de l’information (TI)

Malgré les nombreux rapports accablants, le gouvernement libéral n’a jamais fait de véritables changements dans la gestion des TI au cours des dernières années. Le Centre des services partagés du Québec (CSPQ) devait être une solution à la bonne gestion des TI au gouvernement, mais il n’a pas donné les résultats escomptés. Donc, plutôt que d’être un succès, le CSPQ est devenu un énième organisme bureaucratique libéral, sclérosé, coûteux et inefficace.

Un gouvernement de la CAQ va donc abolir le CSPQ et le poste de Dirigeant principal de l’information (DPI) et créer le Centre d’excellence en technologies de l’information du Québec (CETIQ). Ce nouveau centre aura comme mission de réduire les dépenses en TI des différents ministères et organismes à un niveau plus acceptable. Il sera ainsi possible d’économiser 100M$ par année. Un gouvernement de la CAQ visera aussi à remplacer 30% des ressources externes en TI par des ressources internes, ce qui aura pour effet d’augmenter l’expertise du gouvernement.

Employés fantômes chez Hydro-Québec : Les Québécois paient 10M$ par année pour 104 «Gilles»


 Publié le 15 mars 2017
 

Selon des informations obtenues par la CAQ en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, il y a un peu plus de 100 employés dits « excédentaires » chez Hydro-Québec qui touchent un salaire moyen d’environ 86 000 $ par année alors qu’ils ne sont pas utilisés à leur plein potentiel.

Ni le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, ni Hydro-Québec ne sont en mesure de fournir une description de tâches pour ces travailleurs, a dénoncé Chantal Soucy.

 

Cimenterie McInnis : Une autre démonstration de la mauvaise gestion libérale


 Publié le 6 octobre 2016
 

Dans la malheureuse aventure McInnis, les Québécois sont perdants sur toute la ligne, a soutenu le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, après avoir appris qu’en échange d’un prêt de 125 millions de dollars, le géant américain Black Rock a exigé que le rang des créanciers soit modifié en sa faveur.

Pire : la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, a refusé d’admettre qu’Investissement Québec a déjà inscrit une perte de 116 millions sur son placement dans la cimenterie en Gaspésie. M. Legault a tenté en vain de savoir à combien s’élève cette perte aujourd’hui, compte tenu des récents développements.

« Black Rock a exigé que le rang des créanciers soit modifié, ce qui veut dire qu’en cas d’échec, les contribuables québécois ne seraient pas les premiers à être remboursés! Concrètement, ça veut dire que le gouvernement du Québec a augmenté son risque sur son placement de 350 millions de dollars. Les experts comptables d’investissement Québec doivent régulièrement évaluer la valeur marchande de leurs placements. Or, si la valeur est inférieure au coût, ils doivent inscrire une perte sur placement. La ministre de l’Économie a la mauvaise habitude de voir partout des bonnes nouvelles malgré les faits qui démontrent le contraire. Sa métamorphose libérale est maintenant complète », a déclaré François Legault.

Les Québécois ne sont pas dupes, a poursuivi le chef de la CAQ. Ils savent très bien que ce projet, le plus polluant de l’histoire du Québec, ne tient pas la route. « Alors que le président d’Investissement Québec confirmait une perte de 116 millions sur le placement du gouvernement, on atteint de nouveaux sommets de mauvaise gestion au gouvernement libéral. Aujourd’hui, la ministre ajoute une couche supplémentaire en refusant de dire aux Québécois à combien s’élève leur perte! Il s’agit de leur l’argent, ils ont le droit de savoir. J’aime la Gaspésie, mais je n’aime pas le gaspillage! Combien les Québécois ont-ils perdu, à ce jour, dans l’aventure de la cimenterie en Gaspésie? 100 millions? 200 millions? 300 millions? Il est temps d’avoir l’heure juste », a conclu François Legault.

Éric Caire dénonce une erreur 11,5 milliards de dollars de Dominique Anglade


 Publié le 28 avril 2016
 

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour le Conseil du trésor, Éric Caire, a démontré la méconnaissance flagrante de la ministre responsable de la Stratégie numérique, Dominique Anglade, d’un des programmes de son propre ministère.

Le député caquiste est revenu sur les propos tenus par la ministre de l’Économie lors des études des crédits, alors qu’elle avait mentionné que l’enveloppe budgétaire annoncée pour soutenir le virage numérique des entreprises, soit 3,1 millions de dollars, est une « somme modeste » qui « n’a pas de limite ». Dominique Anglade a même indiqué que ce moment était une « estimation » et que toutes les entreprises du Québec peuvent s’en prévaloir. Or, pour Éric Caire, son argumentaire ne tient pas la route, notamment sur le plan budgétaire.

« Quand j’ai fait savoir à la ministre que 3,1 millions de dollars pour le rattrapage de nos entreprises en matière de commerce électronique, c’était anémique, elle s’est rangée de mon côté et a elle-même reconnu que l’aide de son gouvernement était modeste. Par contre, elle continue d’affirmer que toutes les entreprises du Québec pourront toucher le crédit d’impôt de 50 000 $. Il y a plus de 236 000 entreprises au Québec qui peuvent donc se prévaloir de cette enveloppe. On est très loin du 3,1 millions annoncés dans ce cas-là, parce qu’il lui faut plutôt 11,834 milliards de dollars pour honorer sa promesse! Où compte-t-elle exactement puiser le manque à gagner de 11,5 milliards de dollars? Nos entreprises font face à un défi sérieux, ils méritent de connaître la vérité. Ils n’ont pas à subir l’improvisation libérale », a déclaré Éric Caire.

Visiblement embarrassée, Dominique Anglade a ajouté une couche en refusant de retirer ses propos tenus en commission parlementaire, malgré l’invitation lancée par le député de La Peltrie.

Remplacement d’urgence des disjoncteurs : Hydro-Québec est au courant depuis 2003


 Publié le 27 avril 2016
 

Alors que les Québécois se voient refiler une facture de plus de 500 millions de dollars pour le remplacement d’urgence des disjoncteurs du réseau électrique d’Hydro-Québec, la Coalition Avenir Québec a dévoilé un rapport interne, produit en décembre 2003 par un ingénieur de la société d’État, recommandant à Hydro-Québec de substituer ses disjoncteurs PK pour ceux d’une nouvelle génération.

L’étude datant de 2003 est sans équivoque : les disjoncteurs de type SF6 sont plus fiables, durables, performants, sécuritaires et abordables au long terme que ceux de type PK, a révélé la porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy, qui a brandi le rapport en question au Salon bleu. Elle a sommé le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, d’identifier les gestionnaires derrière cette mauvaise décision administrative et d’inviter personnellement la Vérificatrice générale à enquêter.

« Je n’arrive pas à croire que la solution est connue et identifiée depuis 2003, mais qu’Hydro-Québec n’a allumé que maintenant! Non seulement la société d’État est au courant depuis 13 ans des dangers de ses disjoncteurs, responsables aujourd’hui de pannes majeurs et d’incendies, mais elle ose aujourd’hui réclamer des millions aux contribuables pour des mises à niveau d’urgence. Je vais vous dire ce qui est urgent : c’est de sanctionner les responsables de ce fiasco. Il y a clairement eu négligence dans ce dossier et il faut que la Vérificatrice générale puisse enquêter sur ce qui s’est passé », a déclaré Chantal Soucy, face à un Pierre Arcand visiblement inconscient de l’existence de ce rapport.

La députée de Saint-Hyacinthe a mentionné avoir été surprise d’apprendre dans l’étude d’Hydro-Québec que des remises à niveau d’un peu plus d’une centaine de disjoncteurs ont été menées entre 1994 et 2002. Puisqu’une remise à neuf d’un disjoncteur augmente sa durée de vie en moyenne de 30 ans, la majorité des équipements actuels devraient en théorie être fonctionnels minimalement jusqu’en 2024, a fait savoir Chantal Soucy. « Le ministre ne peut plus ignorer les faits. Je ne peux pas croire qu’il ne se demande pas autant que moi ce qui a bien pu se passer pour que 13 ans plus tard, Hydro-Québec se réveille et réclame des travaux de dernière minute! À cause de la mauvaise gestion interne chez Hydro-Québec, c’est une autre facture, d’un demi-milliard de dollars cette fois-ci, qui attend les Québécois », a regretté la caquiste.

16 000 $ pour une étude sur le « pastafarisme » : Philippe Couillard doit rappeler son ministre à l’ordre


 Publié le 22 avril 2016
 

Les Québécois ont été découragés de voir leur ministre des Transports, Jacques Daoust, faire des blagues mal placées au sujet du gaspillage de 16 000 $ de son ministère pour étudier une religion frivole. Aux yeux de la Coalition Avenir Québec, M. Daoust aurait dû se montrer gêné plutôt que de jouer au fanfaron en commission parlementaire. Le parti de François Legault demande donc à Philippe Couillard de rappeler à l’ordre son ministre et attend toujours qu’un premier représentant du gouvernement reconnaisse que cette dépense était une erreur.

La porte-parole de la CAQ en matière de laïcité, Nathalie Roy, se pose de sérieuses questions quant à l’importance qu’accordent les ministres libéraux à l’argent. Rappelons qu’il y a deux semaines, la ministre Rita De Santis avait comparé 150 000 $ à des « des peanuts ».

« Je me demande bien ce que représente l’argent pour ce gouvernement-là! Si 150 000 $ c’est des peanuts, 16 000 $ c’est quoi au juste? Visiblement, pour Jacques Daoust et ses collègues, 16 000 $ c’est des miettes, mais pour les millions de contribuables qui se lèvent chaque matin pour aller travailler et payer leurs impôts, c’est une somme considérable. Au lieu de présenter ses excuses à toute la population, Jacques Daoust est allé de mauvaises blagues, de rires en coin, de sourires moqueurs. Il a même lancé un avertissement à tous les “pastafariens” de “bien se tenir”. Au lieu d’être gêné de ce gaspillage de fonds publics, il a ri à gorge déployée devant toute la population. 16 000 $ pour des jokes plates, c’est cher payé. Je demande au premier ministre Philippe Couillard de rappeler son ministre à l’ordre et lui demander de s’excuser auprès des contribuables », a tonné Nathalie Roy.

Selon Jacques Daoust, ce serait Stéphanie Vallée qui aurait elle-même donné la directive à ses procureurs d’aller de l’avant en Cour supérieure, gaspillant ainsi le précieux temps de l’appareil judiciaire québécois. Mme Roy réclame donc des deux ministres qu’ils se parlent et qu’ils punissent les responsables de cette affaire ridicule dans leurs ministères respectifs.

« Personne au gouvernement n’a encore reconnu que c’était une erreur. Je ne peux pas croire que le gouvernement s’en lave les mains après avoir dépensé 16 000 $ pour savoir si porter un costume de pirate ou une passoire à spaghettis est une religion. Au lieu de rire bêtement, ils devraient se poser de sérieuses questions et s’assurer que ce genre de situation ne se reproduise plus », a conclu Nathalie Roy.

De graves problèmes de gestion chez Hydro-Québec


 Publié le 7 mars 2016
 

La députée Chantal Soucy ne mâche pas ses mots à l’endroit des gestionnaires d’Hydro-Québec.

Le Journal de Montréal a révélé lundi que la société d’État a déboursé 131 millions de dollars l’an dernier pour des heures supplémentaires effectuées par ses employés. Certains travailleurs ont même pu facilement doubler leur salaire annuel grâce aux heures supplémentaires et à diverses primes touchées en 2015.

Loin d’attribuer la faute aux travailleurs d’Hydro-Québec, la députée de Saint-Hyacinthe croit qu’il y a un sérieux coup de barre à donner lors des négociations des conventions collectives.

« Ce n’est pas normal de voir tout ce temps supplémentaire réalisé en une seule année. Il y a des gestionnaires qui ne mettent pas leurs culottes. Le ministre responsable d’Hydro-Québec, Pierre Arcand, doit s’en mêler », dénonce Chantal Soucy.

Il est important de rappeler qu’en 2014, le temps supplémentaire avait coûté 144 millions de dollars à Hydro-Québec.

27 000$ pour des perchoirs à oiseaux


 Publié le 25 janvier 2016
 

Le député Éric Caire dénonce l’utilisation de fonds publics par le ministère des Transports du Québec pour l’installation de perchoirs à oiseaux près de l’échangeur des autoroutes Félix-Leclerc et Laurentienne à Québec au coût de 27 000 $.

Le député de La Peltrie trouve cette dépense d’autant plus inadmissible compte tenu de la rigueur budgétaire imposée par le gouvernement libéral.

« On parle juste de faire un lac au milieu de nulle part et un perchoir pour les oiseaux près de l’autoroute. Très sincèrement, je ne vois pas la cause écologique. Par contre, je vois le gaspillage de fonds publics. La priorité avant les perchoirs à oiseaux, ça devrait être nos enfants », a-t-il expliqué en entrevue à Radio-Canada.

D’ailleurs, le ministère des Transports n’exclut pas d’aménager de nouveaux milieux naturels du genre sur d’autres chantiers une fois les travaux terminés.