Dépôt d’un projet de loi très attendu


 Publié le 11 novembre 2020
 

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a déposé aujourd’hui le projet de loi modifiant diverses dispositions en matière de procréation assistée, donnant ainsi suite à un engagement important du gouvernement envers la population québécoise.

Rappelons que depuis la fin, en 2015, du programme de procréation médicalement assistée (PMA) incluant la fécondation in vitro (FIV), seuls les services de stimulation ovarienne hors FIV, d’insémination artificielle, les médicaments et les services requis à des fins de préservation de la fertilité en cas de cancer sont demeurés assurés par le régime public.

Il est ainsi proposé d’assurer à nouveau les services de FIV dans le cadre d’un programme balisé et fondé sur les meilleurs standards de pratique. Les mesures visent à permettre une planification adéquate des services, tout en tenant compte de la capacité de payer de l’État.

« Le dépôt de ce projet de loi vient répondre à un engagement important de notre gouvernement, soit celui de permettre à nouveau aux personnes qui rêvent de fonder ou d’agrandir leur famille d’avoir accès gratuitement aux services de fécondation in vitro. Nous avons à cœur de les soutenir dans la réalisation de ce grand projet de vie. Les balises qui sont proposées permettront d’encadrer le programme de manière concertée et structurée. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants :

  • Précisons que pour être admissibles, les personnes devraient présenter soit une condition médicale d’infertilité, soit être dans l’incapacité de se reproduire. Les couples hétérosexuels, les couples homosexuels femme-femme ainsi que les femmes seules pourraient être admissibles.
  • Les critères d’admissibilité au programme viseraient également à ne pas accentuer les risques obstétricaux pour les femmes qui recevraient les traitements ou les risques néonataux des enfants qui en seraient issus.
  • Des critères d’admissibilité et des balises stricts ont aussi été définis afin d’assurer un meilleur contrôle financier du programme. Mentionnons, par exemple, que les services pour les femmes de 41 ans et plus ainsi que pour les personnes ayant eu une stérilisation volontaire ne seraient pas assurés. Ces personnes pourraient toutefois obtenir les services en assumant les frais, et certaines dépenses pourraient être admissibles à un crédit d’impôt.
  • Rappelons que la création d’un comité d’experts en PMA avait été annoncée en mai 2019 en vue de guider le gouvernement du Québec et de conseiller les équipes responsables du déploiement du nouveau programme de procréation médicalement assistée. Les mesures proposées dans le projet de loi déposé aujourd’hui sont issues, en partie, des recommandations de ce comité d’experts en PMA ainsi que de l’avis du Commissaire à la santé et au bien-être de 2014.
  • Enfin, mentionnons qu’à l’été 2019, le ministère de la Santé et des Services sociaux a procédé à des consultations auprès des acteurs du milieu de la PMA ainsi que de nombreux partenaires gouvernementaux et externes en vue de l’élaboration du projet de loi.
  • En raison d’une affluence plus grande dans les deux premières années, il est prévu qu’environ 7 000 cycles de FIV pourraient être effectués durant la première année. En 2021-2022, il est estimé que les coûts seraient de 68,4 M$. Une décroissance graduelle de la demande devrait être observée l’année suivante (2022-2023), pour un nombre estimé à 5 250 cycles, représentant un coût de 54,6 M$.

85 M$ aux organismes communautaires pour soutenir les familles du Québec


 Publié le 9 novembre 2020
 

Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, annonce aujourd’hui un investissement supplémentaire de 85 millions de dollars sur cinq ans destiné aux organismes communautaires qui soutiennent les familles du Québec afin de leur donner les moyens nécessaires pour accomplir leur mission.

Le gouvernement du Québec respecte ainsi son engagement de mieux soutenir le développement des enfants en épaulant davantage les ressources de première ligne sur le terrain qui travaillent directement auprès des familles, dont les plus vulnérables.

Précisons que cette bonification du financement permettra de soutenir plus de 280 organismes avec un financement à la mission de 130 000 $ par année. En plus de bonifier de façon importante le financement aux organismes déjà financés par le Ministère, nous allons maintenant soutenir près d’une vingtaine d’autres qui étaient reconnus, mais recevaient toutefois peu de financement. Des organismes offrant des services de halte-garderie communautaires profiteront aussi d’un soutien supplémentaire.

Notre gouvernement va dans le sens de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse qui, en décembre dernier, recommandait de rehausser le financement de ces organismes afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de proximité auprès des familles et des enfants vulnérables.

« Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer un investissement important pour soutenir les organismes communautaires qui travaillent auprès des familles en leur offrant un financement durable, mais surtout équitable pour tous, ce que n’a fait aucun autre gouvernement. Comme ministre de la Famille, je trouve d’autant plus important que ces organismes puissent avoir les moyens de répondre aux besoins des familles, surtout dans le contexte difficile que nous vivons présentement. Je tiens à saluer le travail exceptionnel des intervenants qui se trouvent directement sur le terrain. Vous faites une différence dans la vie de nos enfants, en plus de soutenir de nombreux parents. », a déclaré Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Faits saillants :

  • Concrètement, cette aide supplémentaire significative sur cinq ans permettra :
  • de bonifier et d’assurer le soutien à la mission globale des OCF en leur octroyant un financement de 130 000 $ annuellement pour les cinq prochaines années, incluant 2020-2021, comparativement à 98 000 $ en moyenne en 2019-2020;
  • de bonifier le financement des regroupements nationaux représentant les OCF;
  • de bonifier le soutien aux organismes communautaires offrant des activités de halte-garderie;
  • de déployer davantage d’OCF sur le territoire.
  • Dans le cadre du budget 2020-2021, un montant de 50 millions de dollars était destiné au soutien aux OCF sur 5 ans, et un montant de 40 millions de dollars était réservé à la démarche Agir tôt et de manière concertée.
  • De ce dernier budget, nous avons octroyé un montant de cinq millions de dollars en aide d’urgence aux OCF et aux organismes communautaires offrant des activités de halte-garderie au cours des derniers mois pour soutenir les familles vulnérables affectées par la pandémie de COVID-19.

Lien connexe :

https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/Famille/partenaires/organismes-communautaires-famille/Pages/index.aspx

Aidants naturels et aînés : la CAQ adoptera une véritable politique pour les proches aidants


 Publié le 30 mai 2018
 

Les députés de la CAQ dans Lanaudière souhaitent soutenir davantage les proches aidants et améliorer la qualité de vie des aînés. En accueillant nulle autre que Marguerite Blais, une grande alliée de la cause des aidants naturels, au sein de son équipe, le député de L’Assomption et chef de la CAQ, François Legault, a notamment profité de cette occasion pour annoncer qu’un gouvernement de la CAQ adoptera une véritable politique des proches aidants, une réalité qui touche près de 1,5 million de Québécois.

À cet effet, la CAQ s’assurera entre autres de la création d’une série de maisons Gilles-Carle au cours des prochaines années dans l’ensemble des régions afin d’assurer l’accès à des services de répit.

Pour lutter contre l’isolement social des aînés, François Legault propose de s’inspirer des pratiques du Dr Julien en matière de pédiatrie sociale et mettre sur pied plus d’initiatives en gériatrie sociale.

Semaine des enseignants : témoignons-leur notre reconnaissance


 Publié le 6 février 2018
 

On parle souvent de la réussite scolaire comme d’un concept flou, d’une cible à atteindre à long terme, dans un monde où l’instantanéité influence trop souvent les prises de décision. On chiffre la réussite scolaire, on la calcule et on la compare. On élabore des plans stratégiques, on rédige des politiques éducatives, on organise des consultations et des conférences de presse. Mais à travers les discours et les vœux pieux, on oublie trop souvent ceux et celles qui jouent un rôle concret dans la réussite de nos jeunes : nos enseignants.

Malgré les compressions budgétaires, malgré le manque de ressources et – surtout – d’écoute et de reconnaissance, leur conviction, maintes et maintes fois mise à rude épreuve, est demeurée inébranlable. À travers les tempêtes, nos enseignants se sont tenus debout. Ils se sont raccrochés à leur vocation et ont mis les bouchées doubles pour offrir à nos enfants une éducation de qualité, parce qu’ils y croient. Ils croient en l’importance de former une relève éclairée, instruite et ambitieuse, qui fera évoluer le Québec. C’est ce feu sacré qui les pousse, chaque jour, à rentrer travailler le matin, après une soirée de corrections, dans des locaux trop souvent désuets et avec du matériel limité, pour aller enseigner à une classe bondée de petits monstres surexcités – nos petits monstres qu’on aime tant – dont certains nécessiteraient davantage de ressources spécialisées.

Cette semaine, prenons un instant pour témoigner notre reconnaissance à ceux qui portent l’école à bout de bras et qui, jour après jour, se dévouent corps et âme pour nos enfants.

Chers enseignants, tenez bon. Espérons un vent de changement afin que l’éducation de nos enfants devienne une priorité nationale sur le terrain, et non pas seulement dans les beaux discours.

Mille fois MERCI!

Vernissage et épluchette de blé d’Inde gratuite au centre-ville: Chantal Soucy et le 1855, Exposition collective invitent les citoyens à participer en grand nombre!


 Publié le 24 août 2017
 

La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy et le 1855, Exposition collective ouvriront leurs portes samedi, le 2 septembre prochain, de 12h à 16h, dans le cadre d’un vernissage sous le thème « Saint-Hyacinthe, terre agricole ».

Pour l’occasion, les citoyens seront d’abord invités à participer à une épluchette de blé d’Inde, qui se tiendra devant les locaux du 1855, Exposition collective. Ils seront ensuite dirigés au bureau de la députée Chantal Soucy, où ils pourront admirer les œuvres inédites d’artistes locaux, échanger avec leur députée et savourer un gâteau offert par la boutique Produits de l’érable 4 saisons.

« Cette journée est l’occasion parfaite pour les familles de se réunir pour découvrir nos produits locaux et encourager les artistes de notre région. C’est toujours un plaisir pour moi de m’associer avec des événements qui, comme celui-ci, visent à promouvoir l’agriculture et l’art de chez nous. J’invite donc les citoyens à venir nous visiter en grand nombre! » a déclaré la députée Chantal Soucy.

Pour sa part, Jeannot Caron, gestionnaire du 1855, Exposition collective, a tenu à souligner l’importance de cet événement pour la communauté maskoutaine et les artistes locaux : « Depuis sa création, la vocation du 1855 est de démocratiser l’art et de le rendre accessible dans notre région. L’épluchette du 2 septembre prochain s’inscrit donc parfaitement dans le cadre de notre mission, puisqu’en plus de pouvoir admirer les œuvres, les gens pourront rencontrer les artistes à la galerie. Nous sommes très heureux que notre députée, Chantal Soucy, accepte une fois de plus de prendre part à notre projet et d’exposer les toiles de nos artistes à son bureau. Elles y seront d’ailleurs jusqu’à la fin novembre », a-t-il déclaré.

L’épluchette de blé d’Inde, ainsi que le vernissage, seront offerts gratuitement et se tiendront le 2 septembre prochain, de 12h à 16h, au 1855, Exposition collective, situé au 1855, rue des Cascades, ainsi qu’au bureau de la députée Chantal Soucy, au 1970, rue des Cascades O., à Saint-Hyacinthe.

Tarifs de garderie : La taxe libérale afflige des milliers de familles québécoises


 Publié le 14 juin 2017
 

Les familles du Québec ont toutes les raisons d’être en colère, a affirmé la députée de Mirabel pour la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, alors qu’elles apprennent aujourd’hui que le gouvernement de Philippe Couillard a pigé près de 130 millions de dollars dans leurs poches en 2016, suite à la modulation des tarifs dans les garderies. Pire : ce montant, qui est déjà supérieur de 22 millions par rapport à 2015, risque d’augmenter, puisque ce ne sont pas tous les Québécois qui ont terminé de soumettre leur rapport d’impôt.

Pour Sylvie D’Amours, les familles québécoises ont été la cible d’une attaque vicieuse du gouvernement libéral, puisque c’est Philippe Couillard lui-même qui a imposé un choc tarifaire dès son élection aux parents dont les enfants fréquentent un service de garde subventionné. La situation est d’autant plus aberrante, puisqu’en campagne électorale, il avait promis de ne pas augmenter les tarifs de garderie au-delà de l’inflation.

Cette taxe libérale cachée fait rager les Québécois, qui n’hésiteront pas à montrer leur insatisfaction et leur ras-le-bol face au gouvernement libéral lors des prochaines élections, a soutenu le caquiste.

Mme D’Amours a rappelé qu’à cause de Philippe Couillard, en plus de la contribution de base de 7,75 $ par jour, les familles à moyens et hauts revenus doivent ajouter une contribution additionnelle pouvant aller jusqu’à 20 $ par jour.

Soutien aux parents d’enfants lourdement handicapés et majeurs


 Publié le 16 mai 2017
 

(Repentigny) Le 16 mai, 2017 – Il y a quelques mois, le gouvernement du Québec annonçait une nouvelle aide financière pour soutenir certains parents d’enfants lourdement handicapés d’âge mineur. C’est un pas dans la bonne direction, mais le programme ne répond pas aux besoins puisque sur les 3087 demandes reçues, seulement 561 ont été acceptés et 698 ont été refusés. De plus, cette nouvelle aide financière versée cesse d’être versée lorsque l’enfant handicapé atteint 18 ans.

Les parents d’enfants handicapés majeurs qui s’occupent de leur enfant reçoivent moins de support financier de l’État que s’ils confiaient leur enfant à une famille d’accueil.

«Ce n’est pas parce qu’un enfant handicapé souffle ses 18 bougies sur son gâteau d’anniversaire que ses problèmes disparaissent par magie. Les parents doivent continuer de s’occuper de leurs enfants handicapés même s’ils sont majeurs et doivent parfois abandonner leur travail. », de souligner madame Lavallée, députée de Repentigny.

Aujourd’hui, les parents d’enfants majeurs lourdement handicapés souhaitent un traitement juste et équitable.

La Coalition Avenir Québec a la ferme intention de poursuivre son soutien à ces familles afin qu’ils obtiennent du gouvernement libéral un traitement équitable. Les parents de l’organisme Parents pour toujours peuvent compter sur notre appui.

«Le gouvernement du Québec a déjà lui-même reconnu que cette situation était injuste pour les parents d’enfants handicapés mineurs, mais cette même injustice frappe aussi les parents d’enfants handicapés qui atteignent la majorité. Le plus grand acquis pour ces enfants est sans contredit l’amour de leurs parents. Et ces derniers n’abdiqueront jamais!», de conclure madame Lavallée.

 

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Source :

Clément Bourassa, attaché politique

Bureau de circonscription de Repentigny

Tél. 450-581-6102

clement.bourassa@assnat.qc.ca

ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE DANS LANAUDIÈRE


 Publié le 11 avril 2017
 

Publié le 10 avril 2017

(Repentigny) – Selon des documents obtenus par la CAQ en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, les 28 881 patients orphelins inscrits au guichet d’accès à un médecin de famille dans la région de Lanaudière doivent attendre en moyenne de 356 à 633 jours avant de trouver un médecin de famille. Ce n’est pas tout : pour 88 % de ces patients (25 362), l’attente est interminable, puisqu’ils sont classés « hors délais ».

Le délai maximum de prise en charge a même été de 1 662 jours pour un patient de la région classé urgent, soit 4,5 années d’attente !

CITATIONS :

«Nous sommes très loin des promesses libérales du gouvernement de Philippe Couillard dont les cibles établies par Gaétan Barrette pour la région de Lanaudière étaient de 30 à 90 jours. Le plan libéral et la réforme du ministre de la Santé ne fonctionnent tout simplement pas!» s’insurge, madame Lavallée.

«Les familles de la région ne peuvent patienter près de 21 mois avant de trouver un médecin de famille. J’invite donc toutes les citoyennes et tous les citoyens de ma circonscription qui sont sans médecin de famille à compléter le formulaire jeveuxunmedecin que vous retrouverez sur le site www.jeveuxunmedecin.com. Une liste de ces demandes sera remise au ministre de la Santé.

LES GRANDS OUBLIÉS : LES FAMILLES DES LAURENTIDES


 Publié le 29 mars 2017
 

Le caucus des députés des Laurentides de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a déploré l’absence de considération pour les familles des Laurentides dans le dernier budget du gouvernement libéral. En effet, aucun investissement majeur n’a été annoncé dans la région, la croissance démographique des Laurentides n’a nullement été prise en compte et les familles recevront seulement 1 $ de plus par semaine comme répit fiscal.

« C’est inacceptable ! Une fois de plus, ce gouvernement, comme tous ces prédécesseurs, fait subir aux citoyens des Basses-Laurentides les effets d’une mauvaise planification et d’un choix politique des priorités qui servent à d’autres régions ! Cela fait plus de 40 ans que les citoyens attendent le parachèvement de l’autoroute 19 avec voies réservées au transport collectif. Au cours de ces années, le Parti libéral du Québec a annoncé 5 fois son parachèvement. Il s’agit d’un manque de respect flagrant pour les automobilistes des Basses-Laurentides. Ce projet est nécessaire et urgent à réaliser pour la qualité de vie des usagers. En 2018, nous nous souviendrons !», a déclaré le député de Blainville, M. Mario Laframboise.

Le député de Deux-Montagnes et président du caucus des Laurentides, M. Benoit Charette, a tenu à renchérir : « Dans l’ensemble, les familles des Laurentides sont complètement délaissées par le gouvernement. Elles ne recevront aucun oxygène au niveau fiscal tout en voyant la congestion routière se détériorer en raison de la croissance démographique. C’est la même chose en matière d’éducation et de santé, deux réseaux qui ont fortement été endommagés par les coupures libérales des dernières années. L’argent ne suit pas la migration des citoyens vers les Basses-Laurentides. C’est complètement indécent que le gouvernement rate systématiquement chaque occasion de rectifier le sous-financement des Laurentides!  »

Dans son budget, le gouvernement propose une réduction fiscale de près de 1 $ par semaine pour chaque contribuable. À titre comparatif, rappelons que le gouvernement de M. Philippe Couillard a pigé 1300 $ dans les poches des familles québécoises depuis 2014.  La députée de Mirabel et porte-parole en matière de famille pour la CAQ, Mme Sylvie D’Amours, déplore le ridicule de l’action libérale : «  À 1 $ par semaine de baisse d’impôt, tu ne donnes pas un électrochoc à l’économie et encore moins un répit aux familles québécoises. L’objectif unique de la mesure est à saveur électorale et ce n’est pas avec ça que nous allons construire le Québec! C’est rire du monde qui se lève pour travailler chaque matin!  »

Les députés caquistes profiteront des travaux parlementaires autour du budget 2017-2018 pour exposer la réalité des Laurentides. Ils invitent la population à les suivre sur les réseaux sociaux afin d’obtenir davantage d’informations sur l’action parlementaire de la Coalition Avenir Québec.

Attentes pré-budgétaires : La CAQ fait 6 propositions pour les familles du Québec


 Publié le 6 mars 2017
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault a dévoilé, lundi, les attentes de la Coalition Avenir Québec en prévision du prochain budget Leitão. Étant donné que c’est en pigeant dans les poches des familles québécoises que les libéraux ont atteint l’équilibre budgétaire, le chef de la CAQ a demandé au premier ministre de leur redonner de l’air dès maintenant, plutôt que de continuer à s’accumuler une cagnotte électorale pour 2018.

En visite chez une famille de la région de Lanaudière, le chef de la CAQ a donc fait six propositions qu’il souhaite voir dans le prochain budget libéral afin d’aider nos familles à sortir la tête de l’eau.

1- Des baisses d’impôts immédiates de 1000 $ par famille

François Legault a proposé de réduire immédiatement les impôts de 500 $ pour chaque personne gagnant moins de 150 000 $ par année. Cette mesure permettrait de stimuler l’économie, tout en permettant aux familles du Québec de souffler un peu.

Coût de la mesure : 1,7 G$.

2- Une enveloppe de 100 $ par élève pour mettre fin à l’achat de matériel scolaire obligatoire

Le chef de la CAQ propose que le gouvernement du Québec mette à la disposition des écoles publiques du Québec une enveloppe de 100 $ par élève. Avec cet argent, les écoles fourniraient aux élèves le matériel scolaire obligatoire, comme les cahiers de notes, les dictionnaires ou les calculatrices requises. M. Legault entend ainsi sauver du temps et de l’argent aux parents, qui chaque été doivent entreprendre la course folle à l’achat de matériel scolaire, tout en augmentant l’autonomie des écoles qui pourraient récupérer les sommes non utilisées.

Coût de la mesure : 90 M$.

3- La prématernelle 4 ans offerte à tous d’ici 4 ans

Gratuites, mais non obligatoires, ces classes de prématernelle soulageront des milliers de parents des frais de garderie de leur enfant de 4 ans. Surtout, elles permettront de détecter à un très jeune âge tout problème d’apprentissage potentiel chez un enfant.

Coût de la mesure : 292 M$.

 4- L’ajout de 800 professionnels pour aider les élèves aux prises avec des difficultés d’apprentissage

Il s’agit de concrétiser la promesse brisée des libéraux d’ajouter 800 nouvelles ressources spécialisées pour les enfants EHDAA. M. Legault a rappelé qu’à peu près rien n’avait été fait par le gouvernement Couillard, alors que le nombre d’enfants ayant reçu un diagnostic EHDAA dans le réseau public a bondi de 33 %.

Coût de la mesure : 71,4 M$.

 5- Étendre le programme d’aide financière aux familles aux parents de 2 700 enfants lourdement handicapés

Le gouvernement a annoncé, en mai 2016, un programme de 10 M$/année visant à soutenir les parents d’enfants lourdement handicapés. En fonction des critères d’adhésion au programme, le gouvernement estime que 900 enfants vont pouvoir en bénéficier. Or, il y a 2 700 familles qui ont fait des demandes en vertu de ce programme. La CAQ croit que le gouvernement peut venir en aide à ces 2 700 familles affligées par le handicap lourd d’un enfant.

Coût de la mesure : 20 M$.

 6- Doubler la valeur des repas en CHSLD

Il faut adapter les services offerts dans les CHSLD et redonner à nos aînés un peu de dignité. Cela passe par une hausse de 2 $ du coût des aliments, a exigé François Legault. « Quand on parle de nos familles, ce sont aussi nos aînés. La CAQ ne fera pas de compromis pour leur bien-être. On leur doit des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés », a dit François Legault.

Coût de la mesure : 23 M$.

Puisque c’est en pigeant en moyenne 927 $ de plus dans les poches des familles que le gouvernement Couillard a atteint l’équilibre budgétaire, M. Legault est d’avis qu’il faut leur redonner de l’air au plus vite. « Philippe Couillard a fait exactement le contraire de ce qu’il avait promis : il a augmenté les taxes et les tarifs des familles du Québec. À cause de ça, il y aura des surplus budgétaires importants. Quand on les ajoute aux surplus prévus pour rembourser la dette, les surplus totaux avoisineront les 4 G$. Nos mesures coûteraient 2,2 G$. C’est donc dire qu’on peut à la fois soutenir nos familles et verser une somme substantielle au Fonds des générations », a conclu François Legault.